Mandat d'initiative - La détresse psychologique des étudiants est palpable et l'opposition officielle demande des consultations publiques depuis près d'un an

QUÉBEC, le 21 oct. 2020 /CNW Telbec/ - Il y a près d'un an, la députée de Saint-Laurent et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation, Marwah Rizqy, proposait aux membres de la Commission de la culture et de l'éducation de se saisir d'un mandat d'initiative concernant la détresse psychologique dans les établissements d'enseignement supérieur. 

L'enjeu, aujourd'hui, est d'autant plus important considérant que nous vivons une grande période d'incertitude. Nous le savons, la crise sanitaire qui découle de la pandémie de la COVID-19 n'a fait qu'augmenter l'isolement et le stress de plusieurs Québécoises et Québécois. Les étudiants ne sont pas épargnés et sont inquiets, surtout que la situation actuelle risque d'aggraver la détresse psychologique qui existait déjà bien avant la pandémie.

Une équipe de recherche de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a entamé une étude échelonnée en trois phases, soit, l'été 2020, l'automne 2020 et l'hiver 2021, et ce, afin de déterminer de quelle façon la détresse psychologique des étudiantes et d'étudiants a été affectée par le confinement obligatoire, notamment, lors des premiers mois de la pandémie.

Les résultats du premier sondage pour l'été 2020 permettent de constater que la quarantaine obligatoire a entraîné des impacts importants sur un segment de la population étudiante de l'UQAT. Près de 42% des répondants au sondage ont déclaré avoir connu une détresse psychologique modérée et près de 23 % ont vécu une détresse psychologique sévère. Il est temps d'agir dès maintenant. 

 « J'ai demandé aux membres de la Commission de la culture et de l'éducation de se saisir d'un mandat d'initiative concernant la détresse psychologique dans les établissements d'enseignement supérieur il y a près d'un an. Une première rencontre s'est tenue en février dernier, mais puisque celle-ci n'a pas permis de clore les discussions, nous avons réitéré notre demande en août afin de poursuivre nos échanges. Je crois qu'il est temps de réunir à nouveau les membres de la commission, et ce, afin de tenir le plus rapidement possible une séance de travail sur le sujet considérant l'urgence de la situation et de prioriser dans nos actions la détresse psychologique chez les étudiants d'établissements supérieurs. »

Mme Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation

« Ma collègue, la députée de Saint-Laurent, avait entamé une démarche tout à fait nécessaire en novembre 2019. Comme nouvelle porte-parole de l'opposition officielle en matière d'Enseignement supérieur, je souhaite que la proposition de tenir des consultations particulières afin d'entendre, par exemple, l'Union étudiante, la Fédération étudiante collégiale du Québec, l'Ordre de psychologues, etc. soit retenue par les membres de la Commission de la culture et de l'éducation et que nos échanges puissent se poursuivent. Cet enjeu touche notre jeunesse dans une période extrêmement difficile et il est possible pour nous, comme élu(e)s, de se rassembler et de tenter tous ensemble de les aider. »

Mme Christine St-Pierre, députée de l'Acadie et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur

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