28 MARS 2019 - De grâce lisez ce texte de Patrick Lagacé (@kick1972). Il traite de la tragédie entourant le décès de la jeune Ãthēnå Gęrvåįs. Si ça vous le dit, spectacle bénéfice pour parler de sa vie au profit de l'Oasis, Unité mobile d'intervention ce soir à la Salle André Mathieu, 25$.
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CHRONIQUE
ATHÉNA, IL Y A UN AN
PATRICK LAGACÉ
LA PRESSE
Le rapport du coroner Martin Larocque confirme ce qu'on soupçonnait déjà l'an passé, quand Athéna Gervais a été retrouvée morte : elle est morte noyée, après une chute vraisemblablement provoquée par son état d'ivresse avancé.

La mort d'Athéna a secoué le Québec et lancé un vif débat de société sur ces boissons hyper-sucrées et hyper-alcoolisées, qui promettent une ivresse quasi instantanée.

Le coroner nous apprend qu'Athéna avait bu trois canettes de FCKD UP à 11,9 % d'alcool en 35 minutes.

Le coroner a fait le parallèle suivant, selon le taux d'alcool du FCKD UP : trois canettes à 11,9 % d'alcool, c'est comme boire 12 verres de vin. Le taux d'alcoolémie dans le sang d'Athéna était de 192 mg/100 ml (la limite légale pour conduire est de 80 mg).

Le coroner a fait quelques recommandations, surtout au gouvernement fédéral. Il a aussi cerné une saloperie : le marketing des boissons comme FCKD UP vise un public de 12 à 24 ans. Athéna avait 14 ans.

On dira que personne n'a forcé Athéna à voler trois canettes de FCKD UP au dépanneur à côté de son école et à les engloutir. C'est vrai. Et ça peut être rassurant de penser qu'Athéna est morte par sa très grande faute, sa très grande faute à elle seule.

Mais ce serait une analyse gravement incomplète. Athéna avait 14 ans et, avant de lancer des roches sur sa pierre tombale, il est bon de rappeler cette vérité éternelle : à cet âge-là, le jugement vient parfois en option.

La mort d'Athéna est une tragédie sans responsable unique, ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas de leçons à en tirer.

C'était une mort prévisible, en ce sens qu'avant même sa mort, des médecins québécois avaient déjà sonné l'alarme à propos de ces jeunes qui se ramassaient aux urgences en nombre croissant, souvent après avoir ingurgité ces boissons dont le marketing promettait dans un esprit de « LOL » de vous rendre ivre (FCKD UP, ou fucked up, peut vouloir dire « ben saoul ») en un temps record.

Avant la mort d'Athéna, Educ'alcool avait aussi levé des drapeaux rouges à propos de ces boissons que son directeur, Hubert Sacy, qualifie d'« hypocrites », parce qu'elles ne goûtent pas l'alcool, parce qu'elles vous saoulent sans le goût rébarbatif de l'alcool, bien au contraire.

Et le coroner l'a dit, hier : si Athéna avait eu à boire 12 verres de vin en 35 minutes… elle ne les aurait pas bus.

Elle n'aurait pas pu, ça l'aurait écœurée.

Mais le 28 février 2018, Athéna buvait un alcool qui goûtait le jus.

Elle en est morte.

Après sa mort, le Québec s'est posé toutes sortes de questions : pourquoi ces merdes explosives sont-elles vendues en dépanneur, plutôt qu'à la SAQ ? Pourquoi tolère-t-on que du « jus » vous arrache la gueule sans l'effet naturellement répulsif de l'alcool, surtout s'il est destiné aux jeunes de 12 à 24 ans ? Et pourquoi cette glorification de l'ivrognerie dans le marketing des FCKD UP et autres boissons ?

Depuis la mort d'Athéna, la société a réglé quelques-unes de ces questions, notamment ce qui peut ou pas être vendu en dépanneur quand un produit du genre dépasse une certaine concentration d'alcool.

