Plusieurs éléments proposés, dans cette entente de principe globale, feront en sorte d'améliorer les conditions de travail et de bonifier le salaire du personnel visé. Comme dans toute négociation, le contenu de l'entente demeure confidentiel jusqu'à ce que celle-ci ait été entérinée par les membres.
Citation :
« Tout en reconnaissant le travail des différentes équipes de négociations qui ont mené à l'annonce d'aujourd'hui, je souhaite profiter de l'occasion pour saluer l'engagement et le professionnalisme du personnel visé par cette entente. C'est en grande partie grâce à votre travail et à votre savoir-faire que le gouvernement est en mesure d'offrir, au quotidien, des services directs de grande qualité dans l'ensemble des régions du Québec. »
Sonia LeBel, ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor
Lien connexe :
www.tresor.gouv.qc.ca
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QUÉBEC, le 20 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le Commissaire au lobbyisme du Québec (CLQ) sonne l'alarme et dénonce de grandes lacunes en matière de transparence des communications d'influence au Québec, au lendemain d'une décision rendue à l'égard du président et directeur général de la Fédération des cégeps (la Fédération), M. Bernard Marc Tremblay. Bien que la Cour du Québec (la Cour) reconnaisse que les communications effectuées pour le compte de la Fédération par son président correspondent en tout point à des activités de lobbyisme, elle conclut que ce dernier n'avait malgré tout aucune obligation de divulguer ses activités au registre des lobbyistes, privant ainsi les citoyens de leur droit de savoir qui influence les décideurs publics.
Le 18 juin dernier, la Cour a acquitté le plus haut dirigeant de la Fédération de trois constats d'infraction en lien avec des communications d'influence effectuées pour le compte de la Fédération. À la lumière des éléments présentés, la Cour n'a pas été en mesure de statuer que la Fédération est une organisation sans but lucratif constituée à des fins patronales et que, ce faisant, elle est assujettie à la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme (LTEML). La Fédération et ses représentants se trouvent alors dispensés de divulguer les activités de lobbyisme effectuées auprès de l'ensemble des institutions publiques visées par la Loi.
Les infractions reprochées étaient liées à des activités de lobbyisme effectuées pour le compte de la Fédération entre les mois de mars et juin 2018. Ces activités ont été réalisées auprès de M. Sébastien Proulx et Mme Hélène David, respectivement ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de l'Enseignement supérieur à cette époque, et n'avaient pas été inscrites au registre des lobbyistes.
Une transparence asymétrique et une Loi « sans mordant »
Bien qu'il respecte la décision de la Cour, le Commissaire estime que ce jugement met en lumière l'incohérence du régime d'encadrement du lobbyisme au Québec et fait ombrage à la transparence d'informations d'intérêt public. « Le jugement reconnait hors de tout doute que les communications réalisées pour le compte de la Fédération des cégeps sont des activités de lobbyisme. La question devrait s'arrêter ici. Des activités de lobbyisme sont accomplies? Elles doivent être inscrites au registre. C'est aussi simple que ça et c'est ce que les citoyens attendent des organisations qui tentent d'influencer les décideurs publics », affirme Me Jean-François Routhier, commissaire au lobbyisme. « Pour l'intérêt public, la nature de l'organisation pour laquelle on fait du lobbyisme ne devrait pas déterminer si on doit être transparent ou non », ajoute-t-il.
Le Règlement relatif au champ d'application de la LTEML prévoit l'assujettissement à la Loi seulement pour les organisations à but non lucratif constituées à des fins patronales, syndicales ou professionnelles, ainsi que celles majoritairement composées de membres étant eux-mêmes des entreprises à but lucratif ou des représentants de telles entreprises. Les activités de lobbyisme exercées pour leur compte doivent donc être déclarées.
Cette disposition s'ajoute à d'autres exceptions de la Loi (adoptée en 2002) qui font perdurer de sérieux angles morts dans la transparence des communications d'influence au Québec. Parmi celles-ci, notons l'absence d'obligation de divulgation pour les lobbyistes-conseils qui font des communications d'influence bénévolement, ou la condition d'exercer des activités de lobbyisme « pour une partie importante » pour être qualifié de lobbyiste d'entreprise ou d'organisation. « Autant d'exceptions, toutes hautement préjudiciables à la transparence, qui sont des obstacles majeurs à la mise en œuvre de notre Loi. Chacune de ces exceptions peut être invoquée par quiconque souhaite se soustraire aux exigences de transparence et de déontologie qu'elle comporte », s'inquiète Me Routhier. « Avec toutes ces failles et son application asymétrique, il n'est pas étonnant que notre Loi ait la réputation peu enviable de manquer de mordant! C'est dommage, parce qu'on déploie beaucoup de temps et de ressources, tant au Commissaire qu'au sein de notre système de justice, pour des dossiers qui aboutissent en perte nette de transparence pour les citoyens », déplore-t-il.
