MONTRÉAL, le 29 mai 2021 /CNW Telbec/ - Interpellée par les impacts et les enjeux en lien avec la gentrification, la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques et porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a convié les citoyens et citoyennes de sa circonscription autour d'une activité de réflexion sur le sujet aujourd'hui. Lors de cette rencontre virtuelle, les participants ont appelé le gouvernement du Québec à mettre en place des mesures vigoureuses pour lutter contre les effets néfastes de la gentrification.

« Depuis plusieurs années déjà, les prédateurs immobiliers débarquent dans nos quartiers pour développer des condos, les rénovictions se multiplient et les loyers augmentent à une vitesse étourdissante. Tous ces phénomènes sont liés à la gentrification et ils ont des impacts sur les locataires et les petits commerçants, menaçant la vitalité de nos milieux de vie. Quand c'est rendu que les personnes avec le moins de moyens se retrouvent à la rue ou doivent quitter le quartier où elles sont ancrées depuis des années, c'est signe qu'il y a urgence d'agir, et vite », martèle Mme Massé. 

Quatre panélistes venant du milieu universitaire, de la recherche mais aussi du milieu communautaire et commercial, ont eu l'occasion de présenter lors de cette rencontre les problématiques liées au phénomène de la gentrification afin de mieux comprendre cet enjeu complexe. 

Les résident.e.s de la circonscription ont ensuite eu l'opportunité de s'exprimer sur les mesures qui pourraient être mises en place par le gouvernement du Québec afin de mieux lutter contre le phénomène de la gentrification. 

« On le constate ici, dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, mais également dans plusieurs quartiers de Montréal, de Québec, de Sherbrooke et dans nos régions : la gentrification s'accélère sans que le gouvernement de la CAQ ne propose de solutions à long terme. Il y a urgence de lancer une vaste offensive en logement social, de mieux encadrer les hausses de loyer et de mettre fin au fléau des rénovictions. La CAQ doit se réveiller et agir avant qu'il ne soit trop tard », conclut la porte-parole de Québec solidaire.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/29/c8835.html

QUÉBEC, le 28 mai 2021 /CNW/ - Après examen du rapport produit par le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) en lien avec l'événement entourant le décès d'un homme survenu le 28 juin 2019 à Laval, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) conclut que l'analyse de la preuve ne révèle pas la commission d'une infraction criminelle par les policiers du Service de police de Laval (SPL).

L'examen du rapport d'enquête préparé par le BEI a été confié à un comité composé de deux procureurs aux poursuites criminelles et pénales (procureurs). Ces derniers ont procédé à un examen complet de la preuve afin d'évaluer si celle-ci révèle la commission d'infractions criminelles. Un procureur qui a participé à l'analyse du dossier a rencontré et informé les proches de la personne décédée des motifs de la décision.

Événement

Dans la nuit du 27 au 28 juin 2019, un homme est agressif et crie en direction d'une proche. Face à cette situation, une amie de cette dernière prévient le couple qu'elle va téléphoner à la police. L'homme rétorque en la menaçant de mort.

À leur arrivée vers 0 h 40, deux policiers cognent à la porte de la demeure. L'homme ouvre la porte, les insulte et la referme. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il décide d'obtempérer aux ordres des agents et de sortir de chez lui afin d'être menotté.

Conformément aux ordres reçus des policiers, il s'agenouille. Toutefois, il se relève rapidement et tente de se diriger vers l'une des femmes. C'est à ce moment que les agents interviennent physiquement auprès de l'homme et l'amènent au sol dans l'espoir de le menotter.

À la fin de l'événement, l'homme mentionne avoir de la difficulté à respirer; il  perd conscience.

Malgré les manœuvres de réanimation effectuées par les agents et les ambulanciers appelés sur les lieux, son décès est constaté sur place.

Selon le rapport d'autopsie, trois éléments combinés sont la cause la plus probable du décès, soit un effort physique, une maladie cardiaque préexistante et une consommation d'une substance qui peut altérer le rythme cardiaque.

Analyse du DPCP

Dans la présente affaire, le DPCP est d'avis que les conditions énumérées à l'article 25 du Code criminel sont remplies. 

Cette disposition accorde une protection à l'agent de la paix qui emploie la force dans le cadre de l'application ou de l'exécution de la loi.

Le paragraphe 25(1) accorde une protection à l'agent de la paix employant la force dans le cadre de l'application ou l'exécution de la loi, pourvu qu'il agisse sur la foi de motifs raisonnables et qu'il utilise seulement la force nécessaire dans les circonstances.

Il peut s'agir, notamment, d'une arrestation légale, ou encore de manœuvres visant à désarmer une personne ou à maîtriser une personne en crise, en raison du risque qu'elle représente pour elle-même ou pour autrui.

Le paragraphe 25(3) précise qu'un policier peut, s'il agit sur la foi de motifs raisonnables, utiliser une force susceptible de causer la mort ou des lésions corporelles graves s'il croit que cela est nécessaire afin de se protéger ou encore de protéger les personnes sous sa protection contre de telles conséquences.

Les policiers, étant agents de la paix, sont donc autorisés à employer une force qui, dans les circonstances, est raisonnable et nécessaire pour exercer leurs fonctions et qui n'est pas excessive.

Les tribunaux ont établi que l'appréciation de la force ne devait toutefois pas être fondée sur une norme de perfection.

En effet, les policiers sont souvent placés dans des situations où ils doivent rapidement prendre des décisions difficiles. Dans ce contexte, on ne peut exiger qu'ils mesurent le degré de force appliquée avec précision.

Dans ce dossier, l'intervention était légale et se fondait principalement sur le devoir imposé aux policiers d'assurer la sécurité et la vie des personnes. Considérant la situation, les agents pouvaient initier un contact physique à l'endroit du sujet afin que celui-ci ne puisse pas s'approcher de la femme.

