MONTRÉAL, le 22 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le Conseil de discipline de l'Ordre des ingénieurs du Québec a rendu sa décision sur culpabilité et sanction à l'égard de M. Kazimir Olechnowicz en le condamnant au paiement d'une amende globale totalisant 75 000 $. M. Olechnowicz, qui n'est plus membre de l'Ordre, s'est également engagé à abandonner définitivement son titre d'ingénieur et la pratique du génie.

M. Olechnowicz s'est vu imposer ces sanctions pour avoir notamment toléré la mise en place d'un système de partage de contrats contournant le processus d'appels d'offres de la Ville de Laval, qui impliquait le versement de ristournes à un parti politique municipal. Il a également négligé d'intervenir pour mettre fin à un stratagème de fausse facturation visant à verser des sommes d'argent à un parti politique municipal. Les faits reprochés ont eu lieu entre les années 2002 et 2009, alors que M. Olechnowicz était président de la firme CIMA+.

Le Conseil de discipline souligne dans sa décision « qu'un tel comportement d'un président d'une firme d'ingénieurs prestigieuse porte atteinte à la réputation et à la dignité de la profession ».

La version intégrale de cette décision peut être consultée sur le site de la Société québécoise d'information juridique (SOQUIJ).

Pour rappel, les sanctions imposées par le Conseil de discipline ont pour objectif de protéger le public en dissuadant le professionnel de récidiver et en servant d'exemple à l'égard des autres membres de la profession.

À propos de l'Ordre des ingénieurs du Québec

L'Ordre des ingénieurs du Québec a eu 100 ans en 2020. Il regroupe quelque 65 000 professionnels du génie de toutes les disciplines, à l'exception du génie forestier. Il a pour mission d'encadrer la pratique de l'ingénieur et de soutenir le développement de la profession afin d'assurer la protection du public. Pour plus d'information, consultez le site oiq.qc.ca.

Pour connaître rapidement les nouvelles concernant l'Ordre, joignez-vous à ses communautés virtuelles :

Facebook www.facebook.com/oiq.qc.ca
Twitter twitter.com/OIQ
LinkedIn linkedin.com/company/ordreingenieursqc
YouTube bit.ly/YoutubeOIQ
Instagram www.instagram.com/ordreingenieursqc/
SOURCE Ordre des ingénieurs du Québec

CONTACT: Source : Anne-Marie Beauregard, Conseillère en affaires publiques, Ordre des ingénieurs du Québec, Tél. : 514 441-3697

QUÉBEC, le 21 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Dans le cadre des négociations qui visent le renouvellement des conventions collectives de l'ensemble du personnel des secteurs public et parapublic, la ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, annonce la conclusion d'une entente de principe globale avec plus de 3 000 ouvrières et ouvriers membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec.

Plusieurs éléments proposés, dans cette entente de principe globale, feront en sorte d'améliorer les conditions de travail et de bonifier le salaire du personnel visé. Comme dans toute négociation, le contenu de l'entente demeure confidentiel jusqu'à ce que celle-ci ait été entérinée par les membres.

Citation : 
« Tout en reconnaissant le travail des différentes équipes de négociations qui ont mené à l'annonce d'aujourd'hui, je souhaite profiter de l'occasion pour saluer l'engagement et le professionnalisme du personnel visé par cette entente. C'est en grande partie grâce à votre travail et à votre savoir-faire que le gouvernement est en mesure d'offrir, au quotidien, des services directs de grande qualité dans l'ensemble des régions du Québec. »

Sonia LeBel, ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor

Lien connexe :
www.tresor.gouv.qc.ca 

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/21/c9216.html

QUÉBEC, le 20 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le Commissaire au lobbyisme du Québec (CLQ) sonne l'alarme et dénonce de grandes lacunes en matière de transparence des communications d'influence au Québec, au lendemain d'une décision rendue à l'égard du président et directeur général de la Fédération des cégeps (la Fédération), M. Bernard Marc Tremblay. Bien que la Cour du Québec (la Cour) reconnaisse que les communications effectuées pour le compte de la Fédération par son président correspondent en tout point à des activités de lobbyisme, elle conclut que ce dernier n'avait malgré tout aucune obligation de divulguer ses activités au registre des lobbyistes, privant ainsi les citoyens de leur droit de savoir qui influence les décideurs publics.

Le 18 juin dernier, la Cour a acquitté le plus haut dirigeant de la Fédération de trois constats d'infraction en lien avec des communications d'influence effectuées pour le compte de la Fédération. À la lumière des éléments présentés, la Cour n'a pas été en mesure de statuer que la Fédération est une organisation sans but lucratif constituée à des fins patronales et que, ce faisant, elle est assujettie à la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme (LTEML). La Fédération et ses représentants se trouvent alors dispensés de divulguer les activités de lobbyisme effectuées auprès de l'ensemble des institutions publiques visées par la Loi.