Se donner les moyens de la transparence
La réaction du Commissaire ne vise pas spécifiquement la Fédération, ni son dirigeant. Elle s'inscrit dans une réflexion plus large quant à la nécessité de revoir en profondeur l'encadrement du lobbyisme au Québec. « Il faut revenir à l'essentiel : fonder notre régime d'encadrement sur la définition même d'une activité de lobbyisme, et non sur l'individu ou l'entité qui l'effectue, ainsi que sur la pertinence de l'information pour le citoyen », affirme Me Routhier.
Par ailleurs, rappelons que dans son récent rapport Le Lobbying au XXIe siècle : Transparence, Intégrité et Accès (anglais seulement), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s'appuie sur le travail de réflexion du Commissaire pour soutenir l'application de ses propres recommandations. Elle précise que « le commissaire considère, en accord avec les principes du lobbying de l'OCDE, que le statut juridique d'une entité bénéficiant d'activités de lobbying (dans un but lucratif ou non) ne devrait pas être le principal facteur dispensant une entité de l'obligation d'inscription. » [traduction libre], faisant ainsi directement référence au principe n°4 de l'Énoncé du commissaire dans son rapport Simplicité, clarté, pertinence, efficacité : Réforme de l'encadrement du lobbyisme, déposé à l'Assemblée nationale en juin 2019.
Ce rapport présente le diagnostic de plusieurs années de lacunes et de difficultés d'application de la Loi et propose un énoncé de 34 principes pour une refonte appuyée sur les meilleures pratiques internationales en matière de transparence et d'encadrement du lobbyisme. « Il est temps qu'on se dote enfin des meilleurs outils pour atteindre une pleine transparence du lobbyisme au Québec pour renforcer la confiance des citoyens envers nos institutions démocratiques », rappelle Me Routhier. Mentionnons que le CLQ a récemment conclu un partenariat avec l'OCDE afin d'évaluer le cadre législatif et réglementaire en matière de transparence et d'intégrité des activités de lobbyisme au Québec et de propulser le Québec parmi les juridictions les plus innovantes en la matière.
LE COMMISSAIRE AU LOBBYISME DU QUÉBEC
Nommé par l'Assemblée nationale du Québec dont il relève afin d'assurer son indépendance, le commissaire au lobbyisme a pour mission de promouvoir la transparence et la saine pratique des activités de lobbyisme exercées auprès des titulaires de charges publiques des institutions parlementaires, gouvernementales et municipales, ainsi que de faire respecter la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme et le Code de déontologie des lobbyistes.
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Deux concours vaccinaux, l'un destiné à la population adulte et l'autre aux jeunes âgés de 12 à 17 ans, seront ainsi organisés en partenariat avec Loto-Québec, qui sera responsable du tirage et de l'octroi du financement des lots.
Population adulte :
Jeunes de 12 à 17 ans :
Citations :
« Depuis le début de cette campagne de vaccination, les équipes redoublent de créativité. Le concours vaccinal est une initiative qui permettra, d'une part, de maximiser le taux de vaccination au Québec dans toutes les catégories d'âge et, d'autre part, de favoriser l'administration de la deuxième dose avant le 31 août. Il est essentiel d'aller chercher sa deuxième dose d'ici le 31 août en devançant son rendez-vous pour profiter d'une protection optimale à plus long terme, notamment contre les variants. »
Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux
« Depuis le début de la campagne de vaccination, le gouvernement a fait de nombreux efforts pour joindre les Québécois et les sensibiliser à l'importance de se faire vacciner et de recevoir rapidement les deux doses nécessaires à une protection adéquate. Nous ajoutons aujourd'hui un outil supplémentaire pour stimuler certaines personnes un peu plus hésitantes à se faire vacciner. »
Eric Girard, ministre des Finances
Faits saillants :
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Le Ministère tient à rappeler que le CO2 est un constituant naturel de l'air et qu'en milieu intérieur, sa présence aux concentrations usuellement rencontrées n'occasionne généralement pas d'effets sur la santé des occupants. Le Co2 représente toutefois un excellent indicateur de la qualité de l'air, au même titre que l'humidité relative et la température. L'installation de lecteurs permettra donc d'obtenir un portrait en temps réel du taux de CO2 dans l'ensemble des classes du Québec. Cet état de la situation permettra, si nécessaire, d'apporter rapidement les correctifs pour améliorer la qualité de l'air.
