Ville de Laval la banlieue qui voulait être une ville.
Ville de Laval la banlieue qui voulait être une ville.
Dans un article de LaPresse parue sous la plume de @Philippe Teisceira-Lessard le 10 août 2024.
xhttps://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/pierrefonds-roxboro/pas-de-densification-dans-ma-cour/2024-08-10/la-banlieue-est-un-territoire-de-refuge-contre-la-ville.php on cite que l'expert Gérard Beaudet, urbaniste émirite et professeur de l' Université de Montréal est de l'avis que « élus et experts se trompent s'ils pensent pouvoir convaincre les banlieusards d'accueillir la densification avec des arguments techniques. »
𝐉𝐄 𝐒𝐔𝐈𝐒 𝐃'𝐀𝐂𝐂𝐎𝐑𝐃! 𝐏𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐫, 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐬𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫!
𝐀̀ 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐥𝐞 𝐐𝐮𝐞́𝐛𝐞𝐜, 𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭-𝐢𝐥 𝐩𝐚𝐬 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫 𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐠𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐮𝐩𝐥𝐞𝐱 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐛𝐮𝐧𝐠𝐚𝐥𝐨𝐰 𝐚𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐳𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐨𝐮̀ 𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐲 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐛𝐛𝐪 𝐧𝐮 𝐩𝐢𝐞𝐝𝐬?
𝐈𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐝𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐞́𝐥𝐮𝐬 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐬 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐱𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 « 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐦𝐢-𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 (𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐮𝐦 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬) 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 (𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨̂𝐧𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐭𝐭𝐞𝐬-𝐜𝐢𝐞𝐥 »
« Il faut comprendre que la banlieue est née comme une réponse à plusieurs des maux de la ville, qui venaient d'une grande densité. La banlieue est un territoire de refuge contre la ville.
[...]
La banlieue, c'est un système de valeurs, notamment le rapport à l'espace et au voisinage. On a l'impression qu'avec un raisonnement qui tient la route (parce qu'effectivement, il faudrait densifier pour toutes sortes de bonnes raisons), on va convaincre les gens d'abandonner ce système de valeurs. Malheureusement, ce n'est pas si simple que ça. Il y a un gouffre entre, d'une part, ce qui est envisagé sereinement par les professionnels et les élus et, d'autre part, ce qui est vécu sur le terrain [et désiré par les banlieusards].
La banlieue, elle est construite en fonction de l'automobile, donc on peut difficilement se détacher de l'auto. C'est un système qui se renforce mutuellement. On faisait état récemment des études d'un chercheur canadien qui montre qu'une grande proportion des nouveaux quartiers dans les grandes agglomérations du Canada se font dans des voisinages où il n'y a aucun transport collectif ou un transport collectif très déficient. » - PT-L de LP
Dans un article de LaPresse parue sous la plume de @Philippe Teisceira-Lessard le 10 août 2024.
xhttps://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/pierrefonds-roxboro/pas-de-densification-dans-ma-cour/2024-08-10/la-banlieue-est-un-territoire-de-refuge-contre-la-ville.php on cite que l'expert Gérard Beaudet, urbaniste émirite et professeur de l' Université de Montréal est de l'avis que « élus et experts se trompent s'ils pensent pouvoir convaincre les banlieusards d'accueillir la densification avec des arguments techniques. »
𝐉𝐄 𝐒𝐔𝐈𝐒 𝐃'𝐀𝐂𝐂𝐎𝐑𝐃! 𝐏𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐫, 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐧𝐬𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫!
𝐀̀ 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐥𝐞 𝐐𝐮𝐞́𝐛𝐞𝐜, 𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭-𝐢𝐥 𝐩𝐚𝐬 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫 𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐠𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐨𝐧𝐭 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐮𝐩𝐥𝐞𝐱 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐛𝐮𝐧𝐠𝐚𝐥𝐨𝐰 𝐚𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐢𝐭 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐳𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐨𝐮̀ 𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐲 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐛𝐛𝐪 𝐧𝐮 𝐩𝐢𝐞𝐝𝐬?
𝐈𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐝𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐬 𝐞́𝐥𝐮𝐬 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐬 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮'𝐚̀ 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐱𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 « 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐦𝐢-𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 (𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐮𝐦 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬) 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 (𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐬𝐞𝐬 𝐜𝐨̂𝐧𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐚𝐭𝐭𝐞𝐬-𝐜𝐢𝐞𝐥 »
« Il faut comprendre que la banlieue est née comme une réponse à plusieurs des maux de la ville, qui venaient d'une grande densité. La banlieue est un territoire de refuge contre la ville.
[...]
La banlieue, c'est un système de valeurs, notamment le rapport à l'espace et au voisinage. On a l'impression qu'avec un raisonnement qui tient la route (parce qu'effectivement, il faudrait densifier pour toutes sortes de bonnes raisons), on va convaincre les gens d'abandonner ce système de valeurs. Malheureusement, ce n'est pas si simple que ça. Il y a un gouffre entre, d'une part, ce qui est envisagé sereinement par les professionnels et les élus et, d'autre part, ce qui est vécu sur le terrain [et désiré par les banlieusards].
La banlieue, elle est construite en fonction de l'automobile, donc on peut difficilement se détacher de l'auto. C'est un système qui se renforce mutuellement. On faisait état récemment des études d'un chercheur canadien qui montre qu'une grande proportion des nouveaux quartiers dans les grandes agglomérations du Canada se font dans des voisinages où il n'y a aucun transport collectif ou un transport collectif très déficient. » - PT-L de LP
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