Les infractions reprochées étaient liées à des activités de lobbyisme effectuées pour le compte de la Fédération entre les mois de mars et juin 2018. Ces activités ont été réalisées auprès de M. Sébastien Proulx et Mme Hélène David, respectivement ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de l'Enseignement supérieur à cette époque, et n'avaient pas été inscrites au registre des lobbyistes.

Une transparence asymétrique et une Loi « sans mordant »
Bien qu'il respecte la décision de la Cour, le Commissaire estime que ce jugement met en lumière l'incohérence du régime d'encadrement du lobbyisme au Québec et fait ombrage à la transparence d'informations d'intérêt public. « Le jugement reconnait hors de tout doute que les communications réalisées pour le compte de la Fédération des cégeps sont des activités de lobbyisme. La question devrait s'arrêter ici. Des activités de lobbyisme sont accomplies? Elles doivent être inscrites au registre. C'est aussi simple que ça et c'est ce que les citoyens attendent des organisations qui tentent d'influencer les décideurs publics », affirme Me Jean-François Routhier, commissaire au lobbyisme. « Pour l'intérêt public, la nature de l'organisation pour laquelle on fait du lobbyisme ne devrait pas déterminer si on doit être transparent ou non », ajoute-t-il.

Le Règlement relatif au champ d'application de la LTEML prévoit l'assujettissement à la Loi seulement pour les organisations à but non lucratif constituées à des fins patronales, syndicales ou professionnelles, ainsi que celles majoritairement composées de membres étant eux-mêmes des entreprises à but lucratif ou des représentants de telles entreprises. Les activités de lobbyisme exercées pour leur compte doivent donc être déclarées.

Cette disposition s'ajoute à d'autres exceptions de la Loi (adoptée en 2002) qui font perdurer de sérieux angles morts dans la transparence des communications d'influence au Québec. Parmi celles-ci, notons l'absence d'obligation de divulgation pour les lobbyistes-conseils qui font des communications d'influence bénévolement, ou la condition d'exercer des activités de lobbyisme « pour une partie importante » pour être qualifié de lobbyiste d'entreprise ou d'organisation. « Autant d'exceptions, toutes hautement préjudiciables à la transparence, qui sont des obstacles majeurs à la mise en œuvre de notre Loi. Chacune de ces exceptions peut être invoquée par quiconque souhaite se soustraire aux exigences de transparence et de déontologie qu'elle comporte », s'inquiète Me Routhier. « Avec toutes ces failles et son application asymétrique, il n'est pas étonnant que notre Loi ait la réputation peu enviable de manquer de mordant! C'est dommage, parce qu'on déploie beaucoup de temps et de ressources, tant au Commissaire qu'au sein de notre système de justice, pour des dossiers qui aboutissent en perte nette de transparence pour les citoyens », déplore-t-il.

Se donner les moyens de la transparence
La réaction du Commissaire ne vise pas spécifiquement la Fédération, ni son dirigeant. Elle s'inscrit dans une réflexion plus large quant à la nécessité de revoir en profondeur l'encadrement du lobbyisme au Québec. « Il faut revenir à l'essentiel : fonder notre régime d'encadrement sur la définition même d'une activité de lobbyisme, et non sur l'individu ou l'entité qui l'effectue, ainsi que sur la pertinence de l'information pour le citoyen », affirme Me Routhier.

Par ailleurs, rappelons que dans son récent rapport Le Lobbying au XXIe siècle : Transparence, Intégrité et Accès (anglais seulement), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s'appuie sur le travail de réflexion du Commissaire pour soutenir l'application de ses propres recommandations. Elle précise que « le commissaire considère, en accord avec les principes du lobbying de l'OCDE, que le statut juridique d'une entité bénéficiant d'activités de lobbying (dans un but lucratif ou non) ne devrait pas être le principal facteur dispensant une entité de l'obligation d'inscription. » [traduction libre], faisant ainsi directement référence au principe n°4 de l'Énoncé du commissaire dans son rapport Simplicité, clarté, pertinence, efficacité : Réforme de l'encadrement du lobbyisme, déposé à l'Assemblée nationale en juin 2019.

Ce rapport présente le diagnostic de plusieurs années de lacunes et de difficultés d'application de la Loi et propose un énoncé de 34 principes pour une refonte appuyée sur les meilleures pratiques internationales en matière de transparence et d'encadrement du lobbyisme. « Il est temps qu'on se dote enfin des meilleurs outils pour atteindre une pleine transparence du lobbyisme au Québec pour renforcer la confiance des citoyens envers nos institutions démocratiques », rappelle Me Routhier. Mentionnons que le CLQ a récemment conclu un partenariat avec l'OCDE afin d'évaluer le cadre législatif et réglementaire en matière de transparence et d'intégrité des activités de lobbyisme au Québec et de propulser le Québec parmi les juridictions les plus innovantes en la matière.