Le Ministère devait franchir plusieurs étapes avant le lancement de cet appel d'offres afin de s'assurer de trouver les solutions les plus adéquates. L'installation de plusieurs dizaines de milliers de lecteurs de concentration de CO2, de température et de taux d'humidité relative dans toutes les écoles du Québec est un processus d'envergure, qui requiert l'élaboration de protocoles et de directives d'interventions et la collaboration de diverses expertises de pointe (ex. : santé publique, santé et sécurité au travail et ingénierie).
Le Ministère a mis sur pied une structure de gouvernance, composée de trois comités :
Le Ministère a retenu les services de l'expert indépendant Ali Bahloul, professeur associé et chercheur à l'IRSST, pour l'épauler dans l'élaboration des protocoles d'installation et d'utilisation des lecteurs. Avant de se lancer dans cette opération d'envergure, il a également réalisé deux projets pilotes qui ont été utilisés dans la préparation du devis technique de l'appel d'offres.
Ainsi, une fois les lecteurs reçus, et dans les semaines qui suivront, ceux-ci seront installés dans les écoles. En fonction des résultats de l'étude dévoilée le printemps dernier, une priorité d'installation sera accordée, aux écoles où les installations sont ventilées naturellement.
Le Ministère a posé plusieurs gestes qui témoignent de l'importance qu'il accorde à la qualité de l'air dans nos écoles et au bien-être des enfants et du personnel scolaire. Un investissement de 40 millions de dollars supplémentaires a été annoncé pour l'entretien des systèmes de ventilation, ainsi qu'une nouvelle mesure budgétaire de 10 millions de dollars sur trois ans pour améliorer la qualité de l'air intérieur. Le Ministère a également procédé à la distribution de plusieurs centaines d'échangeurs d'air dans le réseau.
Parallèlement, le Ministère maintient sa vigilance élevée sur le plan du suivi de la qualité de l'air dans les classes et l'application de mesures pour rectifier les situations problématiques. Parmi les mesures mises en place, outre l'ouverture des fenêtres et portes au besoin, notons la mise en œuvre du programme d'entretien estival des équipements de ventilation et des fenêtres, les ajustements à la ventilation mécanique tels que l'optimisation de l'apport d'air frais, le retrait de mesures d'économie d'énergie, le fonctionnement des appareils de ventilation en continu et le changement des filtres d'entretien des systèmes de ventilation lorsque requis.
Toutes ces actions font suite au rapport que le Ministère a rendu public au printemps dernier sur la qualité de l'air intérieur. Ce rapport faisait état des résultats d'une vaste campagne de tests sur la qualité de l'air réalisés dans plus de 15 000 classes à travers le Québec.
Il est à noter qu'un gestionnaire du Ministère a été désigné pour agir comme porte-parole administratif dans ce dossier. Il est disponible pour répondre, au besoin, aux questions des journalistes.
Lien connexe :
Pour consulter le rapport sur la qualité de l'air dans les écoles : http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/reseau/rapport-qualite-air2.pdf.
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QUÉBEC, le 13 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Le ministère de l'Économie et de l'Innovation prolonge jusqu'au 30 novembre 2021 le moratoire pour le remboursement du capital et des intérêts liés aux aides financières accordées dans le cadre du volet AERAM du programme Aide d'urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME).
D'autres modifications ont été apportées aux programmes d'aide aux entreprises. Ainsi, les nouvelles demandes ou les demandes de majoration d'aide financière au Programme d'action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) et au PAUPME, y compris les demandes de majoration d'aide financière effectuées dans le cadre de l'AERAM, pourront être soumises au plus tard quatre semaines après la levée de l'état d'urgence sanitaire.
Les entreprises du secteur du tourisme pourront quant à elles soumettre leurs dossiers dans le cadre du PACTE et du volet Aide à certaines entreprises du secteur du tourisme (ACEST) du PAUPME à l'intérieur de ce même échéancier ou quatre semaines après l'ouverture complète de la frontière canado-américaine, selon la date la plus éloignée.