La mort d'Athéna a donc provoqué un vif débat de société, disais-je. Un de ces débats explosifs mais éphémères, dont notre société a le secret…

Mais il faut rappeler que, dans les trois mois avant la mort d'Athéna Gervais, La Presse a consacré plusieurs articles à la popularité de ces boissons dénoncées par les experts, présentées comme une « catastrophe de santé publique » chez les jeunes…

Tenez, un exemple, juste un. La une de La Presse le 6 octobre 2017, 145 jours avant la mort d'Athéna : « Une bombe nucléaire en canette », photo de canettes FCKD UP à l'appui.

Bref, ce n'est pas comme si les conditions qui ont mené à la mort d'Athéna – l'existence même de ces « bombes nucléaires » d'alcool sucrées, la facilité avec laquelle on peut se les procurer, le marketing criard qui cible les 12 à 24 ans – étaient inconnues avant la mort de l'adolescente, derrière son école secondaire.

C'était connu et pas seulement dans les colloques d'experts en santé publique. C'était à la une de La Presse et d'autres médias.

Mais ça n'a pas lancé de « vif débat de société », à ce moment-là…

Puis, Athéna est morte.

Je cite Hubert Sacy, d'Educ'alcool : « C'est tragique, mais la mort d'Athéna a plus fait avancer le dossier du danger de ces boissons hypocrites en une journée que nous, en une année. »

Permettez donc que je rappelle cette autre vérité, tout aussi éternelle que la témérité des ados : pour que ça bouge, ça prend toujours, toujours, toujours un cadavre.

« POUR ATHÉNA »
Athéna Gervais était une adolescente enjouée, vive d'esprit, originale.

Cynthia Painchaud, sa marraine, veut que ça se sache, elle veut qu'on sache que sa filleule avait marqué beaucoup de gens : « Elle était charismatique, attachante, elle avait une conscience de personne plus âgée. »

Athéna est morte dans des circonstances tragiques. C'est ainsi que le Québec l'a connue, au fond : morte tragiquement. Mme Painchaud a eu l'idée de souligner la vie d'Athéna par un spectacle musical, elle pensait verser les bénéfices au profit d'une bonne œuvre…

Quelques mois plus tard, avec l'aide d'amis d'Athéna et l'appui financier de la Fondation Ardenne et d'un donateur anonyme, l'affaire s'est concrétisée : le spectacle Comme une étoile filante est présenté ce soir à l'Annexe 3 de la salle André-Mathieu de Laval.

Appelez ça le karma ou le hasard : c'est présenté au lendemain de la publication du rapport du coroner sur la mort d'Athéna…

Les billets sont 25 $ à la porte, c'est à 19 h 30, au 475, boulevard de l'Avenir. Au profit de L'Oasis, unité mobile d'intervention. Il y aura des prestations musicales des Frères à ch'val, de Souldia, de Mononc' Serge, de Dramatik, de Sarah-Jane et des Pookies.

Après avoir tant parlé de la mort d'Athéna, ce sera l'occasion de parler de sa vie.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web





Si le président de la Commission des Droits de La Personne et des Droits de La Jeunesse prend le temps de soulever des risques importants d'inégalités sociales résultant du projet de loi 12, je suis grandement inquiet. -- MPR

#eduQC #Assnat #pjl12 #polqc

« Les frais scolaires exigés aux parents peuvent mener à l'exclusion de leurs enfants de certains programmes de formation ou d'activités scolaires, selon leur revenu. » -- président de la Commission des droits de la personne, Philippe-André Tessier.

Depuis la publication du rapport Parent les Québécois ont travaillé à l'accessibilité et la gratuité scolaire pour assurer l'égalité des chances et le plein développement de tous les enfants du Québec.

La société évolue. Ses besoins aussi.

