QUÉBEC, le 29 avril 2021 /CNW Telbec/ - Une étape très attendue de la campagne de vaccination a été annoncée aujourd'hui, alors que le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a confirmé que la prise de rendez-vous pour la population générale débutera sous peu.

Dès demain, le 30 avril, la prise de rendez-vous se déploiera, de façon graduelle, selon les groupes d'âge. L'objectif est d'ouvrir la vaccination à tous d'ici deux semaines.

Ouverture de la prise de rendez-vous

Groupe d'âge

Population cible à vacciner (75 %)

Première dose reçue

Rendez-vous planifié pour 1re dose

Rendez-vous à prendre pour atteindre la cible

30 avril

50 à 59 ans

866 387

475 737

129 643

261 007

3 mai

45 à 49 ans

396 921

158 258

61 887

176 776

5 mai

40 à 44 ans

439 574

99 556

48 150

291 868

7 mai

35 à 39 ans

423 543

87 039

39 974

296 530

10 mai

30 à 34 ans

415 429

74 090

34 891

306 448

12 mai

25 à 29 ans

413 982

69 939

29 316

314 727

14 mai

18 à 24 ans

498 348

67 588

28 923

401 837

Des livraisons importantes confirmées de doses de vaccin sont prévues au cours des prochaines semaines et permettront d'amorcer sous peu la vaccination de la population générale. Le nombre total de doses prévues est de 2 517 080, ventilé de la façon suivante :

  • 594 770 doses au cours de la semaine du 3 mai ;
  • 458 640 doses au cours de la semaine du 10 mai ;
  • 458 640 doses au cours de la semaine du 17 mai ;
  • 458 640 doses au cours de la semaine du 24 mai ;
  • 546 390 doses au cours de la semaine du 31 mai.

Citation :  

« Après avoir ouvert la vaccination à l'ensemble des groupes prioritaires, nous sommes enfin en mesure d'amorcer la prise de rendez-vous pour le reste de la population adulte. Il s'agit d'une excellente nouvelle. Je suis très fier de ce que nous avons accompli jusqu'à maintenant, et également de la réponse de la population. La vaccination est la meilleure solution qui nous permettra de retrouver une vie normale. Plusieurs semaines seront encore nécessaires pour protéger une part suffisamment importante de la population, mais nous nous approchons du but. » 

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux  

  Faits saillants : 

  • Rappelons qu'au cours des derniers jours, la prise de rendez-vous a été élargie aux personnes présentant un handicap, ainsi qu'à une personne proche aidante par personne faisant partie de cette clientèle, et aux femmes enceintes.
  • À la suite de la confirmation, le 27 avril, du décès d'une personne à la suite d'une thrombose avec thrombocytopénie (VIPIT) survenue après l'administration d'un vaccin à vecteur viral contre la COVID-19, soit le vaccin d'AstraZeneca (Covishield), rappelons que ces cas demeurent très rares. Les bénéfices du vaccin sont considérés largement supérieurs aux risques. Toutefois, il est important de rappeler que les personnes ayant reçu ce vaccin doivent consulter rapidement un médecin ou Info-Santé si, particulièrement dans les 4 à 20 jours suivant la vaccination, les symptômes suivants se manifestent :
    • un essoufflement, de la douleur à la poitrine, une enflure des jambes ou une douleur au ventre ;
    • un mal de tête important ou qui dure depuis quelques jours, une vision floue ou des bleus sur la peau.
  • Enfin, soulignons qu'en raison de la situation préoccupante dans la région du Bas-Saint-Laurent, des mesures spéciales d'urgence s'appliqueront dès le 1er mai à 00 h 01. Ces mesures s'appliqueront sur tout le territoire, à l'exception des MRC de la Matanie (Matane), de Matapédia et de La Mitis.
  • Ces mesures sanitaires exceptionnelles sont nécessaires afin de limiter au maximum les contacts non nécessaires entre les personnes. Notons toutefois que les écoles primaires resteront ouvertes pour l'instant.

Lien connexe : 

Pour obtenir toutes les informations pertinentes sur la vaccination : Québec.ca/vaccinCOVID 

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QUÉBEC, le 29 avril 2021 /CNW Telbec/ - Résolu à mener des actions fortes et concrètes pour prévenir la violence conjugale et les féminicides, le gouvernement du Québec octroie un financement additionnel de 19,8 M$ aux organismes d'aide aux hommes ayant des comportements violents dans un contexte conjugal ou familial.

La vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, en a fait l'annonce en compagnie du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, M. Lionel Carmant, et du député de Chauveau et whip adjoint du gouvernement, M. Sylvain Lévesque.

Les sommes supplémentaires annoncées serviront à réduire les délais en vue d'obtenir des services pour les hommes en crise et d'augmenter l'offre de service. Les organismes œuvrant auprès des hommes aux prises avec des problèmes d'impulsivité, de contrôle, de violence conjugale ou familiale pourront ainsi développer et bonifier leur offre de service en embauchant, à court terme, des ressources pour garder le contact avec les hommes. Comme ces derniers hésitent souvent davantage à aller chercher de l'aide, un outil technologique sera aussi mis au point afin de cibler les ressources à proximité et de favoriser un accès rapide aux services.

En complément, M. Lévesque aura pour mandat de travailler avec les regroupements d'organismes venant en aide aux hommes violents dans le but de renforcer et de pérenniser une offre de service adéquate pour la clientèle masculine.

Rappelons que le gouvernement du Québec investit 222,9 M$ au total sur cinq ans pour la réalisation des diverses mesures prioritaires prévues dans le plan dévoilé la semaine dernière. Un financement additionnel de 92 M$ sur cinq ans pour les maisons d'aide et d'hébergement de première étape a déjà été annoncé.

Citations :

« Pour lutter contre la violence faite aux femmes, il faut agir sur tous les fronts. Le financement accru que nous consentons aux organismes intervenant auprès des hommes violents est l'une des mesures primordiales de notre plan d'action d'urgence, soutenu par une enveloppe de près de 223 M$. Parce que prendre en charge un homme violent ou à risque de le devenir, c'est aider sa femme et ses enfants. Merci à tous les organismes qui effectuent ce travail d'intervention essentiel et déterminant dans notre combat pour éviter d'autres féminicides. Rappelons-nous toujours que la violence conjugale, c'est l'affaire de tout le monde. Nous devons tous la refuser, et demeurer attentifs aux femmes et aux enfants. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Pour briser le cycle de la violence conjugale, il faut miser notamment sur la disponibilité de ressources d'aide aux hommes violents. C'est là un maillon fondamental, qu'il ne faut surtout pas négliger. Le travail accompli par les organismes œuvrant auprès des hommes est admirable. Mais ils ont besoin de ressources accrues pour mieux intervenir, et surtout plus rapidement, lors de situations de crise. »

Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

« Je suis très fier qu'on m'ait confié le mandat de soutenir une offre de service adéquate des organismes œuvrant auprès des hommes ayant des comportements violents, en contexte conjugal et familial. J'accueille ce mandat avec une grande humilité, mais surtout avec la volonté d'améliorer et de changer les choses de façon concrète. Il ne faut ménager aucun effort pour mettre fin à ces actes de violence. »

Sylvain Lévesque, député de Chauveau et whip adjoint du gouvernement

« Tous les membres d'à cœur d'homme sont extrêmement reconnaissants de cet engagement ambitieux et historique à aider tous les acteurs impliqués dans la prévention des violences conjugales. En investissant dans les services d'intervention auprès des auteurs de violences conjugales et familiales, le gouvernement du Québec reconnaît non seulement l'importance et la valeur de tels services, mais lance du même coup un message clair aux hommes qu'il est possible d'obtenir une aide professionnelle lorsqu'ils en ont besoin, et ce, avant qu'il ne soit trop tard. »

Sabrina Nadeau, directrice générale de l'Association à cœur d'homme

Faits saillants :

Agir sur tous les fronts

Rappelons que le plan présenté le 23 avril, et les investissements supplémentaires de 222,9 M$ qui s'y rattachent, visent à s'attaquer au fléau de la violence conjugale sous tous ses angles. Les autres mesures financées serviront notamment à :