Citations :
« La crise tire à sa fin, mais le soutien de notre gouvernement se poursuit afin que les entreprises puissent planifier adéquatement la reprise de leurs activités. Avec la prolongation du moratoire, elles auront le temps et les ressources nécessaires pour repartir sur de bonnes bases. »
Lucie Lecours, ministre déléguée à l'Économie
« Ces programmes d'aide aux entreprises, un exemple de collaboration entre le Ministère, la Fédération québécoise des municipalités et les services de développement économique des MRC, ont permis d'accompagner et de soutenir des milliers de PME québécoises depuis le début de la pandémie. Les mesures annoncées aujourd'hui viennent consolider ces interventions, favorisant ainsi une relance dans nos régions, et ce, sur des bases encore plus solides. »
Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, maire de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog
Faits saillants :
Liens connexes :
Ministère de l'Économie et de l'Innovation sur les réseaux sociaux :
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Citation
« L'Office a su faire évoluer la protection des droits des consommateurs québécois en s'adaptant aux nouvelles réalités du marché. Il a démontré toute sa pertinence dans l'accomplissement de sa mission. Je tiens à remercier les consommateurs québécois pour leur confiance et je les assure de notre engagement à continuer de bien les protéger pour les années à venir. »
Marie-Claude Champoux, présidente de l'Office de la protection du consommateur
Faits saillants
Liens
Sur les réseaux sociaux :
Pour renseignements et entrevues :
Charles Tanguay
Service des communications et de l'éducation
418 643-1484, poste 2254
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L'INRS est à la tête d'un projet de recherche novateur à données ouvertes
au service de la population et des communautés
MONTRÉAL, le 14 juill. 2021 /CNW Telbec/ - Les Montréalaises et Montréalais pourront dorénavant rapporter leurs expériences d'interpellation par la police en se rendant sur le site Web STOPMTL.ca. Lancé officiellement aujourd'hui par une équipe de recherche multidisciplinaire de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), de l'Université McGill, de l'Université Concordia et de la University College London, STOPMTL.ca a pour objectif de recueillir des données détaillées afin de dresser un portrait plus précis des interpellations policières du point citoyen.
Une plateforme permettant à la population de faire part de leurs expériences
Le site STOPMTL.ca s'inscrit dans le cadre d'une recherche qui vise à produire des données quantitatives sur la distribution sociale et spatiale des expériences d'interpellation à Montréal. Une ressource importante pour les citoyens, les collectivités et les chercheurs, puisque seulement 5 à 20% des interpellations policières effectuées sont enregistrées par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
« On veut dresser un portrait plus détaillé des relations entre la police et la population, car c'est un enjeu social d'importance. Ce projet de recherche et de science citoyenne mise donc à 100 % sur l'ouverture des données », lance la chercheuse principale du projet, Carolyn Côté-Lussier, professeure en études urbaines à l'INRS et chercheuse au Centre international de criminologie comparée.
Les personnes âgées de 15 ans et plus seront en mesure de rapporter une expérience d'interpellation policière qui a eu lieu le jour même ou des mois, voire 20 ans plus tôt, et ce, par l'entremise d'un formulaire anonyme. Chaque usagère ou usager pourra indiquer comment et où s'est passée l'interpellation, décrire le contexte, préciser son âge, son genre, son groupe ethnique ou racial ainsi que le moyen de transport utilisé au moment de l'interpellation.
Le projet sera en accès libre dans son intégralité, ce qui signifie que les données du site Web seront accessibles et téléchargeables par les personnes qui souhaitent y avoir accès.
Répondre aux besoins communautaires et scientifiques
En 2019, un rapport indépendant commandité par la Ville de Montréal démontrait un profilage racial et social par le SPVM visant les Noirs, les Arabes et les Autochtones, particulièrement les jeunes adultes. De manière générale, les personnes autochtones et noires auraient entre quatre et cinq fois plus de risque d'être interpellées, par rapport aux personnes blanches.
« Les organismes communautaires n'ont pas accès aux données du SPVM, et leurs revendications ne sont souvent pas prises au sérieux, car ils n'ont pas de chiffres pour les appuyer », souligne la professeure Côté-Lussier. « C'est un besoin qui a été exprimé à maintes reprises par les organismes communautaires depuis les années 1980. »
Actuellement, le Centre de justice des Premiers Peuples de Montréal, le Centre de recherche-action sur les relations raciales, la Maison d'Haïti, le Conseil interculturel de Montréal, le Conseil jeunesse de Montréal ainsi que l'arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce soutiennent le projet STOPMTL.ca.