Un recours collectif historique s’est soldé par une entente historique hors cours de 153M$. De l'argent trop payé par les parents qui sera remis en parti aux parents, mais une grande partie ira aux juristes affectés au dossier. Parce que les filets de sécurité de la loi sur l'instruction publique (👉 http://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cs/I-13.3) n'ont pas réussi à assurer le respect des articles 1 (accès) et 3 (gratuité) pour les élèves et leurs parents.

Suite à ce recours, il y a urgence d'agir. Une année de moratoire est accordée, sans quoi un autre recours sera possible.

Le précédent gouvernement, sous la gouverne du ministre de l'Éducation de l'époque Sébastien Proulx, avait publié une directive qui visait à cadrer ce qui pouvait ou non être facturé. Jugée insuffisante par certains acteurs, le présent ministre de l'Éducation Jean-François Roberge - député de Chambly a tablé le projet de loi 12.

Plusieurs acteurs du monde de l'éducation ont critiqué la façon de consulter, la durée de la consultation et même quand la consultation a eu lieu.

Ce qui est clair dans l'esprit de tous... c'est que le projet de loi, sous sa forme actuelle, consacre l'école publique à trois vitesses, soit l'école publique « ordinaire », l'école publique avec programmes particuliers et l'école privée subventionnée par l'état.

« Pour les enfants dont les parents appartiennent à des groupes qui sont plus touchés par la pauvreté - que ce soit les personnes racisées, les Autochtones, les femmes à la tête d'une famille monoparentale ou les personnes en situation de handicap - ceci peut affecter leur persévérance et leur réussite scolaire, et ainsi contribuer à reproduire le cercle vicieux de la pauvreté et de l'exclusion sociale », ajoute monsieur Tessier.


Je suis parent d'un élève qui a fréquenté un programme particulier au secondaire (arts études - musique - volet vents et percussion).

La facture annuelle scolaire pour 2017-2018
51,00 $ de frais généraux (agenda, surveillance du dîner,)
92,00 $ de frais de reprographie pour l'ensemble des cours
113,75 en cahier d'examen pour l'ensemble des cours
410,00 $ pour le programme arts-études
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666,75 $

Le montant de 410,00 $ était directement lié au programme arts-études. C'était un choix. Pour avoir « accroché » ma fille à l'école c'était une facture très modeste somme. J'ai été chanceux... d'autres payaient 300,00 $ - 600,00 $ de plus que moi. En plus j'avais qu'un seul enfant... l'école était dans mon aire de desserte donc pas de transport à payer.

Avez-vous imaginé la difficulté et les sacrifices nécessaires pour envoyer 1, 2, 3, 4 enfants dans des programmes d'enrichissements? Les programmes particuliers, c'est pas le privé... mais... et ça là l'effet d'exiger des cotisations financières importantes aux parents.

Selon Louise Lortie, présidente de la Commission scolaire de Laval, il en coûterait approximativement 2 M$ pour offrir ces programmes sans faire cotiser les parents. Alain Fortier, président de la Fédération des Commissions scolaires du Québec parle de 300-400M$ pour l'ensemble du Québec.
Source: http://bit.ly/2CF3Vwo

Il est grand temps de faire de l'éducation la priorité #1 du Québec et je me permets de citer Mme Lortie « Ça fait qu'on est quand même la troisième plus grosse commission scolaire au Québec, 56 000 élèves en considérant l'A.F.P., 45 000 à peu près, juste les jeunes, si on l'extrapole à l'ensemble de la fédération de toutes les commissions scolaires. »

Et Monsieur Fortier: « pour 300 millions, disons 400, hein, amusons-nous encore, disons pour 400 millions de dollars, on est capables d'offrir l'accessibilité à l'ensemble des projets particuliers pour l'ensemble des élèves du Québec totalement gratuite. »

Avec la marge de manœuvre que dispose le gouvernement de François Legault, pourquoi ont en parle encore?

p.s. Il faudra quand même se demander pourquoi « Le Programme de formation de l'école québécoise » ne parvient pas dans sa saveur « vanille » à motiver 100 % des jeunes et atteindre des taux de diplomation plus élevé.