LE COMMISSAIRE AU LOBBYISME DU QUÉBEC   
Nommé par l'Assemblée nationale du Québec dont il relève afin d'assurer son indépendance, le commissaire au lobbyisme a pour mission de promouvoir la transparence et la saine pratique des activités de lobbyisme exercées auprès des titulaires de charges publiques des institutions parlementaires, gouvernementales et municipales, ainsi que de faire respecter la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme et le Code de déontologie des lobbyistes.

Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/20/c7614.html

QUÉBEC, le 16 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, accompagné du ministre des Finances, Eric Girard, a dévoilé aujourd'hui les détails du concours Gagner à être vacciné ! qui sera lancé dans les prochaines semaines. Ce concours donnera la chance aux personnes vaccinées contre la COVID-19 de remporter plusieurs lots importants. Le total des différents lots représente un montant de 2 millions $.

Deux concours vaccinaux, l'un destiné à la population adulte et l'autre aux jeunes âgés de 12 à 17 ans, seront ainsi organisés en partenariat avec Loto-Québec, qui sera responsable du tirage et de l'octroi du financement des lots.

Population adulte :

  • Du 1er août au 27 août 2021, le concours vaccinal offrira un tirage hebdomadaire de lots de 150 000 $ en argent parmi les personnes inscrites ayant reçu une première dose de vaccin, pour une valeur totale de 600 000 $.
  • Un tirage d'un lot de 1 million $ sera tenu le 3 septembre 2021 parmi les personnes inscrites qui sont adéquatement vaccinées. La première dose doit avoir été reçue avant le 3 août et la deuxième dose avant le 31 août inclusivement.

Jeunes de 12 à 17 ans :

  • Du 1er au 27 août 2021, le concours vaccinal offrira un tirage hebdomadaire de deux bourses d'études de 10 000 $ chacune parmi les personnes inscrites ayant reçu une première dose, pour une valeur totale de 80 000 $.
  • Un tirage de 16 bourses d'études de 20 000 $ chacune, pour une valeur totale de 320 000 $, sera tenu le 3 septembre 2021 parmi les personnes de 12 à 17 ans adéquatement vaccinées.

Citations :

« Depuis le début de cette campagne de vaccination, les équipes redoublent de créativité. Le concours vaccinal est une initiative qui permettra, d'une part, de maximiser le taux de vaccination au Québec dans toutes les catégories d'âge et, d'autre part, de favoriser l'administration de la deuxième dose avant le 31 août. Il est essentiel d'aller chercher sa deuxième dose d'ici le 31 août en devançant son rendez-vous pour profiter d'une protection optimale à plus long terme, notamment contre les variants. »

Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux 

« Depuis le début de la campagne de vaccination, le gouvernement a fait de nombreux efforts pour joindre les Québécois et les sensibiliser à l'importance de se faire vacciner et de recevoir rapidement les deux doses nécessaires à une protection adéquate. Nous ajoutons aujourd'hui un outil supplémentaire pour stimuler certaines personnes un peu plus hésitantes à se faire vacciner. »

Eric Girard, ministre des Finances

Faits saillants :

  • Les règlements détaillés seront diffusés dans les journées précédant le début des inscriptions, prévu le 25 juillet prochain.

  • Pour participer aux tirages du concours vaccinal, les personnes devront s'inscrire en visitant le portail de preuve vaccinale.

  • Pour être valide, l'inscription doit être faite au plus tard à 23 h 59 la journée précédant le tirage. Notons toutefois que pour le dernier tirage, le 3 septembre, les personnes devront obligatoirement avoir reçu leur deuxième dose de vaccin ET avoir procédé à leur inscription avant le 31 août à 23 h 59.

  • Toutes les personnes inscrites seront éligibles à tous les tirages, et ce, selon les conditions du concours. Les personnes éligibles sont celles qui :
    • ont reçu le vaccin au Québec;
    • ont eu un diagnostic confirmé de la COVID 19 et reçu une dose de vaccin;
    • ont reçu un vaccin reconnu par Santé Canada à l'extérieur du Québec et fait reconnaître l'administration de ce vaccin.

  • Notons que pour les jeunes de 12 à 17 ans, c'est le parent ou tuteur qui procédera à l'inscription sur le portail et consentira à la participation de la personne mineure aux tirages des bourses d'études. Le personnel politique des cabinets ministériels de la Santé et des Services sociaux ainsi que des Finances et les ministres ne sont pas éligibles au concours.

  • Enfin, soulignons que des mécanismes de sécurisation seront établis et qu'aucune information nominative sur les participants éligibles ne sera transmise à Loto-Québec. Le ministère de la Santé et des Services sociaux validera l'identité des gagnants et les contactera afin de procéder à la remise des lots. Le processus prévoit également une vérification par une firme externe.