  • améliorer l'offre de service et ajouter des unités au sein des maisons d'aide et d'hébergement de première étape;
  • faciliter la sortie urgente d'un milieu dangereux et l'accès immédiat à une solution d'hébergement temporaire pour les femmes et leurs enfants;
  • pérenniser les cellules d'intervention rapide intersectorielle existantes et en développer d'autres dans le but de couvrir toutes les régions;
  • assurer la création de nouvelles unités d'hébergement de deuxième étape;
  • ajouter des effectifs en violence conjugale au sein des corps de police, des services correctionnels et du Directeur des poursuites criminelles et pénales;
  • consolider l'intervention de l'organisme SOS violence conjugale, entre autres en bonifiant sa ligne téléphonique d'urgence et de référence 24/7 d'un service par clavardage et par texto;
  • appliquer dans l'ensemble du Québec, à l'exception de la cour itinérante, le principe de la poursuite verticale en matière de violence conjugale et d'agressions sexuelles, afin que la personne victime puisse être accompagnée d'un seul et même procureur du début à la fin.

Lien connexe :

Québec.ca/violenceconjugale

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2021/29/c4282.html

MONTRÉAL, le 29 avril 2021 /CNW Telbec/ - Au premier trimestre de 2021, le Québec comptait 23 100 personnes de moins en emploi qu'au dernier trimestre de 2020, et 133 000 de moins qu'au dernier trimestre de 2019, soit avant la pandémie. Le nombre d'emplois a ainsi atteint 96,9 % du niveau observé avant la pandémie. En comparaison, le taux était de 97,3 % pour l'ensemble du Canada.

Le taux de chômage au premier trimestre de 2021 s'est fixé en moyenne à 7,2 % au Québec, comparativement à 5,3 % au dernier trimestre de 2019. Il s'agissait du taux le plus bas parmi ceux des provinces comparées (8,4 % pour l'ensemble du Canada). C'est ce qui ressort de l'analyse intitulée Comment évolue la participation au marché du travail en temps de pandémie au Québec et ailleurs au Canada?, rendue publique aujourd'hui par l'Institut de la statistique du Québec.

Ratio du nombre de personnes de 15 ans et plus en emploi au premier trimestre de 2021 sur le nombre au quatrième trimestre de 2019, ensemble du Canada et provinces (Groupe CNW/Institut de la statistique du Québec)

L'emploi à temps partiel et celui des femmes plus affectés par la pandémie

Au Québec, le recul de l'emploi total s'explique essentiellement par le nombre d'emplois à temps partiel, qui a atteint 86,3 % du niveau d'avant la pandémie. Le nombre d'emplois à temps plein, quant à lui, était près de celui au quatrième trimestre de 2019 (ratio de 99,4 %).

L'emploi chez les femmes s'est fixé à 95,6 % du niveau d'avant la pandémie, soit le ratio le plus bas au Canada (mais comparable à celui en Ontario, où il s'est établi à 95,7 %). Le taux pour les emplois à temps plein s'élevait à 99,8 %, alors que celui pour les emplois à temps partiel était de 82,5 %.

Le nombre d'hommes en emploi se situait quant à lui à 98,1 % de celui d'avant la pandémie. Le ratio pour les emplois à temps plein atteignait 99,0 %, tandis que celui pour les emplois à temps partiel était de 92,3 %.

Les jeunes plus touchés, comme dans les autres provinces                                        

Au premier trimestre de 2021, le nombre de jeunes de 15 à 24 ans en emploi au Québec équivalait à 86,9 % de celui avant la pandémie. Le taux était de 96,9 % chez les 55 ans et plus et de 99,1 % chez les 25 à 54 ans.

Dans toutes les provinces comparées, l'emploi des 15-24 ans a été plus affecté que celui des autres groupes d'âge par la pandémie, mais c'est au Québec que la proportion d'emplois récupérés par les jeunes était la plus basse au premier trimestre de l'année (entre 87,6 % et 97,3 % dans les autres provinces).

À consulter :

L'Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d'intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.

Relations avec les médias
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QUÉBEC, le 27 avril 2021 /CNW Telbec/ - Le ministre responsable de la région de LavalBenoit Charette, ainsi que son collègue député de Sainte-RoseChristopher Skeete, sont heureux d'annoncer, au nom du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, que des entreprises de la région ont offert leur contribution afin d'accélérer la campagne de vaccination au cours des prochaines semaines.

Cette contribution se manifestera principalement par le biais d'un partenariat entre le Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval, la communauté du Collège Montmorency et plusieurs entreprises participantes regroupées autour de la communauté Prox Industriel et de l'initiateur du projet, Pélican International.