2019-03-19 - Les parents veulent : une école publique UNIVERSELLE, à "saveur vanille" ou aromatisée par des projets particuliers – accessible par tous, sans sélection, ni discrimination peut importe le revenu des parents.


Aujourd'hui la Commission de la culture et de l'éducation débute les consultations en liens avec le projet de loi 12 qui vise à préciser la portée du droit à la gratuité scolaire et à permettre l'encadrement de certaines contributions financières pouvant être exigées à 10 h (voir canal assnat http://bit.ly/2F8J8l6).

De grâce mesdames et messieurs les députés : entendez avec vos oreilles se que les parents ont dit.
L'école publique doit :
- être accessible à tous les enfants, incluant les sans-papiers;
- être laïque;
- permettre à tous les élèves de se diplômer, se qualifier et d'atteindre le plein potentiel de chacun;
- être gratuite et sans discrimination (égalité des chances);
- être stimulante et riche de connaissances et d'expériences;
- instruire, former et éduquer les élèves pour qu'ils deviennent les citoyens de demain : préparé à une vie professionnelle et conscient de leurs droits, mais aussi de leurs responsabilités sociales;
- le transport scolaire ne doit pas être un frein à la fréquentation;
- les sorties éducatives doivent être du cursus scolaire, gratuites et obligatoires.  Chaque élève doit avoir l'opportunité de voir, toucher ou entendre : le théâtre, la musique, les sciences et les musées;
- un programme particulier n'a pas besoin de préparer les jeunes pour le conservatoire ou pour l'équipe olympique… il devrait viser à initier, faire découvrir et permettre de stimuler l'intérêt de l'élève à travers sont parcours scolaire.

N'oubliez pas que le nerf de la guerre demeure la persévérance scolaire.


«  Il est facile d'inscrire un élève à l'école, il est relativement facile de l'amener à fréquenter l'école… c'est tout autre de le garder à l'école s'il s'emmerde parce que ça va pas assez vite, ça va trop vite ou ce n'est pas intéressant.

Dotons-nous des moyens pour le garder à l'école.
»

Marc Patrick Roy,
parent et blogueur


Un ingrédient clé pour assurer l'intérêt de l'élève, elle ne doit pas être offerte uniquement "saveur vanille", sans quoi l'école publique n'intéressera que ceux qui ne peuvent pas se payer les autres versions. Même celles à faibles coûts du public.

Les projets particuliers ouverts à tous et sans frais, ou à très faible cotisation, voir même celles plafonnées ajoutent les essences qui la rendront intéressante pour tous les jeunes peut importe leur profil : les intellos, artistiques, sportifs, formation professionnelle, etc. 

Et pourquoi ne pas envisager qu'elle soit réellement gratuite?  Le projet particulier pourrait être financé par des bourses-études ou des mesures d'accessibilité pour assurer l'universalité… Soyons créatifs.
Une école stimulante assure la persévérance.
Des jeunes qui persévèrent ce sont de futurs diplômés.
Des élèves diplômés = une société riche et performante de demain.

Laissez tomber vos tuniques de partie et faites les bons choix.  Les choix de société.  Investissons dans les générations futures.