Conséquemment, le DPCP est d'avis que l'emploi de la force par les agents de la paix était justifié en vertu de l'article 25 du Code criminel. L'analyse de la preuve ne révèle pas à son avis la commission d'un acte criminel par les policiers du SPL impliqués dans cet événement.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales

Le DPCP fournit, au nom de l'État, un service de poursuites criminelles et pénales indépendant, contribuant à assurer la protection de la société, dans le respect de l'intérêt public et des intérêts légitimes des victimes.

Chaque dossier soumis au DPCP est analysé avec rigueur et impartialité. La norme qui guide les procureurs concernant l'opportunité d'entreprendre une poursuite est prévue à la directive ACC-3. En droit criminel, le fardeau de la preuve que doit satisfaire la poursuite est très exigeant. En raison du principe de la présomption d'innocence, la poursuite doit en effet faire une démonstration hors de tout doute raisonnable de la culpabilité de l'accusé devant le tribunal.

La décision de poursuivre ou non est une décision discrétionnaire prise par le procureur dans l'exécution de ses obligations professionnelles sans crainte d'ingérence judiciaire ou politique et sans céder à la pression médiatique. Par ailleurs, ce n'est pas la tâche du procureur de se prononcer sur une possible faute civile ou déontologique. Il ne cherche que les éléments lui permettant de conclure qu'un acte criminel a été commis et de déterminer s'il peut raisonnablement en faire la preuve. Il ne lui appartient pas non plus de formuler des commentaires ou des recommandations concernant les méthodes d'intervention policière.

La publication des motifs qui étayent la décision de ne pas porter d'accusation dans certains dossiers revêt un caractère exceptionnel et s'appuie sur des lignes directrices.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/28/c4914.html

QUÉBEC, le 27 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce que la deuxième dose du vaccin d'AstraZeneca pourra être administrée dès le samedi 29 mai dans des cliniques sans rendez-vous.

La décision de devancer la deuxième dose du vaccin d'AstraZeneca s'appuie sur une précision apportée par le Comité sur l'immunisation du Québec, qui mentionne que l'intervalle entre les deux doses de ce vaccin peut être abaissé à 8 semaines.

Pour les personnes de 45 ans et plus qui auraient reçu le vaccin d'AstraZeneca comme première dose, le même vaccin demeure recommandé pour la seconde. Ce vaccin est sécuritaire et a démontré sa grande efficacité pour prévenir la maladie, les hospitalisations et les décès. Par ailleurs, lors de la seconde dose, le risque de développer une thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est encore plus faible que lors de la première dose, soit de l'ordre d'un cas sur 600 000.

Une personne pourrait cependant, après consentement éclairé, préférer recevoir une dose de vaccin ARNm (Pfizer ou Moderna) comme deuxième dose. Auquel cas, le rendez-vous prévu (112 jours après la première dose) sera maintenu. Selon les données récemment publiées sur ce type de stratégie de vaccination, les personnes qui recevront deux vaccins différents ressentiront probablement des effets secondaires plus importants dans les jours suivants la seconde dose, tels que de la fièvre, des maux de tête et de la fatigue. 

Faits saillants :

Soulignons que l'intervalle initial recommandé de 12 semaines s'appuyait sur une étude clinique dont l'échantillon était limité. Le CIQ a d'ailleurs rappelé que l'autorisation de mise en marché du vaccin est basée sur un intervalle minimal de 4 semaines entre les deux doses. Le CIQ recommande toutefois un intervalle de 8 semaines pour obtenir une protection supérieure à celle fournie par l'intervalle minimal. L'Organisation mondiale de la santé suggère d'ailleurs également un intervalle allongé d'au moins 8 semaines.

Notons que l'efficacité demeure toutefois plus élevée avec un intervalle de plus de 12 semaines entre les deux doses du vaccin d'AstraZeneca.

Lien connexe :

Pour obtenir toutes les informations pertinentes sur la vaccination : Québec.ca/vaccinCOVID

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/27/c4333.html

QUÉBEC, le 27 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce que la deuxième dose du vaccin d'AstraZeneca pourra être administrée dès le samedi 29 mai dans des cliniques sans rendez-vous.

La décision de devancer la deuxième dose du vaccin d'AstraZeneca s'appuie sur une précision apportée par le Comité sur l'immunisation du Québec, qui mentionne que l'intervalle entre les deux doses de ce vaccin peut être abaissé à 8 semaines.

Pour les personnes de 45 ans et plus qui auraient reçu le vaccin d'AstraZeneca comme première dose, le même vaccin demeure recommandé pour la seconde. Ce vaccin est sécuritaire et a démontré sa grande efficacité pour prévenir la maladie, les hospitalisations et les décès. Par ailleurs, lors de la seconde dose, le risque de développer une thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est encore plus faible que lors de la première dose, soit de l'ordre d'un cas sur 600 000.

Une personne pourrait cependant, après consentement éclairé, préférer recevoir une dose de vaccin ARNm (Pfizer ou Moderna) comme deuxième dose. Auquel cas, le rendez-vous prévu (112 jours après la première dose) sera maintenu. Selon les données récemment publiées sur ce type de stratégie de vaccination, les personnes qui recevront deux vaccins différents ressentiront probablement des effets secondaires plus importants dans les jours suivants la seconde dose, tels que de la fièvre, des maux de tête et de la fatigue. 