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/16/c9579.html

QUÉBEC, le 16 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Pour assurer un suivi rigoureux de la qualité de l'air dans l'ensemble des écoles du Québec, le ministère de l'Éducation lance un appel d'offres dans le but d'installer, dans toutes les classes préscolaires, primaires et secondaires ainsi qu'en formation professionnelle et à l'éducation des adultes, un lecteur de dioxyde de carbone (CO2). Les données ainsi recueillies lui permettront de s'ajuster pour offrir le meilleur des environnements aux élèves et au personnel scolaire. Élaborée conjointement avec un comité technique composé d'un expert en ventilation et en qualité de l'air ainsi que de représentants des réseaux de l'éducation, cette vaste opération sera réalisée dès cet automne. Le Québec fait ainsi figure de pionnier au Canada, alors qu'il est le premier gouvernement à procéder à un tel déploiement.

Le Ministère tient à rappeler que le CO2 est un constituant naturel de l'air et qu'en milieu intérieur, sa présence aux concentrations usuellement rencontrées n'occasionne généralement pas d'effets sur la santé des occupants. Le Co2 représente toutefois un excellent indicateur de la qualité de l'air, au même titre que l'humidité relative et la température. L'installation de lecteurs permettra donc d'obtenir un portrait en temps réel du taux de CO2 dans l'ensemble des classes du Québec. Cet état de la situation permettra, si nécessaire, d'apporter rapidement les correctifs pour améliorer la qualité de l'air.

Le Ministère devait franchir plusieurs étapes avant le lancement de cet appel d'offres afin de s'assurer de trouver les solutions les plus adéquates. L'installation de plusieurs dizaines de milliers de lecteurs de concentration de CO2, de température et de taux d'humidité relative dans toutes les écoles du Québec est un processus d'envergure, qui requiert l'élaboration de protocoles et de directives d'interventions et la collaboration de diverses expertises de pointe (ex. : santé publique, santé et sécurité au travail et ingénierie).

Le Ministère a mis sur pied une structure de gouvernance, composée de trois comités :

  • un comité stratégique, pour convenir des orientations, formé de représentants du Ministère, de l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), de l'Association québécoise des cadres scolaires, de la Fédération des centres de services scolaires du Québec et de l'Association des directions générales scolaires du Québec;  
  • un comité technique, pour analyser les enjeux sur le terrain et faire des recommandations, composé de représentants du Ministère, de la Fédération des centres de services scolaires du Québec, du réseau des centres de services scolaires et des commissions scolaires ainsi que de l'IRSST;
  • un comité tripartite, mis à contribution pour commenter la démarche, formé de représentants :
    • du ministère de l'Éducation;
    • du ministère de la Santé et des Services sociaux et de l'Institut national de santé publique du Québec;
    • de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail et de l'IRSST.

Le Ministère a retenu les services de l'expert indépendant Ali Bahloul, professeur associé et chercheur à l'IRSST, pour l'épauler dans l'élaboration des protocoles d'installation et d'utilisation des lecteurs. Avant de se lancer dans cette opération d'envergure, il a également réalisé deux projets pilotes qui ont été utilisés dans la préparation du devis technique de l'appel d'offres.

Ainsi, une fois les lecteurs reçus, et dans les semaines qui suivront, ceux-ci seront installés dans les écoles. En fonction des résultats de l'étude dévoilée le printemps dernier, une priorité d'installation sera accordée, aux écoles où les installations sont ventilées naturellement.

Le Ministère a posé plusieurs gestes qui témoignent de l'importance qu'il accorde à la qualité de l'air dans nos écoles et au bien-être des enfants et du personnel scolaire. Un investissement de 40 millions de dollars supplémentaires a été annoncé pour l'entretien des systèmes de ventilation, ainsi qu'une nouvelle mesure budgétaire de 10 millions de dollars sur trois ans pour améliorer la qualité de l'air intérieur. Le Ministère a également procédé à la distribution de plusieurs centaines d'échangeurs d'air dans le réseau.  

Parallèlement, le Ministère maintient sa vigilance élevée sur le plan du suivi de la qualité de l'air dans les classes et l'application de mesures pour rectifier les situations problématiques. Parmi les mesures mises en place, outre l'ouverture des fenêtres et portes au besoin, notons la mise en œuvre du programme d'entretien estival des équipements de ventilation et des fenêtres, les ajustements à la ventilation mécanique tels que l'optimisation de l'apport d'air frais, le retrait de mesures d'économie d'énergie, le fonctionnement des appareils de ventilation en continu et le changement des filtres d'entretien des systèmes de ventilation lorsque requis.

