LAVAL, QC, le 28 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Le Service de police de Laval (SPL) constate des répercussions positives du projet coordonné Paradoxe 2022, et ce, quelques mois après son déploiement à l'approche de la période estivale, un moment propice à une montée des crimes de violence selon les portraits des trois dernières années. Depuis le début de l'année, il y a eu deux fois moins d'événements de décharges d'armes à feu sur le territoire lavallois que l'an dernier à pareille date. La stratégie mise en place par le SPL permet de s'attaquer de manière coordonnée et concertée aux enjeux de violence urbaine qui sévissent sur le territoire lavallois. Les données actuelles permettent d'affirmer que tous les efforts déployés par le SPL pour contrer le phénomène de violence urbaine liée aux armes à feu connaissent les résultats escomptés jusqu'à maintenant.

« La concertation et la proactivité dont nous avons fait preuve cette année ont assurément contribué aux impacts positifs que nous constatons sur le terrain. Il ne s'agit pas d'une finalité, car le phénomène est volatile et notre travail se poursuit. Cependant, c'est une fierté pour notre Service de voir que notre mobilisation porte fruit. Aux criminels qui croient qu'ils peuvent circuler à Laval avec des armes, nous vous avons à l'œil et nous ne lâcherons pas la pression ! Nous demeurons vigilants, visibles et présents dans les rues pour assurer la sécurité de nos concitoyens », affirme le directeur du Service de police de Laval, Pierre Brochet.

« Ces nouvelles sont encourageantes et on ne peut passer sous silence l'engagement de nos policières et policiers. Il y a un an, nous avons d'ailleurs investi afin de renforcer nos équipes responsables des Enquêtes et du Renseignement. Aujourd'hui, on prend donc un instant pour reconnaitre qu'on s'en va dans la bonne direction », explique Sandra Desmeules, membre du comité exécutif de la Ville de Laval, responsable de la sécurité publique.

Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes

L'un des principaux constats qui ressort, c'est la diminution de 52% du nombre d'événements de décharges d'armes à feu sur le terrain qui est passé de 13 événements depuis le début de l'année comparativement à 27 événements en 2021 pour la même période. Le nombre d'événements est comparable à celui de 2019 à pareille date. Le nombre de douilles retrouvées sur les scènes impliquant des décharges d'arme à feu suit cette même tendance et a considérablement diminué en 2022, une baisse de 70% plus précisément.   

Les interventions des policiers et des enquêteurs notamment au niveau des arrestations et des saisies d'armes à feu ont également contribué au bilan actuel.

  • Le nombre de personnes arrêtées en lien avec des événements impliquant des armes à feu est légèrement plus élevé cette année avec un total de 29 individus, comparativement à 27 arrestations en 2021 à pareille date. Plusieurs arrestations importantes effectuées par le SPL au cours des derniers mois visaient des individus connus des policiers, au lourd passé criminel et ayant des liens avec des groupes criminalisés.
  • Le nombre d'armes saisies est également à la hausse, avec 39 armes saisies depuis le début de l'année, comparativement à 31 armes en 2021 pour la même période.

« Nous continuerons de faire de cette lutte l'une de nos priorités, avec la conviction que nos efforts, tant au niveau de la prévention que des interventions, contribueront à obtenir des effets durables pour le sentiment de sécurité de la population lavalloise et pour offrir à nos jeunes d'autres avenues que celle de la criminalité et la délinquance. Je remercie tous nos partenaires qui nous soutiennent dans notre démarche ainsi que nos collègues des autres corps policiers avec qui nous collaborons activement. Je tiens également à saluer le dévouement exceptionnel des policiers ainsi que du personnel civil du Service de police de Laval, impliqués jour et nuit dans cette lutte », ajoute le directeur Brochet.

Rappelons que les efforts déployés par le Service, dans le cadre de cette stratégie, visaient à maintenir l'ordre public, à rehausser le sentiment de sécurité des citoyens et à contrer le phénomène de violence urbaine découlant notamment des rivalités dans le monde criminel. Cinq axes d'intervention définissent la prise en charge et permettent d'avoir une couverture globale des événements impliquant des armes à feu : (1) Renseignement, (2) Prévention, (3) Partenariat, (4) Opérationnel, (5) Communication.

La collaboration essentielle de la population

Les citoyens peuvent eux aussi contribuer aux efforts déployés en rapportant des événements dont ils sont témoins ou victimes. Toute personne qui aurait de l'information sur un événement ou une enquête en lien avec la violence urbaine liée aux armes à feu peut communiquer de façon confidentielle sur la Ligne Info-Police au 450 662-INFO (4636) ou composer le 911.