Faits saillants :

Soulignons que l'intervalle initial recommandé de 12 semaines s'appuyait sur une étude clinique dont l'échantillon était limité. Le CIQ a d'ailleurs rappelé que l'autorisation de mise en marché du vaccin est basée sur un intervalle minimal de 4 semaines entre les deux doses. Le CIQ recommande toutefois un intervalle de 8 semaines pour obtenir une protection supérieure à celle fournie par l'intervalle minimal. L'Organisation mondiale de la santé suggère d'ailleurs également un intervalle allongé d'au moins 8 semaines.

Notons que l'efficacité demeure toutefois plus élevée avec un intervalle de plus de 12 semaines entre les deux doses du vaccin d'AstraZeneca.

Lien connexe :

Pour obtenir toutes les informations pertinentes sur la vaccination : Québec.ca/vaccinCOVID

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/27/c4333.html

QUÉBEC, le 26 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le ministre des Transports, M. François Bonnardel, annonce aujourd'hui le lancement d'une formation de rafraîchissement pour les motocyclistes. L'objectif de la formation est d'offrir aux motocyclistes un moyen concret d'améliorer leur sécurité sur la route et de bien les outiller pour prévenir les accidents.

Afin d'encourager les motocyclistes à y participer, la formation est accompagnée d'un remboursement de son coût total, offert par la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ).

Le contenu de la formation met l'accent sur l'importance d'adopter un comportement sécuritaire et de repérer les dangers potentiels, en plus d'effectuer une mise à niveau des compétences et des techniques de conduite. Cette formation est issue de la 5e recommandation du Rapport du comité d'experts sur la sécurité des motocyclistes, qui vise à encourager les motocyclistes à suivre régulièrement des cours de perfectionnement ou de rafraîchissement, particulièrement les conducteurs peu expérimentés et les propriétaires d'une nouvelle moto. En effet, les analyses récentes ont démontré que ces conducteurs sont plus à risque en raison notamment d'un manque d'expérience de conduite.

La formation de rafraîchissement est mise en place dans le cadre d'un programme d'évaluation, d'une durée de deux ans, pour mesurer les effets à court et à moyen terme de cette formation sur l'amélioration des connaissances, des habiletés, des attitudes et du comportement des participants, de même que son effet sur le bilan routier. Ainsi, les motocyclistes qui bénéficieront de la formation au cours des deux premières saisons seront sollicités pour contribuer au programme d'évaluation.

Citations :

« La saison de moto vient à peine de commencer et, déjà, plusieurs accidents impliquant des motocyclistes se sont produits. Cette situation me préoccupe considérablement. Ainsi, j'invite tous les motocyclistes à faire preuve d'une grande prudence lors de leurs déplacements, à adopter une conduite préventive afin de partager la route de façon sécuritaire avec les autres usagers et, bien sûr, à suivre de façon régulière une formation de rafraîchissement ou de perfectionnement afin d'être plus en sécurité sur les routes. »

François Bonnardel, ministre des Transports

« La SAAQ a à cœur la sécurité des motocyclistes et, en plus des actions que nous menons auprès des automobilistes pour les sensibiliser à l'importance de prendre garde aux motocyclistes, nous souhaitons donner des outils aux motocyclistes pour qu'ils mettent à niveau leurs compétences en optimisant de bonnes attitudes et de bons réflexes qui permettront une pratique plus sécuritaire de la moto. »

Nathalie Tremblay, présidente et chef de la direction de la Société de l'assurance automobile du Québec

Faits saillants :

  • La mesure incitative financière consiste en le remboursement par la SAAQ du coût total de la formation de 4 h d'une valeur de 125 $.

  • Dès cette saison, jusqu'à 700 motocyclistes pourront bénéficier de cette formation d'une durée de 4 h, et du remboursement de celle-ci, en participant au programme d'évaluation. Il en sera de même pour la saison 2022.

  • Dans le cadre du programme d'évaluation, afin d'assurer à l'équipe de recherche que la formation est offerte de façon uniforme, seul Moto Pro FMQ offrira la formation.

  • Les inscriptions à la formation doivent se faire sur le site Web de Moto Pro FMQ et seule la formation de 4 h offerte dans le cadre du programme d'évaluation peut faire l'objet d'un remboursement par la SAAQ.

  • Le mandat de réaliser le programme d'évaluation a été confié à M. Martin Lavallière et à son équipe de recherche de l'Université du Québec à Chicoutimi à la suite d'un appel de projets lancé auprès des membres du Réseau de recherche en sécurité routière (RRSR) du Québec.

Liens :

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/26/c6142.html

QUÉBEC, le 25 mai 2021 /CNW Telbec/ - Signe que la situation épidémiologique continue de s'améliorer, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé aujourd'hui plusieurs changements de paliers qui entreront en vigueur dès le lundi 31 mai à 00 h 01. « Bravo à tous, jeunes et moins jeunes, pour votre solidarité. Je suis vraiment fier des Québécois. Grâce à vous, le plan de déconfinement peut commencer. Un plan prudent et que nous appliquerons graduellement », a déclaré le premier ministre.

Ainsi, les régions entières de la Capitale-Nationale, des Laurentides, de Lanaudière, de la Montérégie et de l'Outaouais passeront du palier d'alerte maximale (rouge) au palier d'alerte (orange).

Les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Chaudière-Appalaches et de l'Estrie passeront également au palier orange, sauf pour certains secteurs précis qui demeureront au palier rouge.

Ainsi, les mesures en zone rouge continueront d'être appliquées au Bas-Saint-Laurent, dans les territoires des MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup, de Témiscouata et des Basques. En Estrie, la MRC du Granit restera au palier rouge. Finalement, dans la Chaudière-Appalaches, les MRC de Beauce-Sartigan, de L'Islet, de Montmagny et de Robert-Cliche demeureront au rouge. « Néanmoins, dans les zones qui restent rouges, la situation s'améliore. Et si la tendance se maintient, tout le monde pourra passer au orange dès le lundi 7 juin », a tenu à préciser le premier ministre.