Cette initiative régionale, dont les détails seront dévoilés au cours des prochaines semaines, est une belle manifestation de la volonté du milieu entrepreneurial à collaborer avec le réseau de la santé et des services sociaux dans le cadre de l'opération de vaccination sans précédent qui est actuellement déployée au Québec. Elle complétera le travail des pôles de vaccination en entreprise qui ont été annoncés au cours des dernières semaines, dont celui de Banque Nationale, Bell, Couche-Tard, le Groupe CH et METRO, qui ouvrira bientôt à la Place Bell à Laval.

Citations:

 « Nous avons des semaines très importantes devant nous, avec la vaccination de la population générale qui approche à grands pas. Notre gouvernement est déterminé à déployer tous les efforts pour vaincre cette pandémie. Pour y parvenir, nous devons mobiliser et structurer toute l'aide disponible, et faire preuve de créativité et de flexibilité afin d'explorer de nouvelles avenues. Nous sommes très reconnaissants envers les entreprises québécoises qui prêteront main-forte à la vaccination de masse, d'une manière ou d'une autre. Vacciner avec les entreprises, c'est gagner plus vite contre le virus. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

« Je suis heureux de la réponse que nous avons eue, qui prouve la grande solidarité que nous constatons sur le terrain à cette étape déterminante de la lutte à la pandémie. Je remercie chacune des entreprises de la région qui participeront aux efforts : cet appui complémentaire permettra d'accélérer la vaccination et de protéger plus rapidement une part importante de la population. La vaccination est la meilleure solution qui nous permettra de retrouver bientôt une vie normale. »

Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval

« C'est réjouissant de voir la réponse positive des différents acteurs lavallois à cette initiative lancée par le ministre de la Santé et des Services sociaux. Cette mobilisation nous rappelle que cette lutte contre la pandémie est collective et que nous y jouons tous un rôle important. Je suis très heureux pour les employés des entreprises qui pourront bénéficier d'un vaccin rapidement. Il s'agit d'un pas de plus qui confirme la réussite de la campagne de vaccination. »

Christopher Skeete, député de Sainte-Rose 

 « Au cours de la dernière année, la communauté montmorencienne a démontré une solidarité et une résilience impressionnante. Le collège Montmorency témoigne, encore une fois, de son appartenance à sa région en contribuant à cette belle initiative. L'effort de vaccination est un préalable nécessaire pour retrouver nos jeunes et les accompagner vers la réussite et nous sommes ravis de pouvoir contribuer à notre manière. »

Olivier Simard, directeur général collège Montmorency

Faits saillants :

Rappelons que pour la première fois au Québec, les entreprises sont appelées à contribuer à la vaccination massive pour lutter contre la COVID-19. Au total, plus de 450 entreprises de partout au Québec ont répondu à l'appel lancé par le ministre, soit pour participer à la mise sur pied d'un site de vaccination, soit pour offrir des services connexes, notamment sous la forme de partenariats avec les établissements de santé et de services sociaux pour accélérer la campagne de vaccination.

Liens connexes: 

Pour en savoir plus sur la vaccination contre la COVID-19 : Québec.ca/vaccinCOVID

Pour en savoir plus la contribution des entreprises : Québec.ca/vaccinationentreprise

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2021/27/c8826.html

QUÉBEC, le 27 avril 2021 /CNW Telbec/ - Le gouvernement du Québec annonce un partenariat entre le ministère de la Sécurité publique et l'Université Laval pour la réalisation de deux projets de recherche en géotechnique qui permettront, notamment, de mettre au point des mesures de protection contre les glissements de terrain.

C'est la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, qui en a fait l'annonce aujourd'hui.

L'investissement global, qui s'élève à 217 304 $, donne suite à une mesure sous la responsabilité du ministère de la Sécurité publique inscrite au Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques.

Ces projets de recherche seront dirigés par Mme Ariane Locat, professeure au Département de génie civil et de génie des eaux, et M. Jean-Michel Lemieux, professeur au Département de géologie et de génie géologique, et seront réalisés au sein du Laboratoire d'études sur les risques naturels de l'Université Laval.