Pour en apprendre davantage sur les ressources disponibles :

https://www.laval.ca/police/Pages/Fr/violence-urbaine.aspx

SOURCE Police de Laval

Dénombrement des personnes en situation d'itinérance au Québec - Bénévoles recherchés

QUÉBECle 26 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) est toujours à la recherche de bénévoles pour son deuxième dénombrement des personnes en situation d'itinérance qui se déroulera dans la soirée du 11 octobre prochain dans plusieurs régions du Québec.

À cet effet, le MSSS sollicite l'implication de bénévoles, essentiels à la réussite de cette opération d'envergure. Les personnes intéressées à participer à ce dénombrement sont invitées à s'inscrire sur le site Internet du MSSS. Les besoins sont plus importants dans les trois régions de Montréal, Laval et de la Montérégie.

Plusieurs postes sont à pourvoir tels que la passation de questionnaires auprès des personnes en situation d'itinérance dans des lieux extérieurs ou dans des organismes communautaires et le soutien aux centres de déploiement (p. ex. : inscription des bénévoles, distribution de fournitures). Une formation d'une durée approximative de deux heures sera offerte à tous les bénévoles. Ceux-ci seront accompagnés de chefs d'équipe et d'un coordonnateur tout au long de la soirée.

L'initiative Tout le monde compte s'inscrit dans le cadre du programme Vers un chez-soi du gouvernement du Canada et dans une démarche plus large pour dresser le troisième portrait de l'itinérance au Québec, porté par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Le dénombrement permettra de documenter le profil des personnes en situation d'itinérance, d'identifier leurs besoins et d'adapter les services offerts, en plus de suivre l'évolution du phénomène de l'itinérance au Québec pendant la crise sanitaire de COVID-19.

Faits saillants :
  • Le dénombrement sera réalisé dans les régions suivantes : Saguenay-Lac-Saint-Jean, Capitale-Nationale, Mauricie-Centre-du-Québec, Estrie, Montréal, Outaouais, Côte-Nord, Abitibi-Témiscamingue, Chaudière-Appalaches, Laval, Lanaudière, Laurentides et Montérégie.
  • Sur le plan régional, le dénombrement est coordonné par les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS), en collaboration avec leurs partenaires du milieu.
  • Cette démarche se déploie dans le cadre du Plan d'action interministériel en itinérance (PAII) 2021-2026 -- S'allier devant l'itinérance. Elle s'insère aussi dans un exercice pancanadien de dénombrement ponctuel issu du programme Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l'itinérance.
  • Les résultats de ce dénombrement permettront d'améliorer les interventions en matière d'itinérance et de suivre l'évolution du phénomène au Québec pendant la crise sanitaire de COVID-19.
  • Le premier dénombrement à l'échelle du Québec a eu lieu en 2018. Le deuxième fournira des données comparatives
Lien connexe :

Pour plus d'information, consulter le À propos - Dénombrement des personnes en situation d'itinérance au Québec - Tout le monde compte 2022 - Professionnels de la santé - MSSS (gouv.qc.ca).

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2022/26/c3395.html


QUÉBECle 12 sept. 2022 /CNW Telbec/ - L'accessibilité du vote est une priorité d'Élections Québec, qui multiplie les efforts pour que les électrices et les électeurs puissent voter sans contrainte et en pleine autonomie. Pour la première fois, cette année, les critères d'accessibilité de chaque lieu de vote sont diffusés sur le site Web d'Élections Québec.

Logo d'Élections Québec (Groupe CNW/Élections Québec)

L'accessibilité des lieux de vote

Tous les lieux de vote par anticipation sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Il en va de même des bureaux des directrices et directeurs du scrutin, où les électrices et les électeurs peuvent voter à certains moments.

Le jour des élections, le 3 octobre, la grande majorité des lieux de vote sera accessible. Certains lieux ne répondent toutefois pas à l'ensemble des critères recherchés par Élections Québec. Le grand nombre d'endroits nécessaires explique ces exceptions.

Des renseignements détaillés sur l'accessibilité de chaque lieu de vote sont accessibles sur le site Web d'Élections Québec. Toute personne peut aussi communiquer avec l'institution pour les connaître. Les personnes à mobilité réduite sont invitées à prendre le temps de vérifier les caractéristiques d'accessibilité de leur lieu de vote. Par exemple, la largeur d'une rampe d'accès peut être un obstacle pour certaines personnes, mais convenir à d'autres. Dans certains cas, un lieu qui n'est pas accessible, habituellement, a été adapté pour éliminer les obstacles.