Parmi les mesures en vigueur en zone orange, mentionnons notamment :

  • la réouverture des restaurants (maximum de deux personnes par table, accompagnées, s'il y a lieu, de leurs enfants d'âge mineur, ou des occupants d'une même résidence privée par table);
  • le retour en classe à temps plein pour les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire;
  • un maximum de 100 personnes dans les lieux de culte (à l'exception des mariages et des funérailles qui sont limités à 25 personnes).

Citations : 

« Nous visons à ce que tous les groupes d'âge soient vaccinés dans une proportion de plus de 75 %. Maintenant, j'ai besoin de vous autres, les jeunes. J'ai besoin de votre solidarité pour que le Québec continue de gagner! On est tous dans la même équipe. Go les jeunes, il faut prendre votre rendez-vous! »

François Legault, premier ministre du Québec

« L'un des premiers objectifs de notre plan de déconfinement est que la plupart des régions soient revenues au palier orange le 31 mai. Grâce à la collaboration de la population, cet objectif sera atteint. La situation continue d'être suivie de près dans l'ensemble des régions. Si les efforts se maintiennent, d'autres régions ou secteurs pourraient passer au palier orange sous peu. La couverture vaccinale est également un facteur important; c'est pourquoi j'invite les personnes qui n'ont pas encore pris leur rendez-vous pour leur première dose à le faire dès que possible. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

Faits saillants :

Rappelons que, dès le 28 mai, des allègements s'appliqueront dans l'ensemble des régions du Québec :

  • le couvre-feu sera levé;
  • les rassemblements seront permis sur les terrains privés extérieurs (maximum de 8 personnes de résidences différentes ou occupants de 2 résidences, avec distanciation);
  • les terrasses extérieures des restaurants pourront de nouveau accueillir la clientèle (en zones rouge et orange : deux personnes avec enfants mineurs ou occupants d'une même résidence; en zone jaune, occupants de deux résidences);
  • les déplacements entre les régions seront permis;
  • les grandes salles et les stades extérieurs pourront accueillir un maximum de 2 500 personnes en plusieurs zones indépendantes de 250 personnes avec réservations obligatoires, ainsi que des entrées, des sorties et des installations sanitaires distinctes pour chaque zone. D'autres mesures, relatives notamment à la distanciation et au port du masque, devront également être observées.

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur le plan de déconfinement et les assouplissements à venir par paliers : Québec.ca/déconfinement

Pour en savoir plus sur la COVID-19 et les mesures en place : Québec.ca/coronavirus

Une carte des paliers d'alerte par région est notamment disponible.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/25/c4260.html

QUÉBEC, le 20 mai 2021 /CNW Telbec/ - À l'approche de la période estivale, le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH) annonce un renforcement des règles applicables en matière de sécurité des piscines résidentielles. En réponse à une recommandation formulée par plusieurs coroners au cours des dernières années et dans un souci de réduire les risques de noyade de jeunes enfants, le Règlement sur la sécurité des piscines résidentielles s'appliquera désormais à toutes les piscines, peu importe leur date d'installation.

Rappelons que les piscines construites avant le 1er novembre 2010 bénéficiaient d'un droit acquis et n'avaient pas à faire l'objet de mesures de protection. Désormais, les propriétaires de piscines construites avant cette date auront jusqu'au 1er juillet 2023 pour se conformer au Règlement.

De plus, le Règlement a été bonifié pour augmenter la sécurité des aménagements autour des piscines résidentielles et pour réduire les risques d'accident de plongeon.

À compter du 1er juillet 2021, les règles suivantes s'appliqueront aux nouvelles installations :

  • les clôtures en mailles de chaîne dont la taille des mailles est de plus de 30 mm devront être lattées;
  • aucune structure ni aucun équipement fixe susceptibles d'être utilisés pour grimper par-dessus la paroi d'une piscine ou d'une enceinte ne devront être installés à moins d'un mètre de celle-ci;
  • les piscines dotées d'un plongeoir devront être installées conformément à la norme BNQ 9461-100 visant à prévenir les blessures médullaires cervicales liées aux accidents de plongeon.

Pour connaître les autres ajouts ainsi que l'ensemble des règles applicables, consultez : www.quebec.ca/piscinesresidentielles.

Rappelons qu'un permis municipal est requis pour installer une piscine ou pour construire une enceinte ainsi qu'une plateforme ou une terrasse donnant accès à une piscine. Par ailleurs, soulignons que les municipalités peuvent adopter des règles plus sévères que celles contenues dans le Règlement. Les propriétaires ou les futurs acheteurs et acheteuses sont donc invités à se renseigner auprès de leur administration municipale pour connaître la réglementation à respecter.

Enfin, pour faire connaître les nouvelles dispositions du Règlement, le MAMH déploiera une campagne publicitaire au cours des prochaines semaines.

Faits saillants :

  • Les nouvelles exigences s'appliqueront à compter du 1er juillet 2021. Toutefois, elles ne s'appliqueront pas aux installations acquises avant cette date et mises en place avant le 1er octobre 2021.
  • À compter du 1er juillet 2023, il n'y aura plus de droit acquis pour les piscines construites avant l'entrée en vigueur du Règlement en 2010.

Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur les mesures de sécurité à respecter lors de la mise en place d'une piscine résidentielle ou pour une installation existante, visitez le www.quebec.ca/piscinesresidentielles.

Pour plus d'informations sur les noyades et les autres décès liés à l'eau au Québec, veuillez cliquer ici.

Pour plus d'information à propos des façons de prévenir la noyade chez soi, visitez le site de la campagne Baignade parfaite de la Société de sauvetage (baignadeparfaite.com).