Toutes ces actions font suite au rapport que le Ministère a rendu public au printemps dernier sur la qualité de l'air intérieur. Ce rapport faisait état des résultats d'une vaste campagne de tests sur la qualité de l'air réalisés dans plus de 15 000 classes à travers le Québec.

Il est à noter qu'un gestionnaire du Ministère a été désigné pour agir comme porte-parole administratif dans ce dossier. Il est disponible pour répondre, au besoin, aux questions des journalistes.

Lien connexe :

Pour consulter le rapport sur la qualité de l'air dans les écoles : http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/reseau/rapport-qualite-air2.pdf

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/16/c4573.html

QUÉBEC, le 13 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de l'Économie et de l'Innovation prolonge jusqu'au 30 novembre 2021 le moratoire pour le remboursement du capital et des intérêts liés aux aides financières accordées dans le cadre du volet AERAM du programme Aide d'urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME).

D'autres modifications ont été apportées aux programmes d'aide aux entreprises. Ainsi, les nouvelles demandes ou les demandes de majoration d'aide financière au Programme d'action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) et au PAUPME, y compris les demandes de majoration d'aide financière effectuées dans le cadre de l'AERAM, pourront être soumises au plus tard quatre semaines après la levée de l'état d'urgence sanitaire.

Les entreprises du secteur du tourisme pourront quant à elles soumettre leurs dossiers dans le cadre du PACTE et du volet Aide à certaines entreprises du secteur du tourisme (ACEST) du PAUPME à l'intérieur de ce même échéancier ou quatre semaines après l'ouverture complète de la frontière canado-américaine, selon la date la plus éloignée.

Citations :

« La crise tire à sa fin, mais le soutien de notre gouvernement se poursuit afin que les entreprises puissent planifier adéquatement la reprise de leurs activités. Avec la prolongation du moratoire, elles auront le temps et les ressources nécessaires pour repartir sur de bonnes bases. »

Lucie Lecours, ministre déléguée à l'Économie

« Ces programmes d'aide aux entreprises, un exemple de collaboration entre le Ministère, la Fédération québécoise des municipalités et les services de développement économique des MRC, ont permis d'accompagner et de soutenir des milliers de PME québécoises depuis le début de la pandémie. Les mesures annoncées aujourd'hui viennent consolider ces interventions, favorisant ainsi une relance dans nos régions, et ce, sur des bases encore plus solides. »

Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog

Faits saillants :

  • Le PAUPME vise à soutenir, par le biais de prêts d'un montant de moins de 50 000 $, le fonds de roulement des PME ayant des besoins de liquidités afin qu'elles soient en mesure de maintenir, de consolider ou de relancer leurs activités.
  • Le PACTE appuie, par l'entremise de prêts ou de garanties de prêt d'un montant minimal de 50 000 $, le fonds de roulement des entreprises afin qu'elles puissent poursuivre leurs activités.
  • L'AERAM s'adresse aux entreprises bénéficiant du PAUPME ou du PACTE. Elle permet aux établissements visés par des ordres de fermeture d'obtenir un pardon de prêt pouvant aller jusqu'à 15 000 $ par mois (maximum de 80 % du montant du prêt accordé) afin de payer certains frais fixes admissibles. La période de dépôt de nouvelles demandes d'aide financière dans le cadre de l'AERAM est terminée, puisque ces dernières devaient être reçues au plus tard quatre semaines après la reprise des activités des entreprises visées par un ordre de fermeture.

Liens connexes :

Ministère de l'Économie et de l'Innovation sur les réseaux sociaux :

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/13/c1982.html

QUÉBEC, le 13 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le 14 juillet 1971, l'Assemblée nationale adoptait la Loi sur la protection du consommateur et le gouvernement créait l'Office de la protection du consommateur. La présidente de l'Office, Marie-Claude Champoux, souligne avec fierté ce 50e anniversaire en saluant le travail dévoué des employés d'hier et d'aujourd'hui grâce à qui le Québec a été et demeure un précurseur dans le domaine de la protection des droits des consommateurs.

Citation

« L'Office a su faire évoluer la protection des droits des consommateurs québécois en s'adaptant aux nouvelles réalités du marché. Il a démontré toute sa pertinence dans l'accomplissement de sa mission. Je tiens à remercier les consommateurs québécois pour leur confiance et je les assure de notre engagement à continuer de bien les protéger pour les années à venir. »

Marie-Claude Champoux, présidente de l'Office de la protection du consommateur

Faits saillants

  • La Loi sur la protection du consommateur, présentée par le ministre William Tetley, a été adoptée le 14 juillet 1971. En plus de jeter les bases juridiques pour protéger les droits des consommateurs, elle créait l'Office de la protection du consommateur.

