28 MARS 2019 - De grâce lisez ce texte de Patrick Lagacé (@kick1972). Il traite de la tragédie entourant le décès de la jeune Ãthēnå Gęrvåįs. Si ça vous le dit, spectacle bénéfice pour parler de sa vie au profit de l'Oasis, Unité mobile d'intervention ce soir à la Salle André Mathieu, 25$.
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CHRONIQUE
ATHÉNA, IL Y A UN AN
PATRICK LAGACÉ
LA PRESSE
Le rapport du coroner Martin Larocque confirme ce qu'on soupçonnait déjà l'an passé, quand Athéna Gervais a été retrouvée morte : elle est morte noyée, après une chute vraisemblablement provoquée par son état d'ivresse avancé.
La mort d'Athéna a secoué le Québec et lancé un vif débat de société sur ces boissons hyper-sucrées et hyper-alcoolisées, qui promettent une ivresse quasi instantanée.
Le coroner nous apprend qu'Athéna avait bu trois canettes de FCKD UP à 11,9 % d'alcool en 35 minutes.
Le coroner a fait le parallèle suivant, selon le taux d'alcool du FCKD UP : trois canettes à 11,9 % d'alcool, c'est comme boire 12 verres de vin. Le taux d'alcoolémie dans le sang d'Athéna était de 192 mg/100 ml (la limite légale pour conduire est de 80 mg).
Le coroner a fait quelques recommandations, surtout au gouvernement fédéral. Il a aussi cerné une saloperie : le marketing des boissons comme FCKD UP vise un public de 12 à 24 ans. Athéna avait 14 ans.
On dira que personne n'a forcé Athéna à voler trois canettes de FCKD UP au dépanneur à côté de son école et à les engloutir. C'est vrai. Et ça peut être rassurant de penser qu'Athéna est morte par sa très grande faute, sa très grande faute à elle seule.
Mais ce serait une analyse gravement incomplète. Athéna avait 14 ans et, avant de lancer des roches sur sa pierre tombale, il est bon de rappeler cette vérité éternelle : à cet âge-là, le jugement vient parfois en option.
La mort d'Athéna est une tragédie sans responsable unique, ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas de leçons à en tirer.
C'était une mort prévisible, en ce sens qu'avant même sa mort, des médecins québécois avaient déjà sonné l'alarme à propos de ces jeunes qui se ramassaient aux urgences en nombre croissant, souvent après avoir ingurgité ces boissons dont le marketing promettait dans un esprit de « LOL » de vous rendre ivre (FCKD UP, ou fucked up, peut vouloir dire « ben saoul ») en un temps record.
Avant la mort d'Athéna, Educ'alcool avait aussi levé des drapeaux rouges à propos de ces boissons que son directeur, Hubert Sacy, qualifie d'« hypocrites », parce qu'elles ne goûtent pas l'alcool, parce qu'elles vous saoulent sans le goût rébarbatif de l'alcool, bien au contraire.
Et le coroner l'a dit, hier : si Athéna avait eu à boire 12 verres de vin en 35 minutes… elle ne les aurait pas bus.
Elle n'aurait pas pu, ça l'aurait écœurée.
Mais le 28 février 2018, Athéna buvait un alcool qui goûtait le jus.
Elle en est morte.
Après sa mort, le Québec s'est posé toutes sortes de questions : pourquoi ces merdes explosives sont-elles vendues en dépanneur, plutôt qu'à la SAQ ? Pourquoi tolère-t-on que du « jus » vous arrache la gueule sans l'effet naturellement répulsif de l'alcool, surtout s'il est destiné aux jeunes de 12 à 24 ans ? Et pourquoi cette glorification de l'ivrognerie dans le marketing des FCKD UP et autres boissons ?
Depuis la mort d'Athéna, la société a réglé quelques-unes de ces questions, notamment ce qui peut ou pas être vendu en dépanneur quand un produit du genre dépasse une certaine concentration d'alcool.
La mort d'Athéna a donc provoqué un vif débat de société, disais-je. Un de ces débats explosifs mais éphémères, dont notre société a le secret…
Mais il faut rappeler que, dans les trois mois avant la mort d'Athéna Gervais, La Presse a consacré plusieurs articles à la popularité de ces boissons dénoncées par les experts, présentées comme une « catastrophe de santé publique » chez les jeunes…
Tenez, un exemple, juste un. La une de La Presse le 6 octobre 2017, 145 jours avant la mort d'Athéna : « Une bombe nucléaire en canette », photo de canettes FCKD UP à l'appui.