#EduQC #Assnat #PolQc #Pjl12

L'édifice abritant le nouveau Centre d'exploration du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles se distingue par son architecture et l'obtention d'une certification LEED est visée. Les visiteurs apprécieront ses composantes uniques :
  • un hall d'accueil grandiose;
  • une exposition permanente, intitulée Incroyable mais vrai!, sur l'histoire et l'écosystème de la rivière;
  • une zone de location d'embarcations;
  • un laboratoire d'écologie;
  • des salles polyvalentes déjà disponibles pour la tenue d'activités de groupe, sociales ou corporatives;
  • un café.
Curiosités et découvertes seront au rendez-vous dès la mi-mai, alors que le grand public pourra visiter le Centre et le nouvel espace muséal.
Avec ces installations, la Ville de Laval met en valeur le joyau naturel qu'est le Parc de la Rivière‑des‑Mille‑Îles, en plus de le rendre davantage accessible aux citoyens de la région et aux visiteurs. Ce site naturel, d'une biodiversité exceptionnelle, comprend 42 km de berges, de marais, d'îles et d'eau courante de la rivière. Il reçoit annuellement 150 000 visiteurs.
« Ce nouveau centre récréotouristique et éducatif moderne sera un lieu de rassemblement pour les familles lavalloises, les résidents de la région et les touristes. Le gouvernement du Québec est heureux d'avoir soutenu cette réalisation phare de la Trame verte et bleue du Grand Montréal qui permet, une fois de plus, de mettre en valeur le territoire métropolitain et d'améliorer la qualité de vie des citoyens », a indiqué la ministre Chantal Rouleau.
« Nous pouvons nous réjouir de la concrétisation de ce projet. Avec sa double vocation d'accueil et d'éducation, ce nouveau pavillon est un attrait de plus pour la région. En favorisant l'accès privilégié à un site unique qui abrite une faune et une flore exceptionnelles, cet investissement permet aux citoyens de Laval et aux visiteurs de profiter des beautés de la nature à proximité », a fait savoir le député Christopher Skeete.
« L'aménagement du secteur d'accueil du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles à Laval est un projet métropolitain majeur et rassembleur dont on peut tous être fiers. En plus de restaurer les installations existantes, ce projet a pour vocation de faciliter aux citoyens du Grand Montréal l'accès à la rivière, site naturel offrant une expérience nature et plein air hors du commun », a pour sa part déclaré le représentant de la CMM, Jérôme Normand.
« Le nouveau pavillon d'accueil du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles s'inscrit parfaitement dans notre vision stratégique, qui s'intitule Urbaine de nature. Il permet aux Lavallois de profiter pleinement de la rivière, des berges et des nombreuses îles qu'on y trouve. Je remercie, d'ailleurs, le gouvernement du Québec et la CMM d'avoir soutenu cette initiative qui rehausse l'attractivité touristique et économique de Laval, tout en rapprochant le citoyen de la magnifique nature qui l'entoure », a souligné le maire de la Ville de Laval, Marc Demers.
« Ce grand parc à caractère régional offre un environnement d'une qualité exceptionnelle aux citoyens des 82 municipalités de la CMM, et plus! Le nouveau pavillon d'accueil se veut le premier jalon d'un plan de développement qui vise à élargir l'offre de services sur les rives nord et sud. Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur le soutien et la solidarité de tous les acteurs qui ont permis la réalisation d'une telle initiative à la fois fédératrice et novatrice », a mentionné Jean Lapointe, président d'Éco-Nature, organisme gestionnaire du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles.

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2017-03-18 – Osons sortir des sentiers battus! Nous ne sommes plus en 1970. La technologie fait partie de notre quotidien. Il est grand temps de réinventer l'école pour bien préparer nos jeunes à une utilisation saine et efficace de la technologie.

Syda Productions - Fotolia

En 2011, le gouvernement Charest avait décidé de doter toutes les classes du Québec de tableaux blancs interactifs (TBI). L'initiative avait été grandement critiquée (enseignants qui n'avaient pas été consultés, technologie qui n'était pas à point et un processus d'appel d'offres qui semblait être truqué pour privilégier « un ami » et ancien conseiller politique de Jean Charest). 

