LAVAL, QCle 27 oct. 2023 /CNW/ - Alors que la saison hivernale approche à grands pas, un financement supplémentaire totalisant 332 625 $ visant à soutenir et à accompagner les personnes en situation d'itinérance ou à risque de le devenir est octroyé au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval. Cet argent servira à consolider l'offre d'hébergement d'urgence de 30 lits.

Cette annonce a été faite aujourd'hui par la députée de Laval-des-Rapides, Céline Haytayan, en compagnie de la députée de FabreAlice Abou-Khalil, et de celle de Vimont, Valérie Schmaltz, au nom du ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant.

Ce financement annuel permettra d'améliorer les services et de consolider l'hébergement d'urgence ou temporaire sur le territoire du CISSS.

Cette annonce découle de l'engagement pris par le ministre Carmant, lors du récent congrès de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), d'accorder un financement supplémentaire de 15,5 millions $, s'ajoutant au montant de 4,5 millions $ prévu dans le budget 2023-2024, pour répondre aux besoins immédiats en matière d'itinérance au Québec.

Citations :

« À l'approche de la saison hivernale, cet autre investissement en matière d'itinérance vise à éviter que des personnes se retrouvent à la rue par période de grands froids. Pour la suite, le plan d'action en itinérance est clair : il passe par le rehaussement de l'hébergement de transition et le logement supervisé. Il suffit maintenant de le mettre en place dans toutes les régions afin de renverser cette tendance à la hausse du phénomène de l'itinérance. On doit tous en faire plus et travailler ensemble, autant pour agir dans l'immédiat, comme aujourd'hui, que pour prévenir l'itinérance. »

Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux

« Je me réjouis de l'octroi de ce financement supplémentaire servant à lutter contre l'itinérance à Laval. De tels investissements permettront aux organismes communautaires de la région de consolider davantage leurs efforts à soutenir les personnes en situation d'itinérance ou à risque de le devenir, notamment en favorisant l'accompagnement psychosocial et l'accès en matière de logement. C'est donc toute la communauté qui y gagne. »

Céline Haytayan, députée de Laval-des-Rapides

« J'accueille très positivement cet investissement qui va nous permettre de consolider l'accès à des places en refuge ici, à Laval, et de mieux prendre soin des personnes vulnérables de nos communautés. Pour nous toutes et tous, et particulièrement pour les personnes en situation d'itinérance qui peuvent y trouver du réconfort, mais également du soutien, c'est un pas dans la bonne direction. »

Alice Abou-Khalil, députée de Fabre

« La situation actuelle de l'itinérance au Québec est inacceptable. Nous devons nous engager fermement à lutter contre ce phénomène pour renverser la tendance et réduire l'itinérance dans chaque région. Je me réjouis que le financement annoncé ait rapidement des effets positifs très concrets sur nos différentes communautés lavalloises. »

Valérie Schmaltz, députée de Vimont

Faits saillants :
  • Il est à noter que pour les personnes vulnérables ou en situation d'itinérance, les refuges d'urgence constituent un milieu sécuritaire où peuvent se créer des liens avec les intervenantes et les intervenants et qui peuvent favoriser l'accès à un service d'accompagnement psychosocial.
  • Rappelons que ce financement s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'action interministériel en itinérance 2021-2026 - S'allier devant l'itinérance (PAII), lancé en octobre 2021. Celui-ci propose des mesures concrètes pour offrir des services d'accompagnement qui répondent véritablement aux besoins des personnes en situation d'itinérance ou à risque de le devenir, notamment en matière de logement.
Lien connexe :

Pour plus d'information, consulter le Plan d'action interministériel en itinérance 2021-2026.

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2023/27/c5471.html

Plan de prévention de la violence et de l'intimidation dans les écoles - Violence dans les écoles : le ministre Drainville annonce son plan

QUÉBECle 27 oct. 2023 /CNW/ - Préoccupé par les cas de violence dans les écoles et dans le but de prévenir et contrer la violence et l'intimidation sous toutes leurs formes, le ministre de l'Éducation, M. Bernard Drainville, annonce le déploiement du Plan de prévention de la violence et de l'intimidation en milieu scolaire. Il en a fait l'annonce ce matin avec la députée de Lotbinière-Frontenac et adjointe parlementaire, Mme Isabelle Lecours. Ce plan, dont les investissements actuels se chiffrent à 30 millions de dollars sur cinq ans, se décline en quatre axes qui visent à documenter, former, sensibiliser et soutenir autant les élèves que les enseignants et le personnel scolaire.