Dans chaque circonscription, un membre du personnel électoral a visité tous les lieux de vote pour en évaluer l'accessibilité et pour proposer des solutions aux obstacles potentiels. Cette personne s'assure que des travaux soient réalisés pour améliorer l'accessibilité des lieux, lorsque c'est possible, en vue des jours de vote.

Plusieurs autres options pour voter

« Si vous avez des besoins particuliers, n'hésitez pas à communiquer avec le bureau de la directrice ou du directeur du scrutin de votre circonscription pour en savoir plus sur les options qui s'offrent à vous, puisqu'il y a plusieurs façons de voter », précise le directeur général des élections, M. Pierre Reid. Au besoin, une personne peut même demander à voter dans un autre lieu de vote, si son lieu de vote ne lui est pas accessible.

D'autres options peuvent être intéressantes, comme le vote par anticipation, le vote au bureau de la directrice ou du directeur du scrutin ainsi que le vote à domicile. Les électrices et les électeurs qui sont dans un centre de réadaptation, dans un centre hospitalier, dans une maison de soins palliatifs ou dans une ressource en dépendance peuvent demander à voter à leur chambre. Les personnes qui résident dans un centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou dans une résidence privée pour aînés ont aussi cette possibilité. Dans certains cas, la demande pour voter à sa chambre doit se faire au plus tard le 19 septembre; mieux vaut donc communiquer avec le bureau de la directrice ou du directeur du scrutin de sa circonscription sans tarder.

L'accessibilité du vote

Dans chaque lieu de vote, une trousse d'accessibilité est disponible sur demande. Elle contient une loupe lumineuse, un crayon avec un embout permettant une meilleure prise, une tablette rigide avec pince, un gabarit de vote en braille avec repères ainsi qu'une affiche des personnes candidates en gros caractères. En cas de besoin, l'électrice ou l'électeur peut aussi obtenir l'aide d'une personne qui l'accompagne ou du personnel du bureau de vote. De plus, lorsqu'ils formulent leur demande à l'avance, les électeurs ayant une incapacité auditive peuvent avoir droit à un service d'interprétation linguistique et gestuelle remboursé par Élections Québec.

L'accessibilité de l'information

Le Guide pour les élections provinciales, envoyé par la poste dans tous les foyers du Québec en même temps que l'avis d'inscription à la liste électorale, est adapté en langage simplifié, en format audio, en braille intégral et en langue des signes québécoise. Il est également traduit en plusieurs langues, dont des langues autochtones. Ces adaptations sont disponibles sur le site Web www.elections.quebec, à l'exception du guide en format braille intégral, qui doit être commandé par courriel ou par téléphone.

L'accessibilité du vote en contexte de transmission de la COVID-19

Afin de faciliter l'exercice du droit de vote dans le contexte de la transmission de la COVID-19, l'accès au vote par correspondance a été élargi à deux groupes d'électrices et d'électeurs :

Les délais pour commander une trousse de vote par correspondance et la marche à suivre sont expliqués sur le site Web d'Élections Québec.

À propos d'Élections Québec

Élections Québec est une institution neutre et indépendante qui a pour mission d'assurer l'intégrité, la transparence et la fiabilité des élections et de promouvoir les valeurs démocratiques québécoises. Elle compte notamment sur les 125 directrices et directeurs du scrutin, déployés aux quatre coins du Québec, qui sont responsables d'organiser les élections dans les 125 circonscriptions électorales.

Notre site Web comporte une section pour les médias. En plus de nos communiqués, vous y trouverez des renseignements sur des sujets d'intérêt pour les journalistes, dont la diffusion des résultats électoraux et notre tout nouveau vocabulaire des élections.

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Électrice en fauteuil roulant avec son bulletin de vote dans un isoloir (Groupe CNW/Élections Québec)

Cision Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2022/12/c4241.html


MONTRÉALle 19 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Le Tribunal administratif du travail a reçu un avis du syndicat du personnel de soutien d'Urgences-santé* annonçant son intention de déclencher une grève à durée déterminée du 20 au 27 septembre 2022.

En prévision de cette grève, le Tribunal a statué sur les services prévus à l'entente intervenue entre les parties le 12 septembre. Il déclare qu'ils sont suffisants pour que la santé ou la sécurité de la population ne soit pas mise en danger.

Il est possible de connaître les services maintenus pendant la période de grève en consultant la décision et les documents en annexe disponibles sur le site du Tribunal.

Advenant qu'une situation exceptionnelle et urgente non prévue à la présente entente et mettant en cause la santé ou la sécurité de la population se présente, le syndicat s'engage à fournir, à la demande de l'employeur et au besoin, le personnel nécessaire pour faire face à cette situation.

