Vote divisé du conseil des commissaires à la EMSB

2019-05-22 - Le conseil des commissaires de la Commissaires scolaire anglophone English Montreal School Board (EMSB) a adopté une position controversée mardi soir, hier, sur la façon de répondre à la commande du ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, afin de faire de la place pour des élèves francophones de la Commission scolaire Pointe-de-l'Île (CSPI).  Suite à un vote sur division 8 pour – 3 contres - 1 abstention, il a été adopté de céder le centre pour adulte à besoins particuliers Galiléo à la CSPI.

Si ce choix semble faire du sens pour les francophones et la collectivité, en surface il met en lumière deux idéologies opposées au sein du conseil des commissaires : Répondre à la commande du ministre en minimisant les impacts dans le réseau de la EMSB  vs forcer des changements à une clientèle vulnérable qui a de la difficulté avec les changements.

Mais les problèmes de fonds semblent plus soutenir cette division : une communauté qui offre une résistances à céder aux francophones un de ses établissements  et aux tensions qui perdure au sein du conseil.

Accepter se transfert de bâtiment, ce serait de permettre et d'admettre un effritement des actifs et de sont empreinte dans l'Est de Montréal.

D'un côté la présidente Angela Macini (contre) et de l'autre, celui qui prend de plus en plus de place, Joe Ortona, vice-président du conseil (pour).

Ortona a non seulement fait la promotion du scénario de Galiléo, mais persiste à le faire malgré l'opposition publique du minstre Roberge, qui a décrié cette option, une fois médiatisée.  Roberge dit souhaiter épargner cette clientèle vulnérable.  Mais dans un deuxième temps, il ajoute que si le conseil ne parvient pas à décider, il est prêt à utiliser ses pouvoirs et imposer le transfert de trois écoles du réseau anglophone à celui francophone.

Ortona et ses fidèles ne veulent pas se faire imposer rien.  En plus du choix de Galiléo, ils vont même jusqu'à contester la menace du ministre à l'aide des sacro-saints droits constitutionnels, qui accordent le droit à une minorité linguistique de gérer et d'organiser leurs services en matière d'éducation.

Une réaction du ministre Roberge est attendue aujourd'hui.

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