Documenter la violence dans nos écoles

Dans le but d'avoir un portrait plus précis de la situation dans les écoles du Québec, le ministère de l'Éducation documentera tous les événements de violence et d'intimidation. Les établissements scolaires devront ainsi consigner le nombre d'événements de violence et d'intimidation et transmettre ces données au Ministère. Ces informations permettront de mieux suivre l'évolution du phénomène et serviront aux milieux scolaires pour ajuster leurs actions et bonifier leur plan de lutte. 

Former les intervenants, le personnel scolaire et les élèves

Tous les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire recevront également de l'enseignement afin de développer leurs compétences personnelles, sociales et émotionnelles. Cet enseignement sera offert sous forme de contenu obligatoire. Les thèmes « Violence » et « Santé mentale » seront vus par les élèves. Le temps d'enseignement annuel estimé pour ces contenus est entre 7 et 9 heures respectivement au primaire et au secondaire. Une directive ministérielle sera transmise au réseau scolaire dans les prochains mois à cet effet.

L'ensemble du personnel scolaire sera formé sur les actions préventives et les interventions les plus efficaces lorsque des situations de violence et d'intimidation surviennent. Cette formation inclura notamment les violences à caractère sexuel, comme cela est déjà prévu dans la Loi sur le Protecteur de l'élève, dont les dispositions sont entrées en vigueur le 15 septembre dernier.

Sensibiliser les élèves, le personnel et le grand public à la violence dans les écoles

En collaboration avec le ministère de la Sécurité publique (MSP) et dans le cadre du plan présenté aujourd'hui, le gouvernement annonce que le Programme de prévention de la délinquance par le sport, les arts et la culture sera bonifié. Ce programme est axé précisément sur l'offre d'activités sportives et culturelles aux jeunes présentant des facteurs de vulnérabilité augmentant la délinquance ainsi qu'aux gangs de rue.

Toujours en collaboration avec le MSP, la ligne RENFORT, mise sur pied en juin 2023 par la Ville de Montréal, sera aussi bonifiée pour que tout le Québec puisse en profiter. Cette ligne d'écoute et de soutien, confidentielle et gratuite, permet à des proches et à des intervenants scolaires de discuter avec des personnes qualifiées de leurs préoccupations liées à la violence armée ou de leurs inquiétudes concernant un membre de leur famille, en plus d'être dirigés vers des ressources compétentes ou de la documentation pertinente.

Une semaine sur la prévention de la violence sera également organisée pour permettre de mieux sensibiliser les élèves et le personnel du réseau de l'éducation. Sa première édition se tiendra lors de la prochaine année scolaire, soit 2024-2025.

Une journée sera prévue pour réunir des chercheurs ainsi que le personnel du réseau scolaire et les partenaires. Elle permettra d'échanger sur les bonnes pratiques. Si, au terme de cet exercice, de nouvelles mesures pertinentes ressortent, le plan pourrait être bonifié.

De plus, le gouvernement élaborera une campagne publicitaire visant la prévention de la violence et de l'intimidation. Cette campagne sera déployée lors de la prochaine rentrée scolaire.

Soutenir les enseignants et les élèves face à la violence

Bien que les écoles aient déjà l'obligation de se doter d'un plan de lutte contre la violence et l'intimidation, le gouvernement transmettra prochainement à l'ensemble des établissements du réseau scolaire un modèle pour les épauler dans l'élaboration de leur propre plan.

Le plan prévoit aussi l'embauche d'une ressource professionnelle par centre de services scolaire ou par commission scolaire ainsi que dans le réseau privé. Cette ressource sera responsable de la coordination des actions découlant du plan et travaillera à la fois en prévention de la violence et en promotion de la santé mentale et du bien-être. Cet ajout permettra de renforcer la collaboration entre les différents acteurs du réseau. En améliorant le soutien aux écoles pour déployer les meilleures pratiques, cette ressource facilitera la mise en place du plan.