Chose certaine, il était grand temps de sortir les tableaux verts de nos salles de classe et faire profiter nos jeunes des outils technologies et pédagogiques modernes disponibles. 
Ces jours-ci, ce sont les cellulaires en classe qui font couler presque autant d'encre. Suite à une récente annonce du gouvernement de l'Ontario, qui a l'intention de bannir les cellulaires des classes dès la rentrée 2019, plusieurs réclament la même chose dans nos écoles québécoises.

Je n'en reviens tout simplement pas. Tout d'abord, la décision d'interdire les cellulaires dans l'école revient aux conseils d'établissement et aux enseignants (règles de conduite et mesures de sécurité et l'autonomie professionnelle des enseignants). Le gouvernement doit donc respecter le principe de subsidiarité et laissez le conseil d'établissement en décider. Pas de mur-à-mur svp. 


«  L'ère numérique modifie tous les aspects de notre existence et marque une rupture avec les façons traditionnelles de penser et de faire. Les nouvelles technologies sont maintenant présentes autant dans les sphères économiques que dans les sphères sociales de notre société. »

Philippe Couillard,
premier ministre du Québec

Source :
Message du premier ministre au moment du dévoilement de la Stratégie numérique du Québec
13 décembre 2017
Source :
http://bit.ly/2UKq1oc


Je crois que la société doit, par le biais de l'école, initier nos jeunes à l'utilisation saine, aux avantages et aux risques associés aux technologies numériques, et ce, indépendamment de quels milieux économiques, ils sont issus.

Il est grand temps de modifier la façon d'enseigner et d'embrasser le virage numérique… et cela ne veut pas dire uniquement des projections interactives et des équipements spécialisés.
Selon MediaSmarts qui a mené un sondage auprès de 5400 jeunes Canadiens, 90 % des élèves de la quatrième année primaire jusqu'en secondaire 5 possèdent leur propre téléphone cellulaire. 

Compte tenu de l'important déploiement en jeune âge, pourquoi ne pas mettre à profit l'école pour assurer que nos jeunes les utilisent de façon saine et sécuritaire?

L'école demeure l'endroit idéal pour assurer que tous les jeunes soient éduqués aux principes de bonne utilisation : la « nétiquette », les enjeux du sextage, de la vie privée et des enjeux de sécurité de l'information sur les réseaux publics, etc.

Assurons l'accès à la technologie pour ceux qui n'en ont pas (prêt). Établissons des règles d'utilisation (ou, quand, comment). Mais de grâce, ne jouons pas à l'autruche du numérique.
Le cellulaire, la tablette sont là pour demeurer – jusqu'à leur remplacement par une autre technologie — pourquoi ne pas s'en servir pour apprendre aux élèves à bien s'en servir pour consulter, rechercher, mais aussi quand et où? Développons chez le jeune l'éthique de l'utilisation.

#StratNumQc #eduqc

2019-03-14 - C'est le temps d'avoir un pictogramme fabriqué à 100% d'aliments Québécois / Canadiens!


Je peux vivre avec l'idée que certains aliments proviennent de l'extérieur du territoire.  Même que certains mets soient de l'extérieur.  Mais, à titre de consommateur j'aimerais pouvoir choisir et avoir une façon de choisir.


Je suis estomaqué d'apprendre via la plume de @Marie-Claude Lortie (@lapresse) que notre Fleurons Lavallois, maintenant propriété Ontarienne, Les rôtisseries St-Hubert achètent jusqu'à 3% de sont poulet à l'extérieur du Québec.  Selon des données de la MAPAQ de 2009, St-Hub achetait 10 millions de kg de poulet annuellement.  En fonction de cette donnée, nous pouvons estimé le 3% à 300 000 kg de poulet hors Québec annuellement.  Toujours selon le même rapport, les Québécois ont consommé 65 millions de kg de poulet cette année là.


J'aimerais aussi penser que les aliments importé au Canada sont soumis aux même degré de qualité que ceux d'ici, incluant ceux ajouté pour la transformation.  


J'aimerais que les importateurs doivent montrer patte blanche en terme de contrôle et processus de vérification et traçabilité.