Pour en savoir plus sur les activités du ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, suivez-nous dans les médias sociaux : 
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Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/20/c5269.html

QUÉBEC, le 14 mai 2021 /CNW Telbec/ - Engagé à intervenir promptement et efficacement pour contrer la violence conjugale et les féminicides, le gouvernement du Québec investit quelque 13,2 M$ pour augmenter le nombre de cellules d'intervention rapide intersectorielles et accroître l'accès au programme Supplément au loyer pour les femmes ayant recours aux services des maisons d'hébergement. De plus, le gouvernement confirme la réalisation de 236 unités dans des maisons d'hébergement de deuxième étape.

L'annonce a été faite par la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Mme Geneviève Guilbault, la ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, et la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation et ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mme Andrée Laforest.

Cellules d'intervention rapide intersectorielles                               
Pour tisser un meilleur filet de sécurité autour des femmes victimes de violence conjugale, du conjoint ou de l'ex-conjoint, et de leur entourage, un montant de 9,1 M$ est ajouté pour le soutien des cellules d'intervention rapide intersectorielles.

Les cellules d'intervention rapide sont constituées d'organismes communautaires, d'organisations gouvernementales et de personnes intervenantes qui se coordonnent pour mettre en place un plan d'action concerté ou une cellule de crise permettant d'intervenir dans une situation de violence conjugale dans les 24 à 48 heures selon le niveau de dangerosité établi.

Les nouveaux budgets permettront de couvrir toutes les régions du Québec avec ces mécanismes de gestion du risque. En juin prochain, le Secrétariat à la condition féminine annoncera les modalités de dépôt de propositions pour les organismes et les régions intéressés.

Maisons d'hébergement de deuxième étape
Afin de répondre aux besoins ciblés par le milieu et en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et la Société d'habitation du Québec (SHQ), le gouvernement ajoute 236 unités dans des maisons d'hébergement de deuxième étape.

De ce nombre, 77 unités seront consacrées à la clientèle de l'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale. Le regroupement et six de ses organismes partenaires ont par ailleurs déposé des projets totalisant une soixantaine d'unités à la SHQ. Le gouvernement s'engage à poursuivre son travail auprès d'eux afin d'en réaliser le plus grand nombre possible, et ce, dans les meilleurs délais. Cette bonification de l'accès à un toit sécuritaire offrira aux femmes qui ont besoin de soutien et d'accompagnement davantage de temps pour terminer leur démarche entreprise dans les maisons d'hébergement et effectuer leur transition vers une nouvelle vie.

Pour renforcer le réseau d'hébergement, la SHQ attribue également 4,1 M$ pour quelque 100 unités du programme Supplément au loyer, considérant qu'il y a un manque de loyers abordables (logements permanents) sur le marché privé et que le séjour des femmes victimes de violence dans une maison d'hébergement de deuxième étape tend à se prolonger. Cette situation a pour effet d'allonger également le séjour des femmes dans les maisons de première étape, ce qui limite les places pour les femmes qui ont besoin d'un hébergement d'urgence.

Citations :

« Cette annonce, notre quatrième en trois semaines, prouve la proactivité et la détermination de votre gouvernement à enrayer la violence conjugale. J'ai reçu un mandat clair de notre premier ministre et j'ai d'excellents alliés pour l'accomplir. Nous souhaitons que ça bouge rapidement, et nos actions parlent d'elles-mêmes. J'insiste une fois de plus sur le fait que la violence envers les femmes dans notre société, c'est non. Nous ne tolérons pas qu'elles vivent dans l'horreur ou dans la peur, et c'est pourquoi nous déployons autant d'énergie pour elles. Autant les victimes que les personnes aux prises avec des comportements de violence doivent pouvoir avoir accès à des ressources appropriées et à un accompagnement de qualité. C'est ce à quoi nous aspirons, et nous continuerons de travailler avec ardeur pour y arriver. »

Geneviève Guilbault, vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale

« Les cellules d'intervention rapide déjà en place donnent des résultats, et c'est pourquoi nous souhaitons les étendre à l'ensemble du Québec. Il s'agit d'une approche efficace qui a fait ses preuves et qui mérite d'être pérennisée. Grâce à ce nouveau financement, le filet de sécurité autour des victimes de violence conjugale sera resserré. De telles actions concrètes nous aideront à atteindre notre objectif de faire cesser la violence, pour que toutes les Québécoises se sentent en sécurité chez elles. »

Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

« Je suis heureuse de joindre ma voix à celles de mes collègues pour intensifier les efforts mis en place par notre gouvernement pour contrer la violence conjugale. Nous sommes partie prenante de la solution, et la construction de 236 unités dans des maisons d'hébergement de deuxième étape est un exemple probant des efforts que nous engageons dans cette lutte. Ces maisons procurent aux femmes victimes de violence et à leurs enfants un toit sécuritaire, c'est essentiel. Je suis fière d'annoncer que 100 unités de supplément au loyer permettront à autant de femmes d'accéder à un loyer qui convient à leurs besoins et à leur budget. Nous posons des gestes concrets pour endiguer le phénomène de la violence conjugale. Je salue la participation de l'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale à cet effort collectif qui, j'en suis sûre, fera une différence dans la vie de nombreuses femmes et de leurs enfants. »

Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l'Habitation

« L'Alliance salue l'engagement exceptionnel du gouvernement pour le développement de maisons d'hébergement de 2e étape (MH2), une action cruciale pour la prévention des féminicides. L'objectif principal des MH2 en violence conjugale postséparation est la prévention de l'homicide conjugal, et nous travaillons de concert avec l'interministériel pour finaliser la mise en chantier imminente de l'ensemble de nos 14 projets. »

