Gratuité scolaire



Veut-on laisser tomber le principe d'égalité des chances, d'équité et accessibilité à une #éducation de qualité dispensée dans une #école gratuite au #Québec?

Dans le cadre du projet de loi #pl12, toutes les voix d'opposition sont unanimes: NON. Je partage le même avis.

La députée péquiste Véronique Hivon (@vhivon) en entrevue avec Daphnée Dion-Viens (Le Journal de Québec) résume très bien la situation:


«               On ne peut pas, sous prétexte que l'on doit adopter à toute vitesse un projet de loi sur la question des frais reliés au matériel scolaire, venir complètement enlever le principe de la gratuité de l'éducation publique au Québec (...) en permettant de facturer sans aucune balise et sans aucun plafond tout projet particulier. C'est très très inquiétant  » 

-- Véronique Hivon, Députée de Joliette



Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge — député de Chambly, répond:

«On doit avoir un cadre légal clair et ferme pour septembre prochain, a-t-il affirmé. Je me suis engagé à clarifier tout ce qu'on peut charger et ne pas charger pour la prochaine rentrée scolaire et je vais le faire.»

Il tient donc, à tout prix, à permettre, par le projet de loi 12 et son règlement, de facturer pour les programmes particuliers, les concentrations ou toute forme de scolarisation qui serait bonifié du programme de l'éducation québécoise.

J'ai des frissons.

On a déjà de l'éducation à 3 vitesses financée par l'État. Le publique, le publique-à-programme-particuliers et le privé.

Les factures élèves (cahiers, crayon, etc) sont déjà assez élevées, souhaitons-nous réellement que chacun des élèves qui a besoin d'être stimulé pour demeuré intéressé à l'école doive s'inscrire dans un programme particulier ET que ses parents DÉBOURSENT, TRÈS SOUVENT, DES SOMMES FARAMINEUSES pour les programmes?

Une analyse rapide des informations m'a permis de voir un écart allant de quelques dizaines de dollars (alternatif, multimédia) à plusieurs milliers de dollars (en moyenne de 350 $ à 500 $ pour la majorité des programmes arts et multisport, mais les sports fédérés sont dans les eaux de 2000 $, le hockey 4500 $, le baseball 8000 $, hockey midget 8500 $ et la palme revient au tennis qui se situe entre 5000 $ et 12000$ PAR ANNÉE!).

Est-ce que l'école financée par l'État doit s'impliquer dans des sports et activités d'élite?  Car c'est faux de dire qu'à ces montants le Québec offre une école publique et l'égalité des chances à tous. Le porte-feuille des parents dicte l'accessibilité à ses programmes particuliers.

Il est minuit moins une. Peuple, réveillons-nous.


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