Finalement, quel est le coût social et environnemental d'importer des cubes de poulet de la Thaïlande vs le faire produire ici par Olymel et Exceldor?  L'emprunte environnemental de transporter sur des milliers de km... que la main d'oeuvre soit payé entre 12 et 14$ par jour dans des conditions inhumaines et d'exploitation dans le simple but de minimiser les coûts er augmenter les profits.


On est loin du rôtisseur de quartier.


#polcan #polqc #vert 


http://plus.lapresse.ca/screens/090aa4db-881e-4e71-a036-7294ef4e18d8__7C___0.html

2019-03-09 - le 20 février dernier le Global news rapportait les excuses formulées par la présidente de la English Montreal School Board... et la tension qui en a suivi lors du conseil des commissaires.

La présidente, Angella Mancini, a été réprimandée par la commissaire à l'éthique pour le ton et langage utilisé envers la directrice générale devait s'excuser pour ces propos.

Mais quand elle est passé aux actes, après près de deux mois d'absences, les excuses n'ont pas eu la porté souhaité.

Visualisez l'article de Global pour en prendre connaissance.  http://bit.ly/2J25J8m

#eduqc #anglos #democratie #gouvernance #emsb


2019-03-08 - Aujourd'hui, le Courrier de Laval publiait un article (http://bit.ly/2VLJcOv) intitulé Travaux du REM: les maires réagissent.


Source: rem.info Construction du centre de maintenance à Sain-Eustache

Croyant avoir a faire à un prise de position musclé des maires en réponse aux nouvelles de la semaine dernière qui annonçaient des plans de contingence du train de la ligne Deux-Montagnes improvisés, j'ai dévoré l'article.  J'ai cependant encore faim.

Ayoye! Il est minuit moins une, ont met en place un bureau de pilotage... 

«Ce bureau de pilotage revêt une importance stratégique majeure pour plus d'un million de citoyens qui ont à se déplacer sur le territoire, a rappelé Marc Demers, maire de Laval, via communiqué. Il nous fera aborder maintenant de façon concrète les problèmes de congestion.»

Allo? Il y a un pilote dans l'avion? 

Le projet est en phase réalisation... à quelques mois d'entraves importantes, des mesures d'atténuations improvisées vers une station de métro elle même en rénovations.

What's next?  On implante d'autres pistes cyclables ?  Des bandes bleues et blanches?  Des voies réservées pour autobus... une à l'heure.  D'autres voies réservées pour les voitures électriques avec 4 passagers ou plus?

#polmun #Laval #BassesLaurentides
Le Musée Armand-Frappier et le Collège Montmorency s'associent pour présenter, le 27 mars à 18 h, à l'agora du Collège Montmorency, une soirée « Brasseurs d'idées ». Lors de cet événement, le public aura la chance d'échanger directement avec deux experts aux regards complémentaires : Françoise David et Alain Saulnier.



Il y a un an, le 28 février 2018, la jeune élève de l'école secondaire Poly-Jeunesse (#Laval) était portée disparue. Deux jours plus tard, elle est retrouvée derrière l'école dans un petit ruisseau...

Pourquoi cette journée-là elle a choisi de consommé plusieurs boissons énergisantes alcoolisées (11.9 %), on ne le saura probablement jamais.

Sa famille a choisi de mettre sur pied un spectacle-bénéfice / hommage à Ãthēnå Gęrvåįs au profit de Oasis, Unité mobile d'intervention.



Si ont ne peux plus rien faire pour son départ beaucoup trop tôt...
ont peux s'assurer que son souvenir demeure à jamais,
ont peux continuer de frapper sur le clou des boissons énergisantes alcoolisées (même à 7 %) trop facilement accessibles,
et
ont peux aider à amasser des fonds pour l'OASIS qui vient en aide aux jeunes et adultes dans le besoin.

#jemesouviens #Laval #jeunes