Les adultes commettent des crimes, les enfants pénalisés
2022-04-02 - J'en ai peut être manqué un bout… mais il y a un paragraphe qui m'interpelle :
« Le centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys confirme avoir tenu une rencontre récemment avec les parents des élèves des équipes de basketball. « Ils veulent changer la mentalité pour que ce ne soit plus gagner à tout prix. Ils souhaitent garder la compétitivité, mais miser plus sur le développement de l'athlète », indique le père de famille. »
Si je ne me trompe pas les 3 coachs sont accusé de crimes sexuels (« le responsable du programme de basketball de Saint-Laurent, est accusé d'exploitation sexuelle. Les deux autres entraîneurs, Robert Luu et Charles-Xavier Boislard, font face à des accusations de contact sexuel, d'incitation à des contacts sexuels et d'agression sexuelle. »), alors en quoi mettre fin à l'aspect « compétitif » du programme on vient corriger le tir et protéger nos jeunes?
Si ça avait été un club de lecture, que trois bibliothécaire avaient commis les même crimes, serions-nous à demander que les livres soient remplacé par des jeux vidéos?
Le système a manqué de vigilance auprès de la sécurité des jeunes car 3 adultes responsables ont abusé de jeunes, faudrait pas « javéliser » les programmes sportifs pour ça.
Le patinage artistique, la gym, athlétisme, le ski, le volleyball, etc sont probablement aux prises avec les même phénomènes. Comme la crise du hockey « junior » il y a quelques années.
Le hic c'est que souvent les parents laissent les jeunes à la porte. Les portes se ferment. Et on récupère 3 heures plus tard.
La surveillance par une intervenante qui ne se mele pas du sport est déjà un bon et grand bout de fait.
Je n'ai jamais poussé mes enfants à compétitionner, mais je vous confirme qu'ils s'épanouissent à travers des programmes compétitifs et la réalisation d'exploits et de performance.
De grâce ne commençons pas à en faire des programmes particuliers où tous reçoivent une médaille d'or et de participation.
Note: je suis un ancien de la Polyvalente Émile-Legault, nos profs du temps même s'ils nous poussaient à l'excellence, ils gardaient leurs mains dans leur propre culottes.
La Presse:
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