  • L'Office comptait 24 employés à l'époque, répartis dans un bureau à Québec et un à Montréal. Aujourd'hui, l'Office est présent partout au Québec avec 11 bureaux régionaux et un peu plus de 120 employés. Chaque année, l'organisme répond à près de 150 000 demandes de renseignement, délivre plus de 20 000 permis et certificats et réalise des centaines d'activités de surveillance et d'interventions juridiques auprès des commerçants. Son site Web reçoit 2,5 millions de visiteurs par année.

  • L'Office informe les consommateurs sur leurs droits et leurs recours et veille à l'application de la Loi sur la protection du consommateur et de trois autres lois couvrant les secteurs du voyage, du recouvrement de créances et des services funéraires et de sépulture.

  • Sous le thème « Tous consommateurs », l'Office célèbre ses 50 ans par des activités qui s'échelonneront sur toute l'année. Il offre un cadeau unique aux consommateurs : le guide Consommateurs, vos droits au quotidien. Rédigé en collaboration avec Protégez-Vous, ce guide fait partie de la série des guides 100 trucs de l'éditeur. Il est gratuit et disponible uniquement en format numérique. Sous forme de fiches pratiques, d'astuces et de conseils, ce guide traite de la majorité des sujets couverts par l'Office.

Liens

  • Consultez la ligne du temps qui retrace les éléments marquants de l'histoire de l'Office, des témoignages, un jeu-questionnaire et plus encore, sur la page Tous consommateurs depuis 50 ans.

Sur les réseaux sociaux :

Pour renseignements et entrevues :
Charles Tanguay
Service des communications et de l'éducation
418 643-1484, poste 2254

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/13/c9291.html


L'INRS est à la tête d'un projet de recherche novateur à données ouvertes
au service de la population et des communautés  

logo de l'Institut National de la recherche scientifique (INRS) (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

MONTRÉAL, le 14 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Les Montréalaises et Montréalais pourront dorénavant rapporter leurs expériences d'interpellation par la police en se rendant sur le site Web STOPMTL.ca. Lancé officiellement aujourd'hui par une équipe de recherche multidisciplinaire de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), de l'Université McGill, de l'Université Concordia et de la University College LondonSTOPMTL.ca a pour objectif de recueillir des données détaillées afin de dresser un portrait plus précis des interpellations policières du point citoyen.

Une plateforme permettant à la population de faire part de leurs expériences
Le site STOPMTL.ca s'inscrit dans le cadre d'une recherche qui vise à produire des données quantitatives sur la distribution sociale et spatiale des expériences d'interpellation à Montréal. Une ressource importante pour les citoyens, les collectivités et les chercheurs, puisque seulement 5 à 20% des interpellations policières effectuées sont enregistrées par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

« On veut dresser un portrait plus détaillé des relations entre la police et la population, car c'est un enjeu social d'importance. Ce projet de recherche et de science citoyenne mise donc à 100 % sur l'ouverture des données », lance la chercheuse principale du projet, Carolyn Côté-Lussier, professeure en études urbaines à l'INRS et chercheuse au Centre international de criminologie comparée.

Les personnes âgées de 15 ans et plus seront en mesure de rapporter une expérience d'interpellation policière qui a eu lieu le jour même ou des mois, voire 20 ans plus tôt, et ce, par l'entremise d'un formulaire anonyme. Chaque usagère ou usager pourra indiquer comment et où s'est passée l'interpellation, décrire le contexte, préciser son âge, son genre, son groupe ethnique ou racial ainsi que le moyen de transport utilisé au moment de l'interpellation.

Le projet sera en accès libre dans son intégralité, ce qui signifie que les données du site Web seront accessibles et téléchargeables par les personnes qui souhaitent y avoir accès.

Répondre aux besoins communautaires et scientifiques

En 2019, un rapport indépendant commandité par la Ville de Montréal démontrait un profilage racial et social par le SPVM visant les Noirs, les Arabes et les Autochtones, particulièrement les jeunes adultes. De manière générale, les personnes autochtones et noires auraient entre quatre et cinq fois plus de risque d'être interpellées, par rapport aux personnes blanches.

« Les organismes communautaires n'ont pas accès aux données du SPVM, et leurs revendications ne sont souvent pas prises au sérieux, car ils n'ont pas de chiffres pour les appuyer », souligne la professeure Côté-Lussier. « C'est un besoin qui a été exprimé à maintes reprises par les organismes communautaires depuis les années 1980. »

Actuellement, le Centre de justice des Premiers Peuples de Montréal, le Centre de recherche-action sur les relations raciales, la Maison d'Haïti, le Conseil interculturel de Montréal, le Conseil jeunesse de Montréal ainsi que l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce soutiennent le projet STOPMTL.ca.