Citations :

« Il est essentiel pour votre gouvernement de mieux anticiper les glissements de terrain qui surviennent au Québec afin de protéger nos citoyens et nos infrastructures. Grâce aux recherches de l'Université Laval, nous pourrons certainement améliorer nos connaissances en géotechnique et nous préparer en conséquence. C'est un réel privilège de nous associer à cette institution, et je remercie les équipes qui travailleront sur ces deux projets pour leur précieuse collaboration. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Ce sont deux projets de recherche porteurs et stimulants autant pour les étudiants que pour les chercheurs. Ces projets nous aideront à nous préparer adéquatement aux changements climatiques. Les formations spécialisées qui en découleront, comme en investigation géotechnique des massifs argileux et en analyse des glissements de terrain, augmenteront notre expertise en matière de lutte contre les changements climatiques. »

Danielle McCann, ministre de l'Enseignement supérieur

« Je suis très fière de cette annonce. L'Université Laval ne cesse de m'impressionner. Les formations qu'elle offre et les recherches qu'elle mène sont toujours à l'avant-garde et répondent aux besoins de la société. Quel plaisir qu'elle soit établie dans Jean-Talon et qu'elle puisse nous prêter main-forte pour relever des défis en matière de changements climatiques! »

Joëlle Boutin, députée de Jean-Talon et présidente de la Commission de l'aménagement du territoire

« Ces deux projets de recherches sont des démonstrations de l'engagement de la communauté universitaire, de nos professeures et professeurs, envers la société. Les projets de recherche qui reçoivent ce financement aujourd'hui permettront de développer des connaissances dans le domaine de la géotechnique appliquée aux glissements de terrain et de l'implication des changements climatiques dans leur déclenchement afin de mieux planifier l'utilisation du territoire dans les zones vulnérables à ces aléas. Ils contribueront aussi à la formation de personnel hautement qualifié dans ce domaine. »

Sophie D'Amours, rectrice de l'Université Laval

Faits saillants :

  • Le premier projet vise à accroître les connaissances sur l'effet des changements climatiques sur la stabilité des pentes argileuses du Québec. Plus particulièrement, le projet permettra de définir l'effet d'événements climatiques sur la stabilité d'un site constitué d'argile sensible typique du Québec.

  • Le second projet vise à comprendre la mécanique de la postrupture des glissements superficiels affectant les talus argileux du Québec afin de pouvoir mettre au point une méthodologie permettant d'estimer rapidement la force d'impact des débris de ces glissements superficiels sur les infrastructures ou sur les mesures de protection.

  • Le ministère de la Sécurité publique est le maître d'œuvre de la mesure 6.2.3 du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques. Cette mesure est financée par les budgets du Fonds d'électrification et de changements climatiques, qui vise à soutenir la recherche en adaptation, dont des projets de recherche portant sur les risques reliés aux changements climatiques.

Liens connexes :
Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques 
Laboratoire d'études sur les risques naturels de l'Université Laval pour faciliter la prise de contact avec les professeurs

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Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2021/27/c5235.html

QUÉBEC, le 25 avril 2021 /CNW Telbec/ - Ayant pris connaissance de la Politique d'hébergement et de soins et services de longue durée (PHSSLD), dévoilée la semaine dernière par la ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, la députée de Duplessis et porte-parole du Parti Québécois pour les aînés, Lorraine Richard, avoue être restée sur sa faim. À ses yeux, la Politique omet nombre d'enjeux pourtant cruciaux pour la santé et la sécurité des aînés.

EN BREF

La Politique d'hébergement et de soins et services de longue durée rate la cible à plusieurs égards, selon le Parti Québécois :

  • Les aînés vivant à domicile sont laissés pour compte;
  • Les ratios professionnel en soins/patients ne sont pas clairement établis;
  • On devra encore attendre pour que soit déposé un projet de loi visant à lutter contre la maltraitance.

« Soyons clairs : je ne remets pas en question la bonne volonté de la ministre Blais; je doute, cependant, des moyens d'action et de la latitude dont elle dispose pour véritablement améliorer le sort des aînés du Québec. » C'est en ces termes que s'est d'abord exprimée la députée de Duplessis.