Gaëlle Fedida, coordonnatrice aux dossiers politiques de l'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale

Faits saillants :

Agir sur tous les fronts

Rappelons que le gouvernement du Québec investit 222,9 M$ au total sur cinq ans pour la réalisation des diverses mesures prioritaires prévues dans le plan dévoilé le 23 avril dernier. Pour plus de renseignements, consultez les communiqués déjà publiés :

Liens connexes :

À propos de la Société d'habitation du Québec

En tant que chef de file en habitation, la SHQ a pour mission de répondre aux besoins en habitation des citoyens du Québec. Pour ce faire, elle offre des logements abordables ou à loyer modique et elle propose un éventail de programmes d'aide favorisant la construction et la rénovation résidentielles, l'adaptation de domiciles et l'accession à la propriété. De plus, la SHQ stimule l'établissement de partenariats avec les collectivités, la concertation entre les acteurs du milieu et l'innovation. Pour en savoir plus sur ses activités, consultez le www.habitation.gouv.qc.ca.

Québec.ca/violenceconjugale
Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation 
Secrétariat à la condition féminine
Programme Supplément au loyer
Alliance des maisons de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale

https://www.facebook.com/securitepublique/
https://twitter.com/secpubliqueqc

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/14/c7649.html

QUÉBEC, le 13 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce que dès aujourd'hui, le vaccin d'AstraZeneca ne sera plus offert comme première dose.

Cette décision s'appuie sur les recommandations du Comité d'immunisation du Québec (CIQ), dans une mise à jour de son avis sur l'utilisation du vaccin d'AstraZeneca contre la COVID-19.

La presque entièreté des doses disponibles au Québec a été écoulée au cours des dernières semaines. De plus, l'administration de la première dose progresse rapidement chez les personnes âgées de 45 ans et plus, groupe d'âge chez qui le vaccin d'AstraZeneca est offert, et la campagne progresse dorénavant avec la vaccination des moins de 45 ans.

Une livraison de 148 000 doses supplémentaires du vaccin d'AstraZeneca est prévue au cours de la semaine prochaine. Ces doses seront réservées afin de les offrir en 2e dose aux personnes ayant reçu le CoviShield ou le AstraZeneca en première dose. D'ailleurs, pour les personnes de 45 ans et plus qui auraient reçu le vaccin d'AstraZeneca comme première dose, le même vaccin demeure recommandé pour la seconde.

Une personne pourrait cependant, après consentement éclairé, préférer recevoir une dose de vaccin ARNm (Pfizer ou Moderna) comme deuxième dose, selon les doses qui seront disponibles au Québec. Toutefois, selon les données récemment publiées sur ce type de stratégie de vaccination, soulignons que les personnes qui recevront deux vaccins différents ressentiront probablement des effets secondaires plus importants dans les jours suivants la seconde dose, tels que de la fièvre, des maux de tête et de la fatigue.  Les études se poursuivent sur un scénario vaccinal mixte quant à la réponse immunitaire conférée.

Notons que les cas de thrombose sont considérés comme une complication possible du vaccin AstraZeneca, mais qu'ils demeurent très rares, soit environ 1 cas sur 100 000 vaccins administrés lors de la première dose. Lors de l'administration de la seconde dose, ce taux est encore plus bas, soit 1 cas sur 1 000 000.

Rappelons que l'efficacité d'une dose du vaccin d'AstraZeneca est élevée et durable, et que son efficacité apparait optimale lorsque l'intervalle entre les deux doses est de 12 semaines ou plus. Ce vaccin s'avère donc sécuritaire, efficace et il n'est pas recommandé de devancer l'administration de la seconde dose.

Faits saillants : 

  • Les rendez-vous pour une première dose d'AstraZeneca qui étaient prévus aujourd'hui seront annulés. Les pharmacies contacteront les personnes concernées pour planifier un nouveau rendez-vous rapidement.
  • Les modalités pour ceux qui souhaitent un ARNm comme seconde dose seront communiquées ultérieurement. Il n'est donc pas nécessaire de faire des démarches pour changer son rendez-vous pour l'instant.
  • Enfin, mentionnons que les cliniques qui administreront la deuxième dose d'AstraZeneca seront clairement identifiées. La population sera informée avant de se faire vacciner et pourra prendre une décision éclairée.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur la vaccination contre la COVID-19 : Québec.ca/vaccinCOVID 

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/13/c2784.html

LAVAL, QC, le 12 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère des Transports annonce la fermeture complète, pendant la fin de semaine du 14 mai, du pont d'étagement se situant dans l'axe de l'autoroute 19 en direction nord au-dessus de l'autoroute 440, à Laval. Cette fermeture est requise dans le cadre de travaux de réparation de la structure et de ses approches.

Gestion de la circulation

  • Du vendredi 14 mai à 21 h 30 au dimanche 16 mai à 8 h
    Fermeture complète de l'autoroute 19 en direction nord à la hauteur de l'autoroute 440

Lors de cette fermeture, un détour balisé sera mis en place sur le réseau. En raison de contraintes opérationnelles ou météorologiques, ces travaux pourraient être annulés ou reportés sans préavis.

Afin de planifier adéquatement vos déplacements, informez-vous sur les entraves en cours et à venir en consultant le Québec 511.

Ces travaux font partie du programme de réparations ponctuelles et d'entretien de diverses structures de la région métropolitaine de Montréal, un projet inscrit dans la liste des investissements routiers 2021-2023 de la région de Laval.

Le Ministère remercie les usagers de la route et les citoyens du secteur pour leur collaboration. Pour la sécurité des usagers de la route et celle des travailleurs, le respect de la signalisation en place est essentiel.