« Ce projet permettra à la population et à la police d'obtenir des informations dont ils ont grandement besoin, puisqu'il fournira une représentation visuelle de ce qu'on appelle les points chauds, où se produisent la plupart des interpellations policières, et pourra donner lieu à des conversations importantes entre ces deux groupes, fondées sur des données probantes plutôt que sur des ouï-dire », explique Myrna Lashley, professeure adjointe au Département de psychiatrie de l'Université McGill. « Les résultats de cette étude pourraient aider les décideuses et décideurs ainsi que les politiciennes et politiciens à déterminer dans quelles zones géographiques investir les ressources, et ainsi mieux répondre aux besoins de la population. »

L'un des objectifs scientifiques de l'équipe est de produire un rapport sur le projet et sur la validité des données. De plus, les données issues de STOPMTL.ca alimenteront des recherches en cours sur les effets du crime au sens large (victimisation, présence policière, sentiment de sécurité) sur la santé mentale et les indicateurs de qualité de vie, tels que la mobilité dans les quartiers.   

« Notre environnement a une incidence importante sur notre santé et notre bien-être physique et émotionnel, mais si les données existantes ne représentent qu'une petite partie de l'histoire, notre compréhension actuelle est limitée et de portée restreinte. Ce projet est le premier pas vers l'élargissement de notre vision du monde et le comblement de certaines de ces lacunes », explique Lisa Kakinami, professeure agrégée au Département de mathématiques et de statistique en collaboration avec le Centre PERFORM, et professeure affiliée au Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée de l'Université Concordia.

La professeure Côté-Lussier rappelle que la participation des Montréalaises et des Montréalais est cruciale pour le succès de ce projet et souligne que les données bénéficieront à la fois « à la recherche et à la communauté au sens large ».

Ce projet est le fruit du travail d'une équipe interdisciplinaire de chercheuses et chercheurs : Carolyn Côté-Lussier (chercheuse principale, Institut national de la recherche scientifique), Myrna Lashley (Université McGill), Jason Carmichael (Université McGill), Ben Bradford (University College London, R.-U.), Lisa Kakinami (Université Concordia) et Marie-Soleil Cloutier (Institut national de la recherche scientifique).  

À propos de l'INRS
L'INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L'INRS est 1er au Québec et au Canada en intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires, situés à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre EnvironnementÉnergie Matériaux TélécommunicationsUrbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel.

L'Université McGill

Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l'Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d'enseignement supérieur de renommée mondiale, l'Université McGill exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d'études et au-delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 students internationals representing 31 % DE SA population ordinate. Au-Dela DE la Mortie Des students de l'Université McGill ont une langue maternelle autre que l'anglais, et environ 19 % sont francophones.

L'Université Concordia

L'Université Concordia accueille annuellement un effectif diversifié et engagé de 51 000 étudiantes et étudiants - dont plus de 10 000 étudiants étrangers originaires de quelque 150 pays, à la Faculté des arts et des sciences, à l'École de gestion John-Molson, à l'École de génie et d'informatique Gina-Cody, à la Faculté des beaux-arts et à Formation continue Concordia.

Twitter
Facebook

Logo de McGill (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

Concordia Logo (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

STOPMTL.ca, une première carte interactive pour autorapporter les interpellations policières à Montréal (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

STOPMTL.ca, une première carte interactive pour autorapporter les interpellations policières à Montréal (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

STOPMTL.ca, une première carte interactive pour autorapporter les interpellations policières à Montréal (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

STOPMTL.ca, une première carte interactive pour autorapporter les interpellations policières à Montréal (Groupe CNW/Institut National de la recherche scientifique (INRS))

Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/14/c1089.html

QUÉBEC, le 12 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de la Santé et des Services sociaux rappelle que les personnes qui ont un antécédent d'infection de la COVID-19 pourront obtenir une deuxième dose de vaccin, si elles le souhaitent, et particulièrement si elles souhaitent voyager.

Cette décision s'appuie sur une mise à jour récente de l'avis du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ). Le CIQ recommande dorénavant une deuxième dose pour les personnes avec un antécédent de COVID-19 qui planifient un voyage et qui doivent répondre à l'exigence d'une double vaccination. 

Toute personne avec un diagnostic confirmé de COVID-19 qui souhaite obtenir une deuxième dose de vaccin peut ainsi la recevoir dans un centre de vaccination de masse, en pharmacie ou en entreprise, sans avoir à fournir de justification.

Les informations disponibles sont rassurantes quant à l'administration de deux doses chez les personnes ayant un antécédent d'infection. Aucun enjeu majeur n'a été identifié en lien avec l'administration d'une deuxième dose. 

Toutefois, soulignons que pour une personne qui ne souhaite pas voyager et qui n'a donc pas l'obligation de répondre aux exigences d'une double vaccination, l'administration d'une seule dose pour les personnes ayant eu la COVID-19 est considérée suffisante et offre une protection efficace. D'ailleurs, il a été annoncé que le passeport vaccinal permettra de reconnaître efficacement toutes les personnes adéquatement protégées, incluant celles avec un antécédent d'infection. 