Celle-ci souligne que la Politique comporte trois grandes lacunes, la première étant qu'elle ne tient à peu près pas compte des personnes âgées re résidant pas en centre d'hébergement. « On parle des CHSLD, des RPA, mais très peu, voire pas du tout, des soins et des services offerts à domicile. C'est une omission importante, alors que 80 % des aînés du Québec ne vivent pas en résidence, et qu'on sait qu'une large majorité de personnes souhaitent vivre chez elles le plus longtemps possible », a-t-elle plaidé.

Puis, il faut vraiment agir sur le nombre de patients pouvant être pris en charge par chaque préposé, un enjeu que la PHSSLD n'aborde pas. « On ne connaît pas les objectifs en cette matière. Bien sûr, on entend parler de l'importance, mais aucunement de la façon dont on va retenir le personnel ni de comment on va s'y prendre pour attirer la relève », a ajouté Lorraine Richard.

Enfin, la députée de Duplessis déplore le délai quant au dépôt d'un éventuel projet de loi sur la maltraitance. « Ça fait des années que nous entendons des histoires d'horreur, que nous savons que les aînés vivent de la maltraitance en hébergement. Après plus de deux ans en poste, le gouvernement de la CAQ nous apprend que la ministre va attendre à l'automne pour déposer son projet de loi. Avec un sujet aussi important, pourtant, il y a vraiment urgence d'agir », se désole-t-elle.

« La tenue d'une enquête publique et indépendante sur la façon dont le gouvernement a géré la pandémie de COVID-19 demeure par ailleurs essentielle si nous voulons faire toute la lumière sur ce qui s'est passé dans les RPA et les CHSLD, et agir pour le mieux-être ainsi que le mieux-vivre des aînés. Nous devons être capables de connaître les causes des problèmes, et tout mettre en œuvre pour les corriger rapidement. Nous le devons aux aînés et à leurs proches », a conclu Lorraine Richard.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/April2021/25/c2850.html

LAVAL, QC, le 22 avril 2021 /CNW Telbec/ - La Ville de Laval vient de franchir une étape majeure dans le processus de révision de sa réglementation d'urbanisme en adoptant le projet de règlement de Code de l'urbanisme (CDU). Ce projet de règlement est inspiré des meilleures pratiques en matière d'urbanisme et s'inscrit dans une approche réglementaire novatrice basée sur la forme urbaine (Form-Based Code). Il exprime également la volonté de la Ville d'offrir à tous ses citoyens des milieux de vie diversifiés, sains, conviviaux et à échelle humaine. Il fera bientôt l'objet d'une consultation publique, comme prévu par la Loi sur l'aménagement et l'urbanisme (LAU).

« Nos experts urbanistes ont mis la barre très haute et ont travaillé sans relâche au cours des trois dernières années pour en arriver à ce résultat. Cela représente plus de 50 000 heures de travail et 2 000 rencontres! Sincèrement, il s'agit d'un travail colossal qui mérite d'être applaudi », a souligné Stéphane Boyer, maire suppléant, vice-président du comité exécutif et conseiller municipal de Duvernay-Pont-Viau. En outre, selon M. Boyer, « ce travail nous permettra certainement de nous positionner parmi les leaders québécois dans l'utilisation de pratiques innovantes et durables en urbanisme ».

Le CDU regroupe l'ensemble de la réglementation d'urbanisme (zonage, lotissement, construction, etc.) en un seul règlement beaucoup plus facile à comprendre et à interpréter. Entre autres, l'ajout de plus de 500 illustrations et l'explication des intentions derrière chacune des normes réglementaires faciliteront la vie aux Lavallois et aux professionnels pour la réalisation de leur projet d'aménagement, de construction ou de rénovation.

Rappelons que ce chantier historique pour la Ville de Laval a débuté en 2018 à la suite de l'entrée en vigueur du schéma d'aménagement et de développement révisé (SADR).

Info-règlements

La première version d'Info-règlements sera disponible dès le 3 mai 2021 à repensonslaval.ca/revision-urbanisme. Cet outil permettra aux Lavallois d'identifier leur propriété à l'aide d'une carte interactive, d'une recherche par adresse ou par lot et de trouver immédiatement la principale réglementation applicable. Sa version complète sera lancée lors de l'entrée en vigueur du règlement de Code de l'urbanisme CDU-1.

« Nous sommes également heureux de dévoiler, au même moment, la version préliminaire d'Info-règlements, un outil de recherche en ligne unique qui permettra aux citoyens de trouver et de comprendre rapidement la réglementation qui s'applique à leur propriété », précise M. Boyer.