« Ce projet permettra à la population et à la police d'obtenir des informations dont ils ont grandement besoin, puisqu'il fournira une représentation visuelle de ce qu'on appelle les points chauds, où se produisent la plupart des interpellations policières, et pourra donner lieu à des conversations importantes entre ces deux groupes, fondées sur des données probantes plutôt que sur des ouï-dire », explique Myrna Lashley, professeure adjointe au Département de psychiatrie de l'Université McGill. « Les résultats de cette étude pourraient aider les décideuses et décideurs ainsi que les politiciennes et politiciens à déterminer dans quelles zones géographiques investir les ressources, et ainsi mieux répondre aux besoins de la population. »
L'un des objectifs scientifiques de l'équipe est de produire un rapport sur le projet et sur la validité des données. De plus, les données issues de STOPMTL.ca alimenteront des recherches en cours sur les effets du crime au sens large (victimisation, présence policière, sentiment de sécurité) sur la santé mentale et les indicateurs de qualité de vie, tels que la mobilité dans les quartiers.
« Notre environnement a une incidence importante sur notre santé et notre bien-être physique et émotionnel, mais si les données existantes ne représentent qu'une petite partie de l'histoire, notre compréhension actuelle est limitée et de portée restreinte. Ce projet est le premier pas vers l'élargissement de notre vision du monde et le comblement de certaines de ces lacunes », explique Lisa Kakinami, professeure agrégée au Département de mathématiques et de statistique en collaboration avec le Centre PERFORM, et professeure affiliée au Département de santé, de kinésiologie et de physiologie appliquée de l'Université Concordia.
La professeure Côté-Lussier rappelle que la participation des Montréalaises et des Montréalais est cruciale pour le succès de ce projet et souligne que les données bénéficieront à la fois « à la recherche et à la communauté au sens large ».
Ce projet est le fruit du travail d'une équipe interdisciplinaire de chercheuses et chercheurs : Carolyn Côté-Lussier (chercheuse principale, Institut national de la recherche scientifique), Myrna Lashley (Université McGill), Jason Carmichael (Université McGill), Ben Bradford (University College London, R.-U.), Lisa Kakinami (Université Concordia) et Marie-Soleil Cloutier (Institut national de la recherche scientifique).
À propos de l'INRS
L'INRS est un établissement universitaire dédié exclusivement à la recherche et à la formation aux cycles supérieurs. Depuis sa création en 1969, il contribue activement au développement économique, social et culturel du Québec. L'INRS est 1er au Québec et au Canada en intensité de recherche. Il est composé de quatre centres de recherche et de formation interdisciplinaires, situés à Québec, à Montréal, à Laval et à Varennes, qui concentrent leurs activités dans des secteurs stratégiques : Eau Terre Environnement, Énergie Matériaux Télécommunications, Urbanisation Culture Société et Armand-Frappier Santé Biotechnologie. Sa communauté compte plus de 1 500 membres étudiants, stagiaires postdoctoraux, membres du corps professoral et membres du personnel.
L'Université McGill
Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l'Université McGill figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d'enseignement supérieur de renommée mondiale, l'Université McGill exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d'études et au-delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 students internationals representing 31 % DE SA population ordinate. Au-Dela DE la Mortie Des students de l'Université McGill ont une langue maternelle autre que l'anglais, et environ 19 % sont francophones.
L'Université Concordia
L'Université Concordia accueille annuellement un effectif diversifié et engagé de 51 000 étudiantes et étudiants - dont plus de 10 000 étudiants étrangers originaires de quelque 150 pays, à la Faculté des arts et des sciences, à l'École de gestion John-Molson, à l'École de génie et d'informatique Gina-Cody, à la Faculté des beaux-arts et à Formation continue Concordia.
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Cette décision s'appuie sur une mise à jour récente de l'avis du Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ). Le CIQ recommande dorénavant une deuxième dose pour les personnes avec un antécédent de COVID-19 qui planifient un voyage et qui doivent répondre à l'exigence d'une double vaccination.
Toute personne avec un diagnostic confirmé de COVID-19 qui souhaite obtenir une deuxième dose de vaccin peut ainsi la recevoir dans un centre de vaccination de masse, en pharmacie ou en entreprise, sans avoir à fournir de justification.