Les sommes réservées pour ce plan permettront aussi la formation d'équipes d'intervention spécialisées dans les établissements scolaires ciblés en fonction du risque de violence, des ressources disponibles ainsi que des besoins du milieu. Cette mesure facilitera l'organisation et l'implication des ressources locales (dans et autour de l'école), pour la mise en place de mesures de prévention et d'intervention qui répondent à leur réalité.

De plus, un protocole d'urgence en cas d'événements majeurs de nature violente sera obligatoire dans chaque établissement scolaire. Il sera complémentaire aux autres plans et procédures déjà en place dans les milieux scolaires pour assurer la sécurité et prévenir la reproduction de ces événements violents.

Citations :

« Comme père de famille, mais aussi comme ministre de l'Éducation, ça me bouleverse de voir tous ces gestes de violence qui sont posés dans nos écoles, que ce soit de la violence entre les élèves, ou envers nos enseignants et le personnel scolaire. De tels comportements n'ont pas leur place dans nos écoles. C'est pourquoi on a travaillé dans les derniers mois sur des mesures concrètes à prendre pour contrer la violence et l'intimidation dans nos écoles. Je suis fier de présenter ce plan et je suis confiant qu'il sera bénéfique pour le réseau. »

Bernard Drainville, ministre de l'Éducation

« Tant les élèves que le personnel doivent se sentir en sécurité dans nos écoles, qui sont d'abord des lieux pour apprendre et s'épanouir. Notre priorité est de travailler en prévention de la violence et de la délinquance en offrant à nos jeunes des occasions de s'occuper de manière positive et constructive, tant à l'école qu'en dehors de celle-ci. On veut qu'ils puissent choisir leur avenir et leur réussite et qu'ils contribuent positivement au Québec de demain. »

François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l'Estrie

« En tant que ministre responsable de la coordination du Plan d'action concerté pour prévenir et contrer l'intimidation et la cyberintimidation, je suis très heureuse de voir que ces mesures seront mises en place rapidement. Toutes les actions qu'on met en œuvre pour lutter contre l'intimidation sous toutes ses formes ont des impacts significatifs sur la vie des gens qui composent notre société. Ce nouveau plan vient répondre directement aux besoins du terrain. Je salue le travail de mes collègues et je les félicite de prendre les initiatives nécessaires pour contrer l'intimidation. »

Suzanne Roy, ministre de la Famille

« Lors de la dernière année scolaire, j'ai eu l'occasion de faire une tournée de plusieurs écoles dans lesquelles il y avait des cas de violence et j'ai pu échanger avec le personnel scolaire. Je suis donc très fière aujourd'hui de présenter ce plan qui vise à contrer la violence et l'intimidation. Il faut prendre les moyens nécessaires pour que nos jeunes puissent s'épanouir dans leur environnement et c'est ce que notre gouvernement fait. »

Isabelle Lecours, députée de Lotbinière-Frontenac et adjointe parlementaire du ministre de l'Éducation

Liens connexes :

Pour plus d'informations : https://www.quebec.ca/gouvernement/ministere/education/publications/plan-prevention-violence-intimidation-ecoles-2023-2028

Ministère de l'Éducation

Facebook : https://www.facebook.com/quebeceducation

Twitter : https://twitter.com/EducationQC

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/339645

YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCgcPCv5VQhsAY3vNNoH6Zrw

Instagram : https://www.instagram.com/education_qc/

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2023/27/c7461.html



QUÉBEC, le 26 oct. 2023 /CNW/ - La Commission de la représentation électorale sera à Laval, le mercredi 1er novembre, et à Montréal, le jeudi 2 novembre, pour entendre les commentaires et les suggestions de la population sur sa proposition de délimitation des circonscriptions électorales provinciales.

Mercredi 1er novembre, 19 h
Château Royal
3500, boulevard du Souvenir
Laval (Québec) H7V 1X2

Jeudi 2 novembre 2023, 14 h et 19 h
Hôtel Universel Montréal
5000, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec) H1V 1A1

Toute personne intéressée à assister à cette audience peut s'y présenter sans préavis. Celles et ceux qui souhaitent prendre la parole doivent toutefois s'inscrire au préalable au www.carteelectorale.quebec.