Lancement de la consultation publique le 3 mai prochain

L'adoption du projet de règlement de Code de l'urbanisme (CDU) marque le coup d'envoi de la dernière étape de consultation. Pour l'occasion, la plateforme Web des Portes ouvertes virtuelles sera mise à jour dès le 3 mai 2021, afin d'y intégrer le projet de règlement, les grandes nouveautés de cette future réglementation et ses impacts pour les citoyens, de même que les modalités de participation à la consultation publique. Cette dernière se déroulera en trois temps :

  1. Des séances publiques virtuelles d'information auront lieu les 18 et 19 mai 2021. Pour l'occasion, la Ville présentera les grandes lignes du contenu du projet de règlement de Code de l'urbanisme (CDU) et répondra aux questions des participants;
  2. Le dépôt de mémoires pour commenter le projet de règlement de Code de l'urbanisme (CDU) sera possible du 3 mai au 14 juin 2021;
  3. Des audiences publiques se dérouleront principalement dans la semaine du 14 juin. Les citoyens et les groupes seront alors invités à présenter oralement leur mémoire ou leurs avis et commentaires.

La consultation publique sera présidée par un comité d'élus désignés par le maire, soit :

  • Stéphane Boyer, maire suppléant, vice-président du comité exécutif et conseiller municipal de Duvernay-Pont-Viau;
  • Virginie Dufour, membre du comité exécutif responsable du dossier de l'urbanisme et conseillère municipale de Sainte-Rose;
  • Daniel Hébert, conseiller municipal de Marigot.

Le comité d'élus sera également accompagné d'un comité aviseur qui sera appelé à rendre des conclusions à la suite de la consultation. Il sera formé de trois experts externes :

  • Basil Cavis est comptable professionnel agréé. Il détient une maîtrise en administration des affaires de l'Université McGill;
  • Ariane Émond a été journaliste indépendante pendant 40 ans. Elle est cofondatrice du magazine féministe d'actualité La Vie en rose. De plus, elle est commissaire ad hoc à l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM) depuis 2008;
  • Marie-Odile Trépanier a été professeure à l'Institut d'urbanisme de Montréal de 1980 à 2011, après 5 ans au Centre de recherche en droit public.

Rappelons que la démarche de consultation citoyenne a été lancée en mai 2019. Depuis, les citoyens et les autres parties prenantes du projet ont été consultés à chacune des étapes du processus de révision de la réglementation d'urbanisme. Tous les détails de la démarche sont disponibles à repensonslaval.ca/revision-urbanisme.

Prochaines étapes

À la suite de la consultation publique, la Ville procédera à l'analyse des contributions citoyennes en vue de bonifier le Code de l'urbanisme (CDU). Sur recommandation de plusieurs comités assurant la gouvernance du projet de révision des règlements d'urbanisme, le conseil municipal décidera d'intégrer ou non les recommandations émises dans le cadre de la consultation dans la version finale du règlement de Code de l'urbanisme (CDU). Le rapport de consultation sera publié au même moment. L'entrée en vigueur du CDU se fera au cours des mois qui suivront l'adoption par le conseil municipal.

Visionnez la vidéo du comité d'élus invitant la population à participer à la consultation publique.

SOURCE Ville de Laval

CONTACT: Relations avec les médias : Ville de Laval, Service des communications et du marketing, Anne-Marie Braconnier, Responsable des affaires publiques, 450 680-2343, medias@laval.ca; Cabinet du maire, Alexandre Banville, Directeur des communications, 514 772-2984, a.banville@laval.ca

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MONTRÉAL et LAVAL, QC, le 22 avril 2021 /CNW Telbec/ - Quels sont les effets antimicrobiens des produits naturels stabilisés pour assurer la salubrité et la qualité alimentaire ? Cette question est au cœur de la nouvelle chaire dirigée par la professeure Monique Lacroix de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) et financée par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec et Agriculture et Agroalimentaire Canada, par l'entremise du Partenariat canadien pour l'agriculture.

logo de Institut National de la recherche scientifique (INRS) (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

Dans l'industrie alimentaire, le contrôle des microbes, comme les bactéries ou les virus, passe souvent par l'ajout de produits chimiques synthétiques. Pourtant, la demande des consommateurs pour des produits antimicrobiens naturels est en hausse.