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/12/c2710.html

QUÉBEC, le 12 mai 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce une nouvelle directive concernant la vaccination des personnes considérées à très haut risque de complications de la COVID-19. En effet, les personnes fortement immunosupprimées ou qui reçoivent des traitements de dialyse rénale pourront se prévaloir de la seconde dose de vaccin plus tôt que prévu initialement.

Cette décision, qui fait suite à un avis du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), permettra aux personnes répondant à certains critères cliniques de recevoir leur deuxième dose 28 jours après la première, au lieu de 16 semaines ou 112 jours après. Cette recommandation s'appuie sur des données montrant que chez les personnes atteintes de ces maladies ou suivant des traitements particuliers, la réponse immunitaire après la première dose est faible, d'où l'importance pour eux de recevoir la deuxième plus rapidement.

Soulignons que les personnes concernées par ce changement n'auront pas à faire les démarches nécessaires pour un rendez-vous. Qu'elles aient reçu ou non leur première dose, elles seront contactées directement par l'établissement de santé et de services sociaux de leur région, dans un cas pour devancer le rendez-vous de la seconde dose, et dans l'autre pour établir la date de l'administration de la première. Si la période de 28 jours est déjà écoulée, un rendez-vous sera attribué le plus tôt possible.

Faits saillants 

Les personnes immunosupprimées ou dialysées visées par cette nouvelle directive font notamment partie des clientèles suivantes :

  • les personnes qui ont des traitements de dialyse pour de l'insuffisance rénale sévère;
  • les personnes en traitement de chimiothérapie ou de radiothérapie pour un cancer;
  • certaines personnes ayant reçu une greffe d'organe, dont le cœur, les poumons ou les reins;
  • certaines personnes ayant reçu une greffe de cellules souches;
  • certaines personnes qui reçoivent de hautes doses de corticostéroïdes ou d'autres traitements immunosuppresseurs de très forte intensité.

Un mécanisme de validation d'admissibilité sera mis en place afin d'éviter que des personnes qui ne correspondent pas aux critères exigés bénéficient de cet intervalle de vaccination de la seconde dose. Rappelons que cette stratégie vise à protéger des personnes pour qui il est documenté que la réponse à la première dose est faible.

Liens connexes :

Pour en savoir davantage, ou pour connaître les détails concernant les critères d'admissibilité, il est possible de consulter cette directive sur le site web du ministère de la Santé et des Services sociaux.

L'avis formulé par le CIQ est également disponible sur le site de l'INSPQ.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/May2021/12/c2483.html

Impact de la COVID-19 sur la réussite éducative - Plan de relance pour la réussite scolaire : 110 M$

QUÉBEC, le 6 mai 2021 /CNW Telbec/ - Dans la foulée des Rendez-vous pour la réussite éducative : l'éducation au-delà de la pandémie, le ministre de l'Éducation, M. Jean-François Roberge, et la ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, ont lancé aujourd'hui le Plan de relance pour la réussite : l'éducation au-delà de la pandémie, représentant des investissements totalisant 110 M$. Axé sur les élèves, leur engagement et leur réussite, ce plan, réalisé suite à une consultation regroupant près de 60 acteurs du réseau scolaire, de 35 élèves du secondaire ainsi que d'une dizaine de parlementaires de différentes allégeances politiques, sera en application dès l'été 2021 pour permettre d'assurer la persévérance scolaire et de favoriser la réussite éducative des élèves du Québec. 

Des mesures concrètes

Le plan vise plus précisément à réduire les écarts en matière d'apprentissage, et à favoriser le bien-être des élèves et du personnel, en plus d'augmenter les occasions de sortir, de bouger et de profiter du plein air, notamment par les mesures suivantes :

  • 60 M$ pour la poursuite du programme national de tutorat pour faire en sorte que les élèves les plus vulnérables bénéficient d'un soutien pédagogique supplémentaire et qu'ils puissent créer de nouveaux liens qui leur permettront de renforcer leur motivation et de favoriser leur bien-être. Une partie de la somme allouée pour cette mesure (7,2 M$) est réservée aux élèves inscrits dans les centres d'éducation des adultes et de formation professionnelle, afin de soutenir leur réussite éducative; 
  • 4,7 M$ pour l'embauche d'agents en soutien consacrés au renforcement du lien entre l'école et la famille afin de tisser un filet de protection autour des jeunes présentant des facteurs de vulnérabilité, issus de milieux défavorisés ou vivants dans des situations de précarité découlant de la pandémie; 
  • 19 M$ pour mettre en œuvre différentes initiatives de soutien additionnel en formation et accompagnement du personnel scolaire, notamment pour des problèmes plus spécifiques, comme la santé mentale et le bien-être des élèves. Ces sommes permettront notamment l'embauche de ressources spécialisées, la libération du personnel à des fins de formation et l'achat de matériel. Les écoles auront l'autonomie nécessaire pour mettre en place les initiatives les plus porteuses selon les besoins identifiés dans leurs milieux; 
  • 6 M$ pour offrir une sortie éducative à chaque élève du primaire, en classe nature (classe rouge en automne, classe blanche en hiver et classe verte au printemps) ou en classe découverte, c'est-à-dire une sortie se déroulant dans un environnement autre que la nature, souvent en milieu urbain, avec comme préoccupation un aspect culturel, sportif, artistique, scientifique ou historique; 
  • bonification de 2 M$ pour un total de 11,7 M$ pour le programme À l'école, on bouge!, qui vise à soutenir des établissements d'éducation préscolaire et d'enseignement primaire afin que l'ensemble de leurs élèves soient physiquement actifs tous les jours de classe pendant au moins 60 minutes, y compris les cours d'éducation physique et à la santé prévus à leur horaire.