En terminant, le Tribunal rappelle aux parties qu'en cas de difficulté de mise en application des services essentiels, elles doivent communiquer ensemble rapidement afin de tenter de trouver une solution. À défaut, elles en feront part au Tribunal dans les plus brefs délais afin que celui-ci puisse leur fournir l'aide nécessaire.

* Le syndicat représente : « Tous les employés de soutien, préposés et préposées, mécaniciens, recyclatèques et réparateurs, salariés et salariées au sens du Code du travail, à l'exclusion des employés et employées de bureau et des techniciens ambulanciers » de l'employeur, Corporation d'Urgences-santé.

Suivez le Tribunal sur Twitter.

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2022/19/c2614.html

Si l' #Éducation vous tient à coeur, je vous invite à lire ce papier de Normand Baillargeon du Le Devoir

https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/754914/chronique-des-questions-aux-chefs-des-partis

Des questions aux chefs des partis

À mon avis, l'éducation, l'une de nos institutions les plus importantes, n'occupe hélas pas la grande place qui devrait lui revenir en campagne électorale. Si j'en avais la chance, voici quelques sujets incontournables que j'aimerais aborder avec chacun des chefs des principaux partis.

À M. Legault, de la Coalition avenir Québec, j'aimerais demander comment il est possible qu'un parti qui défend la laïcité ne l'étende pas aux écoles privées, lesquelles sont de surcroît généreusement subventionnées. Je vois là une inacceptable et dangereuse incohérence. Les enfants de ces écoles n'ont-ils pas droit au même traitement que les autres, à la même protection de leur liberté de conscience, au même droit à un avenir ouvert ?

À M. Nadeau-Dubois, de Québec solidaire, dont le parti veut mettre fin au financement des écoles privées, j'aimerais dire que c'est une décision qui pourrait aider à résoudre le drame du réseau scolaire à trois vitesses qui est désormais le nôtre. Mais que propose-t-il de plus en ce sens ? Car si on élimine ainsi une vitesse, il en reste deux autres…


À Mme Anglade, du Parti libéral, je voudrais demander quels sont, à son avis, les trois meilleurs arguments des gens qui veulent étendre la loi 101 au cégep et comment elle y répond. Je porterais une aussi grande attention à son choix des meilleurs arguments qu'à ses réponses…

À M. Duhaime, du Parti conservateur, j'aimerais demander quels arguments contre la conception de l'éducation comme capital humain il juge importants, crédibles, et comment lui et son parti entendent les prendre au sérieux dans leurs recommandations.

À M. St-Pierre Plamondon, du Parti québécois, j'aimerais demander qu'il précise le lien qu'il fait entre l'immigration, qu'il veut fortement réduire, et l'éducation, notamment supérieure. À ce sujet, pense-t-il possible d'agir dans le dossier des étudiants africains francophones qui désirent étudier ici, mais dont le taux de refus par le fédéral est anormalement élevé ?

Des questions pour tous

La pénurie d'enseignants n'est qu'un des nombreux indices que notre système d'éducation connaît des problèmes, et il y a fort à parier que la pandémie de COVID-19 va les aggraver. Que proposez-vous pour valoriser la profession enseignante ? Que proposez-vous pour y parvenir, en prenant en compte la donnée cruciale que l'on doit valoriser l'éducation elle-même pour le faire ? Voici un autre sujet majeur sur lequel j'aimerais entendre les différents chefs.

Je l'aborde avec deux exemples que nous apporte l'actualité toute récente.

D'abord, on vient tout juste d'annoncer que, pour venir en aide aux élèves en difficulté (il y en a beaucoup et il risque d'y en avoir de plus en plus à cause de la pandémie), on va mettre en place une plateforme virtuelle. On ne peut pas être contre la vertu et la bonne volonté, mais ce n'est pas là ce que les données probantes — les conclusions de recherches crédibles, qu'on peut tenir pour les plus solidement établies — prioriseraient.

Pour ce qui est du deuxième exemple, il semble qu'il y aurait au Québec 2,5 millions d'analphabètes fonctionnels âgés de 16 à 65 ans. Cela nous placerait en dernière position au Canada sur ce plan. C'est un énorme problème et cela implique la mise en place d'un vaste chantier si on veut le résoudre. Mais ici encore, si on se fie à ce que les données probantes nous apprennent, il faudrait revoir nos méthodes d'apprentissage de la lecture.