Les audiences publiques de la Commission sont des occasions privilégiées pour s'informer et pour exprimer son opinion sur la proposition de mise à jour de la carte électorale, qui a été rendue publique le 19 septembre dernier. Ces audiences permettent aux trois commissaires de raffiner leur connaissance des réalités et des enjeux régionaux ainsi que des liens d'appartenance des citoyennes et des citoyens à leur communauté.

Critères de délimitation
D'après la Loi électorale, la carte électorale doit être révisée après deux élections générales provinciales, puisque les mouvements de population créent des inégalités de représentation qui doivent être corrigées au fil du temps. Réviser la carte électorale permet d'assurer une représentation juste et équitable des électrices et des électeurs à l'Assemblée nationale. L'exercice consiste à diviser le Québec en 125 circonscriptions d'environ 51 000 électrices et électeurs qui ont, autant que possible, des caractéristiques communes.

Modifications proposées à la carte électorale à Laval

Dans la région de Laval, la circonscription de 𝗖𝗵𝗼𝗺𝗲𝗱𝗲𝘆 compte plus d'électrices et d'électeurs que la moyenne. Elle connaît une forte croissance qui se poursuivra au cours des prochaines années. Cette croissance est localisée dans le centre-ville, qui se densifie; de grands projets immobiliers y sont d'ailleurs en cours.

Les commissaires proposent de revoir les limites de cette circonscription pour éviter que le nombre d'électeurs dépasse le maximum permis par la Loi électorale d'ici quelques années. La nouvelle carte électorale sera utilisée pour les deux prochaines élections générales, celles de 2026 et de 2030.

Le secteur nord-est de la circonscription de Chomedey est transféré dans la circonscription de 𝗟𝗮𝘃𝗮𝗹-𝗱𝗲𝘀-𝗥𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲𝘀. Ces deux circonscriptions se partagent déjà le territoire du centre-ville de Laval. Le secteur concerné est délimité, au nord, par l'autoroute Jean-Noël-Lavoie (440); à l'est, par l'autoroute des Laurentides (15); au sud, par le boulevard Saint-Martin Ouest; et à l'ouest, par le boulevard Chomedey.

Un secteur résidentiel situé à l'est de la circonscription de Laval-des-Rapides est à son tour transféré dans la circonscription de 𝗠𝗶𝗹𝗹𝗲-𝗜̂𝗹𝗲𝘀, pour équilibrer ces deux circonscriptions. Ce secteur est délimité, au nord, par le boulevard Saint-Martin Ouest; à l'est, par l'autoroute Papineau (19); au sud, par la rivière des Prairies; et à l'ouest, par la rue Notre-Dame-de-Fatima jusqu'à la rue D'Anjou et la ligne arrière de la rue Notre-Dame-de-Fatima (côté ouest).

Faire connaître son opinion
Pour faire part de son point de vue sur la proposition de carte électorale, la population peut :

Répondre au questionnaire d'opinion sur le site www.carteelectorale.quebec;

Déposer un document ou un mémoire à cette même adresse;
Prendre la parole lors de l'une des audiences publiques. Deux audiences virtuelles se tiendront les 3 et 15 novembre.
À propos de la Commission

La Commission de la représentation électorale est une institution indépendante et décisionnelle qui a pour mission d'établir la carte électorale du Québec. Elle agit en toute neutralité et impartialité afin que les électrices et les électeurs du Québec soient représentés de façon juste et équitable à l'Assemblée nationale. Les trois commissaires exercent également certaines responsabilités lorsque les municipalités et les commissions scolaires anglophones procèdent à la révision de leurs cartes électorales.

Les commissaires seront disponibles pour accorder des entrevues aux médias sur les lieux de l'audience publique. Les médias intéressés doivent formuler une demande d'entrevue au préalable.

SOURCE Commission de la représentation électorale du Québec

CONTACT: Source : Commission de la représentation électorale, 418 644-3320 ou 1 888 870-3320, servicemedias@electionsquebec.qc.ca