Partenariat de deux ans pour des camps pédagogiques pendant l'été

En complément de ces mesures, les ministres annoncent la conclusion d'un partenariat de 8,8 M$ sur deux ans avec le Réseau québécois pour la réussite éducative pour la mise en place d'activités pédagogiques pendant la période estivale. Dès cet été, ces activités pour les jeunes constitueront un accompagnement supplémentaire pour soutenir les élèves vulnérables et permettront d'atténuer les impacts négatifs du phénomène de la glissade de l'été. 

Les choix d'activités sont effectués selon les milieux et les besoins des jeunes (ex. : animation d'ateliers de lecture, bibliomobile, clubs de lecture, camp de jour avec volet pédagogique, camp pour adolescents pour aider à la motivation scolaire, animation d'ateliers permettant une préparation à la transition entre le primaire et le secondaire). Ces activités leur seront proposées dans une visée complémentaire aux apprentissages, mais également selon une approche agréable et ludique. 

Savoirs essentiels, bulletins et épreuves ministérielles 

Pour assurer un retour progressif à la normale en ce qui concerne les encadrements pédagogiques, des modifications devront être apportées au Régime pédagogique. Avec les changements envisagés, l'année scolaire 2021-2022 serait divisée en deux étapes de durée similaire, avec la pondération suivante : 40 % pour la première (août 2021 à janvier 2022) et 60 % pour la deuxième (février 2022 à juin 2022). Des communications aux parents devront être faites à la mi-étape pour les tenir informés de la progression de leur enfant. Par ailleurs, les examens ministériels obligatoires seraient réintroduits avec une pondération ajustée à 10 % au lieu de 20 %. L'ensemble des épreuves uniques seraient aussi réintroduites pour les 4e et 5e années du secondaire et leur pondération serait également ajustée à 20 % au lieu de 50 %. On vise ainsi un retour progressif à la normale dans le réseau scolaire. Précisons que les savoirs essentiels à prioriser en cohérence avec les épreuves qui seront réintroduites et réajustées par le Ministère seront disponibles pour les enseignants dès juin afin de bien préparer la prochaine rentrée scolaire.

Citations :

« Je suis extrêmement fier de ce plan d'action. Premièrement, parce qu'il émane de besoins et de propositions clairement exprimés et qu'il est adapté à la réalité vécue dans les écoles, mais aussi et surtout parce qu'il propose des mesures concrètes pour continuer de soutenir dès maintenant nos jeunes dans leur parcours scolaire. Il faut le reconnaître, la crise sans précédent que nous vivons continuera d'avoir des impacts sur les apprentissages des élèves à moyen terme. Pour assurer la réussite scolaire de tous, nous devons faire les choses différemment et agir dès cet été. Je suis convaincu que les enseignantes et enseignants, le personnel scolaire ainsi que les parents utiliseront à leur plein potentiel les fonds et les outils mis à leur disposition pour soutenir nos jeunes. Je tiens également à remercier ceux et celles qui ont participé à la consultation, que ce soit en mode virtuel ou par envoi de mémoires. C'est grâce à la collaboration de tous que nous sommes en mesure d'annoncer ces bonnes nouvelles qui rassurent les parents et le personnel et donnent la prévisibilité et la flexibilité demandées par le réseau. »

Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation

« Notre plan d'action met de l'avant des mesures afin que les écoles soient encore plus dynamiques et proposent aux élèves davantage d'occasions de bouger et d'apprendre différemment, par exemple avec des classes vertes. Ainsi, les élèves pourront profiter de l'extérieur et acquérir de bonnes habitudes de vie tout en poursuivant leurs apprentissages. Avec lacollaboration du réseau et des parents, les établissements scolaires pourront miser sur le développement de saines habitudes de vie afin que les écoles soient des milieux sains, sécuritaires et bienveillants. »

Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

« Nous sommes heureux que le gouvernement souhaite profiter de notre réseau pour soutenir les jeunes cet été. La pandémie a exacerbé certaines inégalités déjà existantes au regard de la réussite éducative des élèves. Nous faisons face à un autre moment susceptible de les accentuer : la « glissade de l'été » ou le recul estival des apprentissages. Bien qu'une majorité des élèves oublient une partie de leurs acquis durant l'été, ce phénomène déjà bien présent fragilise davantage certains d'entre eux, par exemple ceux qui ont peu accès aux livres et à des activités permettant d'enrichir leurs expériences pendant cette période pouvant même à long terme les rendre plus vulnérables au décrochage scolaire. Le Réseau québécois pour la réussite éducative (RQRE) et ses membres travaillent déjà à des projets pour contrer la glissade de l'été, tels que des camps de préparation à la maternelle, l'introduction d'activités de littératie dans les camps, l'intervention auprès d'adolescents et des camps pédagogiques. L'appui du gouvernement permet d'accélérer et de bonifier ce travail, basé sur des données probantes issues de la recherche et l'expertise du terrain, et ce, au profit des jeunes les plus vulnérables face à ce phénomène, dans une perspective à long terme. »

Andrée Mayer-Périard, présidente du Réseau québécois pour la réussite éducative

Faits saillants :

  • Les Rendez-vous pour la réussite éducative : l'éducation au-delà de la pandémie se sont tenus de façon virtuelle du 31 mars au 2 avril. 
  • En plus des groupes invités aux consultations virtuelles, la population était invitée à participer en soumettant des mémoires. Dans le cadre de cette réflexion nationale, 137 mémoires ont été reçus et analysés. 
  • Le plan de la rentrée scolaire 2021 et les mesures sanitaires à appliquer seront rendus publics d'ici la fin des classes. Une mise à jour de ce plan sera également faite au début du mois d'août. 

Liens connexes :

 

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