Depuis plus de 26 ans, les laboratoires de la professeure Monique Lacroix évaluent le potentiel antimicrobien et antioxydant de différents produits efficaces et moins néfastes pour la santé. Ils proviennent entre autres d'extraits naturels et d'huiles essentielles, de fruits, d'épices et, plus récemment, de nanoparticules d'argent. L'aide financière de 487 590 $, octroyée dans le cadre du Programme de partenariat pour l'innovation en agriculture, permettra de pousser davantage ces solutions naturelles.

Des solutions naturelles

Jusqu'à maintenant, le défi d'utilisation des extraits antimicrobiens naturels vient de leur instabilité. « Certains des extraits s'oxydent rapidement ou sont volatiles. On remarque aussi une variabilité dans leur composition et leurs interactions avec les différents nutriments des aliments », explique la professeure Lacroix. Ces limitations sont particulièrement importantes pour les aliments frais, mais aussi pour les aliments prêts à manger ou même les aliments stables qui possèdent un délai de conservation plus long et dont la salubrité doit être assurée.

« Dans les systèmes alimentaires, il est important de considérer tous les paramètres affectant les rendements et de mettre au point des processus standardisés et stabilisés dont les composantes agissent en synergie, souligne la chercheuse en sciences, appliquées à l'alimentation. Ce financement permettra de développer différents modes de stabilisation, tels que l'enrobage alimentaire via l'immobilisation dans des polymères comestibles. On peut aussi penser à la nanoémulsion, à l'encapsulation dans des microbilles, dans des liposomes, ou à des films d'emballage nanocomposites biodégradables ou développés à partir de polymères naturels. »

Des propriétés antimicrobiennes

Le projet évalue également les interactions possibles entre la composition des aliments, les conditions de traitement et d'entreposage, et l'activité antimicrobienne qui en résulte. La nouvelle chaire permettra de caractériser les propriétés antimicrobiennes des extraits naturels, tels que les huiles essentielles, ou les extraits de fruits. Les bactériocines de ferments ou les bactéries probiotiques, qui sont des protéines ou peptides générés lors de la fermentation de bactéries lactiques, seront aussi étudiées. Il sera ainsi possible d'optimiser les conditions de fermentation pour la production de ces bactériocines. C'est, entre autres, en mettant au point des processus contenant ces extraits agissant en synergie, sous des concentrations optimales, que les composantes seront standardisées et stabilisées. Elles pourront ainsi répondre à diverses applications.

La professeure Lacroix collaborera avec la professeure Annie Castonguay et le professeur Steven Laplante dans l'analyse chimique de la composition des différents extraits. Cela contribuera à une meilleure compréhension des relations entre la structure et l'activité antimicrobienne des extraits. Le développement de modèles prédictifs chimiométriques (classification des extraits) apportera les informations nécessaires à la mise au point de formulations antimicrobiennes standardisées.

Citations

« Les consommateurs se soucient de plus en plus des conséquences de leur alimentation sur l'environnement. Ils recherchent des aliments produits dans une perspective de développement durable et des emballages écologiques. La chaire de recherche permettra un transfert des connaissances entre le milieu de la recherche et de l'industrie, en plus d'attirer et de retenir la relève dans le secteur bioalimentaire. Je me réjouis déjà des avancées que permettront les travaux de la chaire en salubrité et qualité des aliments. »

M. André Lamontagne, ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

« L'intérêt du gouvernement québécois pour le projet et les travaux de la professeure Lacroix démontre l'importance de stimuler l'innovation et de soutenir la recherche dans le domaine de l'alimentation, au bénéfice de la population du Québec. Contribuer au développement de la société par la recherche est au cœur de la mission qui a été confiée à notre établissement universitaire. »

M. Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l'Institut national de la recherche scientifique

À propos de l'INRS

L'INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L'INRS est 1er au Québec et au Canada en intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires, situés à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre EnvironnementÉnergie Matériaux TélécommunicationsUrbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel.

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La professeure Monique Lacroix de l'INRS évalue le potentiel antimicrobien et antioxydant de différents produits efficaces et moins néfastes pour la santé. (Crédit : Christian Fleury) (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

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