J'aimerais demander aux différents chefs ce qu'ils pensent du recours aux données probantes en éducation — là où elles existent, bien entendu. J'aimerais qu'ils prennent en compte, dans leur réponse, du fait que l'on dépense beaucoup d'argent en la matière et que mal investir ces ressources, c'est souvent se condamner à devoir dépenser des sommes importantes pour corriger des erreurs que l'on n'aurait peut-être pas commises si on avait tenu compte des recherches crédibles en éducation, en s'assurant que ce que l'on a mis en place fonctionne.

On continue.


Le rapport de la commission Cloutier sur la liberté universitaire rappelle que « les controverses médiatiques récentes [sur la liberté d'expression à l'université] ne sont […] pas des événements isolés ». « Elles représentent bien une tendance lourde dans le milieu universitaire et ont un impact certain sur la manière dont les membres de la communauté universitaire contribuent à la mission de l'université. » Entendez-vous prendre ce dossier au sérieux ?

Finalement, compte tenu de tous les défis que nous devons relever en éducation dans ce monde qui a tant changé depuis les années de la commission Parent, j'aimerais demander aux chefs des partis s'ils sont pour ou contre l'idée de lancer une commission Parent 2.0. Et de lui donner le temps et les moyens de consulter la population et les experts afin de dégager des consensus sur les finalités à poursuivre et les moyens de les atteindre.

Ce serait, à mon avis, faire ce qui s'impose aujourd'hui si on prend l'éducation au sérieux, comme il se doit.

#ÉduQc #Élections2022

Élections provinciales de 2022 : voter entre deux cours, c'est pratique!

QUÉBECle 9 sept. 2022 /CNW Telbec/ - Des bureaux de vote seront installés dès le 23 septembre dans plus de 170 centres de formation professionnelle, cégeps, collèges et universités du Québec. Les étudiantes et étudiants pourront y voter pour une personne candidate de la circonscription de leur domicile. Ils pourront également s'inscrire ou modifier leur inscription à la liste électorale, au besoin.

Logo d'Élections Québec (Groupe CNW/Élections Québec)

Pour la première fois, cette année, les autres électrices et électeurs qui ont accès aux lieux, comme les membres du personnel de l'établissement, pourront également voter sur le campus.

Les bureaux de vote sur les campus seront ouverts les 23, 27 et 28 septembre, généralement entre 9 h 30 et 20 h, ainsi que le 29 septembre, de 9 h 30 à 14 h. Les particularités liées à chaque bureau de vote sont accessibles sur le site Web d'Élections Québec.

Voter dans la circonscription de son domicile

Les électrices et les électeurs doivent voter pour une personne candidate de la circonscription où se trouve leur domicile. Le domicile d'une personne est l'endroit qu'elle considère comme sa principale demeure, qu'elle donne en référence pour l'exercice de ses droits civils et qu'elle indique publiquement comme étant son domicile - par exemple, dans ses communications avec les instances gouvernementales, dans sa déclaration de revenus et dans les documents liés à son prêt étudiant.

Souvent, les étudiantes et les étudiants vont habiter à proximité de leur lieu d'étude, mais leur domicile est toujours à la maison de leurs parents, qui peut se trouver dans une autre circonscription que celle de leur campus. Ils votent alors pour une personne candidate de la circonscription de leur domicile. C'est l'esprit du vote sur les campus : éviter aux étudiants d'avoir à se rendre dans leur circonscription pour exercer leur droit de vote. Près de 80 % des votes exercés sur les campus, lors des élections de 2014 et de 2018, ont d'ailleurs été comptabilisés dans une autre circonscription que celle du campus.

Pour faire une demande de changement de domicile, l'électrice ou l'électeur doit démontrer qu'il habite réellement dans un autre lieu et qu'il a l'intention d'en faire sa principale demeure. Ses déclarations, les circonstances et les différents documents qu'il soumet lorsqu'il fait sa demande peuvent démontrer son intention. Lorsqu'elle traite une demande de changement de domicile, la commission de révision peut demander toute preuve documentaire ou verbale qu'elle estime nécessaire pour fonder sa décision.   

À propos d'Élections Québec

Élections Québec est une institution neutre et indépendante qui a pour mission d'assurer l'intégrité, la transparence et la fiabilité des élections et de promouvoir les valeurs démocratiques québécoises. Elle compte notamment sur les 125 directrices et directeurs du scrutin, déployés aux quatre coins du Québec, qui sont responsables d'organiser les élections dans les 125 circonscriptions électorales.

Notre site Web comporte une section pour les médias. En plus de nos communiqués, vous y trouverez des renseignements sur des sujets d'intérêt pour les journalistes, dont la diffusion des résultats électoraux et notre tout nouveau vocabulaire des élections.

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Cision Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/September2022/09/c5355.html