Les informations disponibles sont rassurantes quant à l'administration de deux doses chez les personnes ayant un antécédent d'infection. Aucun enjeu majeur n'a été identifié en lien avec l'administration d'une deuxième dose.
Toutefois, soulignons que pour une personne qui ne souhaite pas voyager et qui n'a donc pas l'obligation de répondre aux exigences d'une double vaccination, l'administration d'une seule dose pour les personnes ayant eu la COVID-19 est considérée suffisante et offre une protection efficace. D'ailleurs, il a été annoncé que le passeport vaccinal permettra de reconnaître efficacement toutes les personnes adéquatement protégées, incluant celles avec un antécédent d'infection.
Faits saillants :
Lien connexe :
Pour obtenir toutes les informations pertinentes sur la vaccination : Québec.ca/vaccinCOVID
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L'emploi en juin 2021 a ainsi augmenté de 764 200 depuis mai 2020, ce qui correspond à près de 93 % des 825 900 emplois perdus entre février et avril 2020.
En juin 2021, par rapport à mai, l'emploi à temps partiel (+ 76 300) progresse, tandis que celui à temps plein (- 4 000) reste stable. L'emploi s'accroît dans le secteur privé (+ 62 100), alors qu'il varie peu dans le secteur public (+ 4 800) et chez les travailleurs autonomes (+ 5 400). Le taux d'activité s'élève à 64,5 % (+ 0,8 point). Le taux d'emploi grimpe à 60,5 % (+ 1,0 point).
Au Canada, l'emploi augmente de 230 700 (+ 1,2 %) en juin. Le taux de chômage se fixe à 7,8 % (- 0,4 point). Les plus fortes hausses de l'emploi sont enregistrées en Ontario (+ 116 900), au Québec (+ 72 300) et en Colombie-Britannique (+ 42 100).
Au cours des six premiers mois de 2021, comparativement à la même période de 2020, l'emploi a augmenté de 201 400 au Québec. Cette hausse s'observe principalement dans l'emploi à temps plein (+ 144 800; + 56 600 pour l'emploi à temps partiel). Par rapport à la moyenne des six premiers mois de 2020, le taux de chômage au Québec a fléchi de 3,0 points pour s'établir à 6,8 % (Canada : 8,2 %; - 1,5 point).
Mise en garde au sujet des effets de la pandémie de COVID-19 sur les données de l'EPA
Les effets de la crise de la COVID-19 sur le marché du travail en juin doivent être interprétés avec prudence dans l'analyse des résultats de l'Enquête sur la population active (EPA).
La période de référence de l'enquête pour le mois de juin 2021 s'étend du 13 au 19 juin. La juste catégorisation du statut d'activité d'une personne selon les définitions usuelles d'emploi, de chômage1 et d'inactivité peut avoir été plus ardue lors de cette édition de l'enquête, comme c'est le cas depuis le début de la crise de la COVID-19. La section COVID-19 du site Web de l'Institut de la statistique du Québec présente des analyses portant sur les répercussions de la pandémie au Québec. Rappelons par ailleurs que les données mensuelles sont fondées sur un échantillon et ainsi sujettes à une certaine variabilité.
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1 Dans l'Enquête sur la population active, un chômeur est défini comme une personne qui, au cours de la période de référence : 1) avait été mise à pied temporairement, mais s'attendait à être rappelée au travail et était disponible pour travailler; 2) était sans emploi, avait activement cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines et était disponible pour travailler; ou 3) devait commencer un nouvel emploi dans les quatre semaines suivant la semaine de référence et était disponible pour travailler. |
L'Institut de la statistique du Québec produit, analyse et diffuse des informations statistiques officielles, objectives et de qualité sur différents aspects de la société québécoise. Il est le responsable de la réalisation de toutes les enquêtes statistiques d'intérêt général. La pertinence de ses travaux en fait un allié stratégique pour les décideurs et tous ceux qui désirent en connaître davantage sur le Québec.
Relations avec les médias
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Tél. : 418 691-2401
ou 1 800 463-4090 (sans frais d'appel au Canada et aux États-Unis)
Courriel : cid@stat.gouv.qc.ca
Site Web de l'Institut : statistique.quebec.ca
Compte Twitter : twitter.com/statquebec
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Un endroit où il est possible de penser, de réfléchir... car c'est une des dernières activités qui n'est pas taxée... pas encore