Bref, ce n'est pas comme si les conditions qui ont mené à la mort d'Athéna – l'existence même de ces « bombes nucléaires » d'alcool sucrées, la facilité avec laquelle on peut se les procurer, le marketing criard qui cible les 12 à 24 ans – étaient inconnues avant la mort de l'adolescente, derrière son école secondaire.
C'était connu et pas seulement dans les colloques d'experts en santé publique. C'était à la une de La Presse et d'autres médias.
Mais ça n'a pas lancé de « vif débat de société », à ce moment-là…
Puis, Athéna est morte.
Je cite Hubert Sacy, d'Educ'alcool : « C'est tragique, mais la mort d'Athéna a plus fait avancer le dossier du danger de ces boissons hypocrites en une journée que nous, en une année. »
Permettez donc que je rappelle cette autre vérité, tout aussi éternelle que la témérité des ados : pour que ça bouge, ça prend toujours, toujours, toujours un cadavre.
« POUR ATHÉNA »
Athéna Gervais était une adolescente enjouée, vive d'esprit, originale.
Cynthia Painchaud, sa marraine, veut que ça se sache, elle veut qu'on sache que sa filleule avait marqué beaucoup de gens : « Elle était charismatique, attachante, elle avait une conscience de personne plus âgée. »
Athéna est morte dans des circonstances tragiques. C'est ainsi que le Québec l'a connue, au fond : morte tragiquement. Mme Painchaud a eu l'idée de souligner la vie d'Athéna par un spectacle musical, elle pensait verser les bénéfices au profit d'une bonne œuvre…
Quelques mois plus tard, avec l'aide d'amis d'Athéna et l'appui financier de la Fondation Ardenne et d'un donateur anonyme, l'affaire s'est concrétisée : le spectacle Comme une étoile filante est présenté ce soir à l'Annexe 3 de la salle André-Mathieu de Laval.
Appelez ça le karma ou le hasard : c'est présenté au lendemain de la publication du rapport du coroner sur la mort d'Athéna…
Les billets sont 25 $ à la porte, c'est à 19 h 30, au 475, boulevard de l'Avenir. Au profit de L'Oasis, unité mobile d'intervention. Il y aura des prestations musicales des Frères à ch'val, de Souldia, de Mononc' Serge, de Dramatik, de Sarah-Jane et des Pookies.
Après avoir tant parlé de la mort d'Athéna, ce sera l'occasion de parler de sa vie.
Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web
« Il est facile d'inscrire un élève à l'école, il est relativement facile de l'amener à fréquenter l'école… c'est tout autre de le garder à l'école s'il s'emmerde parce que ça va pas assez vite, ça va trop vite ou ce n'est pas intéressant.