Faits saillants :

  • Dans le contexte de la propagation des variants, il peut être souhaitable de devancer son rendez-vous pour l'administration de la deuxième dose, si ce n'est pas déjà fait, et particulièrement pour les personnes dont le rendez-vous initial avait été fixé au cours du mois de septembre. 
  • Rappelons qu'il est possible de devancer l'administration de leur deuxième dose de vaccin en respectant un intervalle de 4 semaines (28 jours)
  • De nombreuses initiatives sont en place afin d'offrir le plus de flexibilité possible à la population et lui permettre d'obtenir une première ou seconde dose facilement et rapidement, tant avec rendez-vous que sans rendez-vous.  
  • Plusieurs plages horaires s'ajoutent chaque jour sur la plateforme habituelle de prise de rendez-vous, à laquelle on peut accéder en visitant le Québec.ca/vaccinCOVID.

Lien connexe :

Pour obtenir toutes les informations pertinentes sur la vaccination : Québec.ca/vaccinCOVID

Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/12/c1647.html

MONTRÉAL, le 9 juill. 2021 /CNW Telbec/ - En juin 2021, le Québec compte 4 291 600 personnes en emploi (+ 72 300; + 1,7 % par rapport au mois précédent). Le taux de chômage se fixe à 6,3 % (- 0,3 point de pourcentage). C'est ce qui ressort des résultats de l' Enquête sur la population active de Statistique Canada diffusés aujourd'hui.

L'emploi en juin 2021 a ainsi augmenté de 764 200 depuis mai 2020, ce qui correspond à près de 93 % des 825 900 emplois perdus entre février et avril 2020. 

En juin 2021, par rapport à mai, l'emploi à temps partiel (+ 76 300) progresse, tandis que celui à temps plein (- 4 000) reste stable. L'emploi s'accroît dans le secteur privé (+ 62 100), alors qu'il varie peu dans le secteur public (+ 4 800) et chez les travailleurs autonomes (+ 5 400). Le taux d'activité s'élève à 64,5 % (+ 0,8 point). Le taux d'emploi grimpe à 60,5 % (+ 1,0 point).

Au Canada, l'emploi augmente de 230 700 (+ 1,2 %) en juin. Le taux de chômage se fixe à 7,8 % (- 0,4 point). Les plus fortes hausses de l'emploi sont enregistrées en Ontario (+ 116 900), au Québec (+ 72 300) et en Colombie-Britannique (+ 42 100).

Au cours des six premiers mois de 2021, comparativement à la même période de 2020, l'emploi a augmenté de 201 400 au Québec. Cette hausse s'observe principalement dans l'emploi à temps plein (+ 144 800; + 56 600 pour l'emploi à temps partiel). Par rapport à la moyenne des six premiers mois de 2020, le taux de chômage au Québec a fléchi de 3,0 points pour s'établir à 6,8 % (Canada : 8,2 %; - 1,5 point).

Évolution de l'emploi et de la tendance-cycle, Québec, juin 2020 à juin 2021 (Groupe CNW/Institut de la statistique du Québec)

Évolution du taux de chômage, Québec, juin 2020 à juin 2021 (Groupe CNW/Institut de la statistique du Québec)


Mise en garde au sujet des effets de la pandémie de COVID-19 sur les données de l'EPA

Les effets de la crise de la COVID-19 sur le marché du travail en juin doivent être interprétés avec prudence dans l'analyse des résultats de l'Enquête sur la population active (EPA).

La période de référence de l'enquête pour le mois de juin 2021 s'étend du 13 au 19 juin. La juste catégorisation du statut d'activité d'une personne selon les définitions usuelles d'emploi, de chômageet d'inactivité peut avoir été plus ardue lors de cette édition de l'enquête, comme c'est le cas depuis le début de la crise de la COVID-19. La section COVID-19 du site Web de l'Institut de la statistique du Québec présente des analyses portant sur les répercussions de la pandémie au Québec. Rappelons par ailleurs que les données mensuelles sont fondées sur un échantillon et ainsi sujettes à une certaine variabilité.

_________

1 Dans l'Enquête sur la population active, un chômeur est défini comme une personne qui, au cours de la période de référence : 1) avait été mise à pied temporairement, mais s'attendait à être rappelée au travail et était disponible pour travailler; 2) était sans emploi, avait activement cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines et était disponible pour travailler; ou 3) devait commencer un nouvel emploi dans les quatre semaines suivant la semaine de référence et était disponible pour travailler.


L'Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d'intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.

Relations avec les médias
Centre d'information et de documentation
Tél. : 418 691-2401 
ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis)
Courriel : cid@stat.gouv.qc.ca

Site Web de l'Institut : statistique.quebec.ca 
Compte Twitter : twitter.com/statquebec

Consulter le contenu original pour télécharger le multimédia : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2021/09/c7915.html