Dotons-nous des moyens pour le garder à l'école. » Marc Patrick Roy, parent et blogueur |
L'édifice abritant le nouveau Centre d'exploration du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles se distingue par son architecture et l'obtention d'une certification LEED est visée. Les visiteurs apprécieront ses composantes uniques :
Avec ces installations, la Ville de Laval met en valeur le joyau naturel qu'est le Parc de la Rivière‑des‑Mille‑Îles, en plus de le rendre davantage accessible aux citoyens de la région et aux visiteurs. Ce site naturel, d'une biodiversité exceptionnelle, comprend 42 km de berges, de marais, d'îles et d'eau courante de la rivière. Il reçoit annuellement 150 000 visiteurs. « Ce nouveau centre récréotouristique et éducatif moderne sera un lieu de rassemblement pour les familles lavalloises, les résidents de la région et les touristes. Le gouvernement du Québec est heureux d'avoir soutenu cette réalisation phare de la Trame verte et bleue du Grand Montréal qui permet, une fois de plus, de mettre en valeur le territoire métropolitain et d'améliorer la qualité de vie des citoyens », a indiqué la ministre Chantal Rouleau. « Nous pouvons nous réjouir de la concrétisation de ce projet. Avec sa double vocation d'accueil et d'éducation, ce nouveau pavillon est un attrait de plus pour la région. En favorisant l'accès privilégié à un site unique qui abrite une faune et une flore exceptionnelles, cet investissement permet aux citoyens de Laval et aux visiteurs de profiter des beautés de la nature à proximité », a fait savoir le député Christopher Skeete. « L'aménagement du secteur d'accueil du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles à Laval est un projet métropolitain majeur et rassembleur dont on peut tous être fiers. En plus de restaurer les installations existantes, ce projet a pour vocation de faciliter aux citoyens du Grand Montréal l'accès à la rivière, site naturel offrant une expérience nature et plein air hors du commun », a pour sa part déclaré le représentant de la CMM, Jérôme Normand. « Le nouveau pavillon d'accueil du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles s'inscrit parfaitement dans notre vision stratégique, qui s'intitule Urbaine de nature. Il permet aux Lavallois de profiter pleinement de la rivière, des berges et des nombreuses îles qu'on y trouve. Je remercie, d'ailleurs, le gouvernement du Québec et la CMM d'avoir soutenu cette initiative qui rehausse l'attractivité touristique et économique de Laval, tout en rapprochant le citoyen de la magnifique nature qui l'entoure », a souligné le maire de la Ville de Laval, Marc Demers. « Ce grand parc à caractère régional offre un environnement d'une qualité exceptionnelle aux citoyens des 82 municipalités de la CMM, et plus! Le nouveau pavillon d'accueil se veut le premier jalon d'un plan de développement qui vise à élargir l'offre de services sur les rives nord et sud. Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur le soutien et la solidarité de tous les acteurs qui ont permis la réalisation d'une telle initiative à la fois fédératrice et novatrice », a mentionné Jean Lapointe, président d'Éco-Nature, organisme gestionnaire du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles. |
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Syda Productions - Fotolia |
« L'ère numérique modifie tous les aspects de notre existence et marque une rupture avec les façons traditionnelles de penser et de faire. Les nouvelles technologies sont maintenant présentes autant dans les sphères économiques que dans les sphères sociales de notre société. »
Philippe Couillard, premier ministre du Québec Source : Message du premier ministre au moment du dévoilement de la Stratégie numérique du Québec 13 décembre 2017 Source : http://bit.ly/2UKq1oc |
2019-03-14 - C'est le temps d'avoir un pictogramme fabriqué à 100% d'aliments Québécois / Canadiens!
Je peux vivre avec l'idée que certains aliments proviennent de l'extérieur du territoire. Même que certains mets soient de l'extérieur. Mais, à titre de consommateur j'aimerais pouvoir choisir et avoir une façon de choisir.
Je suis estomaqué d'apprendre via la plume de @Marie-Claude Lortie (@lapresse) que notre Fleurons Lavallois, maintenant propriété Ontarienne, Les rôtisseries St-Hubert achètent jusqu'à 3% de sont poulet à l'extérieur du Québec. Selon des données de la MAPAQ de 2009, St-Hub achetait 10 millions de kg de poulet annuellement. En fonction de cette donnée, nous pouvons estimé le 3% à 300 000 kg de poulet hors Québec annuellement. Toujours selon le même rapport, les Québécois ont consommé 65 millions de kg de poulet cette année là.
J'aimerais aussi penser que les aliments importé au Canada sont soumis aux même degré de qualité que ceux d'ici, incluant ceux ajouté pour la transformation.
J'aimerais que les importateurs doivent montrer patte blanche en terme de contrôle et processus de vérification et traçabilité.
Finalement, quel est le coût social et environnemental d'importer des cubes de poulet de la Thaïlande vs le faire produire ici par Olymel et Exceldor? L'emprunte environnemental de transporter sur des milliers de km... que la main d'oeuvre soit payé entre 12 et 14$ par jour dans des conditions inhumaines et d'exploitation dans le simple but de minimiser les coûts er augmenter les profits.
On est loin du rôtisseur de quartier.
#polcan #polqc #vert
http://plus.lapresse.ca/screens/090aa4db-881e-4e71-a036-7294ef4e18d8__7C___0.html
Un endroit où il est possible de penser, de réfléchir... car c'est une des dernières activités qui n'est pas taxée... pas encore